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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 11:44

CalHearlandA2011.jpg

Calendrier du mois d'Août 2011 de la série Heartland avec Graham Wardle dans le rôle de Ty Borden et Amber Marshall dans le rôle de Amy Fleming.pour tous les fans de cette série.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 11:43

aoutTVD.jpg

Calendrier du mois d' Août 2011 que j'ai réaliser avec les acteur de la série The Vampire Diaries, pour tous les fans de cette série.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 11:41

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Fond d'écran Calendrier du mois d'Août 2011 que j'ai réaliser avec les deux acteur de la série de Supernatural, pour tous les fans de cette super série que j'affectionne.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 11:40

chienetchat2011A.jpg

Calendier du mois d'Août 2011 que j'ai réalisé avec une image de chaton et un chiot.

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 13:45

BannierEnsemble

Ensemble


Titre : Ensemble.


Auteur : Poupette67.

 

Série : Stargate SG-1

 

Genre/Pairing : Aventure science fiction. Romance Jack et Sam (OS)

 

Personnages : Général Hammond, Jack O’Neill, Samantha Carter, Daniel Jackson, Janet Fraiser, Teal'c

 

Résumé : Par amour pour le colonel Jack O’Neill, Sam a démissionné du SGC pour épouser Jack. Mais elle travaille toujours à la base en tant que civile. Pour l’instant elle est en congé de maternité. Jack, quant à lui, travaille toujours au SCG et se prépare à une mission de routine, mais tout ce ne passe pas pour le mieux...pour notre couple.

 

Saison : 7 (Janet est encore en vie).

 

Disclamer/ Mentions Légales : Les personnages de la série appartiennent à leurs créateurs et à la MGM. Je ne tire aucun profit pécuniaire pour la publication de cette fiction. C'est juste le plaisir d'écrire, pour le bonheur des fans de cette série.

 

Note de l’auteur : Fiction sur la série Stargate SG-1. En espérant que cette petite fiction vous plaira, je vous souhaite bonne lecture.



En ce mois de Juillet, le temps était clément. Un ciel bleu parsemé de fins et petits nuages blanc, une légère brise tiède caressait les petits arbres qui bordaient l’allée de la demeure du couple O’Neill. Il était huit heures du matin lorsque le réveille se mit à sonner. Sam était endormie près de Jack. Ce dernier arrêta le bip du réveil, puis il se tourna vers le visage encore endormie de sa femme. Elle avait l’air si douce et si paisible qu’il n’osait pas la réveiller. Mais ils avaient rendez-vous avec Janet. Il lui caressa le visage tout en lui murmurant doucement.

 

" Chérie, c’est l’heure de se lever."

 

Lorsqu’elle ouvrit doucement les paupières, elle vit son sourire s’illuminer sur son visage heureux.

 

" Bonjour "   Lui dit-elle en souriant avant de lui déposer un baiser sur la bouche.

 

Elle se positionna ensuite sur le dos, avant de s’assoir. Mais juste avant qu’elle ne se lève, Jack lui caressa tendrement son ventre rond. Elle lui adressa un tendre baiser sur la bouche avant de mettre assise sur le lit et de se lever avec difficulté. En ce troisième trimestre, son ventre bien arrondi était devenu lourd à porter. Elle avait l’impression de se trainer comme une grosse baleine qui se serait échouée sur une plage. Seul Jack la trouvait ravissante avec son ventre rond. Il adorait caresser le ventre de sa femme pour sentir le bébé bouger. Le couple était sur un petit nuage. Dans environ deux semaines, ils verraient enfin la frimousse de leur petit ange. Même si Sam avait quelques appréhensions concernant l’accouchement, elle restait sereine et avait hâte de tenir son bébé dans ses bras. Quant à Jack, il ne lui restait plus une seule mission à accomplir avant d’avoir un repos. Une fois que Sam et Jack furent prêts, le couple quitta la maison et partit en direction de l’hôpital où Janet les attendait.

Arrivé sur place ils se présentèrent à l’accueil où la standardiste les invita à s’assoir en salle d’attente. Ils n’attendirent pas très longtemps avant que Janet les appelle. En salle d’examen, tout se passa pour le mieux. Bébé était en parfaite santé. Il avait bien grandit et ce petit bout de choux était positionné la tête en bas.

 

- Tout va bien. Leur annonça Janet "Encore douze jours et ce bébé sera là ! " Reprit-elle avec le sourire.

 

Sam et Jack étaient comblés. Tout se passait pour le mieux pour eux. Le couple reprit la route pour rentrer à leur domicile. Jack gara son 4x4 dans l’allée, puis il aida Sam à sortir du véhicule. Il ouvrit la porte d'entrée, puis Sam s’allongea sur le canapé. Le moindre effort qu’elle faisait la fatiguait ce qui était tout à fait normale dans son état. Jack lui proposa un verre d’eau fraîche et alla s’assoir à côté d’elle.

Il se prépara pour le travail. Il devait partir pour le SGC. C’est le cœur serré qu’il quitta Sam, la couvrant de baiser avant de s’en aller.

 

- Dans deux jours, je suis de retour.

 

- J’aimerais pouvoir t’accompagner.

 

- Je sais ma chérie, mais dans ton état ce ne serait pas très raisonnable, ni très prudent. Répondit-il avec le sourire avant qu’il ne l’embrasse une dernière fois.

 

Jack monta dans la voiture, puis prit la route direction la base. Il arriva à la base vingt minutes plus tard. Il salua toutes les personnes qu’il croisait et se présenta en salle de débriefing. Cette mission était qu’un repérage, avant d’étudier le lieu plus minutieusement. Le débriefing ne dura qu’une demi-heure au plus grand plaisir de Jack, qui comme la plupart du temps, jouait avec son stylo et gribouillait sur son bloc-notes. Toutes ses pensées étaient dirigées vers sa femme. Le trio SG-1 quitta la grande salle et partit se préparer pour cette mission.

 

En salle d’embarquement


L’équipe attendait que le dernier chevron soit enclenché. Lorsqu’il celui-ci fut engagé, le vortex bleu s’ouvrit. L’équipe monta la rampe, puis passa au travers du flux bleu. Arrivée sur PX3-888, l’équipe commença l’exploration des lieux. L’endroit était fleuri de petites fleurs de toutes les couleurs. A l’horizon se dressait, devant d’eux, de magnifiques montagnes. Jack trouvait que ce cadre paradisiaque lui rappelait le Minnesota. L’équipe avançait toujours lorsque soudain, un tir de lance Goa’uld, venu de nulle part atteignit le colonel O’Neill.

 Sous l'effet du choc, il porta instinctivement sa main sur la blessure, le sang passant au travers de ses doigts. Jack poussa un hurlement de douleur en tombant lourdement sur le sol herbeux. Il grimaçait de douleur en se tenant fermement le flan droit, lorsque Daniel arriva en courant près de lui. Teal’c, quant à lui, ripostait en direction du coup de feu.

 

- Jack !  Hurla Daniel inquiet pour la vie de son ami.

 

- Ca fait un mal de chien ! Vociféra Jack dans un souffle court alors que la douleur était difficilement supportable.

 

Daniel aida Jack à se lever, et le trio reparti pour la base. Teal’c couvrait ses deux amis afin de veiller à leur sécurité. Lorsqu’ils atteignirent la porte des étoiles, Jack s’écroula à genoux sur le sol, épuisé. Daniel composa les coordonnées de la terre et envoya le code d’indentification. Les deux hommes soulevèrent Jack et l’équipe s’engouffra dans le vortex bleu.

 

- Activation extérieure de la porte des étoiles ! Déclara le sergent tout en regardant son écran C’est SG1, mon général.

 

- Ils sont en avance ! Ouvrez l’iris.Ordonna le général Hammond. 

 

Toute l’équipe arriva sur la passerelle et le vortex se referma dernière eux.

 

- Une équipe médicale ! Demanda immédiatement Daniel en restant près de son ami.

 

L’équipe médicale arriva très vite près de Jack, qui était désormais inconscient. Celui-ci fût emmené immédiatement à l’infirmerie où le Docteur Fraiser s’occupa de lui.

 

- Que s’est-il passé ? Questionna le général Hammond.

 

- Nous explorions la planète comme convenu lorsque nous avons été attaqué par des tirs Goa’ulds.Expliqua Teal’c de sa voix la plus neutre possible alors qu’il était aussi inquiet que Daniel pour la santé de leur ami.

 

-Nous devrions peut-être contacter Sam ? Osa demander Daniel au Docteur Fraiser.

 

- Croyez vous que ce soit prudent dans son état ? Questionna le général en fronçant les sourcils, perplexe.

 

- Elle est en droit de savoir que son mari est grièvement blessé. Répliqua Daniel, pensant que la place de Sam se trouvait ici, près de Jack.

 

- D’accord, mais vu l’état avancée de sa grossesse, essayez de lui annoncer la nouvelle pas trop brutalement. Rétorqua Janet, avant de rejoindre son patient à l’infirmerie.

 

- Et comment je fais ça moi ? Demanda Daniel perplexe et soupirant.

 

En attendant que Janet arrive pour s’occuper du colonel O’Neill, il fut mit sous perfusion et préparé pour la salle d’opération.

 

* * * * * * * * * * * * * *

 

Le jour avait fait place à la nuit, et au loin, on pouvait entendre le tonnerre gronder. Un orage se préparait à éclater. Sam était sur le point de se mettre à table lorsque la sonnerie du téléphone retentit. Elle se dirigea vers celui-ci, puis décrocha.

 

- Allo ?

 

- Bonsoir Sam, c’est Daniel.

 

- Bonsoir Daniel ! Dit Sam alors que son cœur s’emballait d’appréhension Tout vas bien ?

 

- Sam... Hésita-t-il un instant.

 

Au son de la voix hésitante de Daniel et du petit moment de silence, Sam comprit que quelque chose n’allait pas.

 

- Daniel ? Que se passe-t-il ? S’inquiéta rapidement la jeune femme.

 

- C’est Jack ! Il a été blessé au cours de la mission.

 

- C’est grave ? Demanda-t-elle anxieuse tout en passant sa main libre dans ses cheveux.

 

- Il a été blessé par une lance Goa’uld. Janet est en train de l’opérer ! Je n’en sais pas plus. Je suis désolée Sam.

 

- J’arrive dans vingt minutes. Répondit-elle en raccrochant précipitamment, ne laissant pas le temps à Daniel de rétorquer quoi que ce soit.

 

Sam prit tout le nécessaire, pour se rentre au SGC et ferma la porte d’entrée à clé. Lorsqu’elle prit la route, il commençait à pleuvoir.

Au bout de quelques kilomètres parcourus, des trombes d’eau déversées par l’orage funeste était devenu si importantes, qu’elle fut obligée de s’arrêter sur le bas côté de la chaussée, en attendant que cet orage se calme. Sam tapa de rage sur le volant. L’inquiétude et l’angoisse qu’elle ressentait depuis que Daniel lui avait apprit la mauvaise nouvelle était palpable à des kilomètres. Savoir que la personne la plus importante de sa vie était blessée la rongeait de l’intérieur. Elle essayait de prendre son mal en patience en visualisant les moments heureux qu’elle avait eue quelques heures auparavant avec Jack. Mais rien n’y faisait, le stress était à son maximum. Elle dut attendre près de dix minutes avant que la pluie se calme. Elle décida de remettre le contact. Mais elle ressentit une douleur aigüe au bas du ventre. Elle posa instinctivement sa main droite sur son ventre, le caressant tendrement de bas en haut, espérant ainsi apaiser la douleur. La douleur étant passée, elle démarra la voiture et reprit la route. Sam roulait à vive allure depuis environ dix minutes, lorsqu’une autre douleur se fit de nouveau ressentir. Elle plaça de nouveau sa main sur le bas de son ventre et s’arrêta une fois de plus sur le bord de la route. Elle souffla tout en caressant son ventre arrondit et lui proféra des paroles douces, censées rassurer le bébé autant qu’elle même.

 

«S’il te plait ma chérie, pas maintenant, ce n’est pas le bon moment »

 

Sur ces mots, le petit être cessa de gigoter.

 

« C’est bien, tu es un bon bébé » Lui dit-elle avec douceur tout en frottant doucement son ventre arrondi.

 

Elle attendit quelques secondes pour s’assurer que tout était rentré dans l’ordre, puis repartit espérant que ses contractions ne soient qu’une fausse alerte.

Daniel ne cessait de regarder sa montre, Sam lui avait dit qu’elle serait là dans vingt minutes, et cela faisait déjà plus d’une demi-heure qu’elle était partie de son domicile. Il espérait du fond du cœur qu’il ne lui soit rien arrivé rien de grave.

Quant à Sam, elle ressentit une autre douleur vive au bas du ventre, qui lui arracha cette fois-ci un cri et une grimace. La jeune femme prit une grande respiration et serra les dents pour surmonter la douleur, qui l’avait d’ailleurs obligée à immobiliser une nouvelle fois le véhicule.

Daniel commença sérieusement à s’inquiéter pour Sam, et par acquis de conscience, il empoigna son téléphone et l’appela. Sam décrocha au bout de trois sonneries.

 

  - Allo ? Répondit-elle essoufflée.

 

Au son de la voix essoufflée de la jeune femme, Daniel s’inquiéta.

 

- Sam, ça va ?

 

- Oui, oui, ça va ! Mentit-elle, ne voulant pas l’inquiéter.

 

- Vous êtes sure ? Vous avez l’air essoufflé. S’inquiéta Daniel.

 

- C’est rien, je me suis arrêtée sur la route pour me dégourdir les jambes. Comment va Jack ?

 

- Je ne sais pas, il est toujours en salle d’opération avec Janet. Vous serez là dans combien de temps ?

 

- Disons dans cinq minutes. Répondit-elle en grimaçant.

 

- Bien ! Alors à tout de suite. Dit-il en raccrochant.

 

Sam attendit que la douleur disparaisse. Mais celle-ci ne semblait pas vouloir s’en aller. Elle respira profondément en fermant les yeux. La douleur s’estompa un peu. Elle profita de ce petit calme pour remonter dans la voiture afin de parvenir le plus vite possible, espérant qu’elle ne s’arrêterait plus, jusqu'a ce qu'elle soit arrivée à la base.

Lorsqu’elle arriva enfin au SGC, Daniel attendait Samantha. Quand il vit le visage crispé de Sam et qu’elle se tenait le ventre, il ne mit pas longtemps pour comprendre que quelque chose n’allait pas. 

 

- Sam ? Demanda-t-il inquiet C’est le bébé ?

 

-  Oui !  Lança-t-elle essoufflée en le regardant.

 

Daniel aida Sam à monter dans l’ascenseur. Lorsque l’appareil se mit en route, elle eut une forte contraction qui la fit hurler et grimacer de douleur, elle se plia en deux, tout en posant ses deux mains sur le bas de son ventre. Daniel essaya de la soutenir comme il le pouvait. Même si il avait déjà vécu cette situation avec Sha're, il n’était pas vraiment à l’aise avec la situation. D’autant plus que c’était la femme de son meilleur ami.

Il empoigna le téléphone qui trônait sur le mur de l’ascenseur et informa le service médicale, afin qu’il prépare le nécessaire. Pendant ce temps, Sam essayait de se détendre un minimum en respirant profondément, puis elle ferma les yeux quelques instants pour faire le vide. Lorsqu’elle ouvrit les paupières, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur un chariot avec deux infirmiers. Ils aidèrent la jeune femme à s’installer sur celui-ci, et l’emmenèrent à l’infirmerie. Sam fut installée à l’infirmerie. Janet venait de finir l’intervention de Jack depuis quelques minutes et ce dernier avait été conduit, dans une chambre à part, pour qu’il soit au calme. Quand à Sam une nouvelle contraction fit son apparition. Sous l’effet de cette atroce douleur, elle hurla en affichant sur son visage une large grimace de douleur.

 

« Agrrr »

 

Ce mal intense qu’elle venait de ressentir pendant quelques seconde libéra le liquide amniotique. Elle sentit alors le liquide chaud couler le long de ses jambes. C’est à ce moment là que Janet arriva.

 

- Sam ? Appela Janet surprise de la trouver dans son infirmerie alors qu’elle ne savait pas qu’elle était arrivée. 

 

- Janet ! Comment va Jack ? Demanda-t-elle les yeux larmoyants.

 

En voyant les diverses grimaces que Sam affichait sur son visage, qui était d’un teint blafard, Janet essaya de la ménager.

 

- Il s’en remettra ! Ne t’inquiète pas ! Lui dit-elle gentiment essayant de la rassurer Pour l’instant, il faut penser à toi et ton bébé.

 

- C’est vrai ? Demanda-t-elle en se tenant le ventre Tu ne me dit pas ça pour rassurer !

 

- Mais non Sam ! Je t’assure qu’il va bien. Il a besoin de repos maintenant, et toi il faut absolument que tu te concentres sur la venue au monde de ton bébé. Lui dit-elle essayant de la rassurer. Si tu me laissais voir ou en est le travail ?

 

Sam était quelque peu désorientée par la situation car elle réalisait que Jack ne serait pas là pour la soutenir dans ce moment merveilleux qu’est la naissance de leur enfant. Mais elle n’avait pas le choix, la petite vie qui avait grandit en elle pendant neuf mois était sur le point de voir le jour. Les douleurs lancinantes qu’elle ressentait depuis près de trois quart d’heure devenaient de plus en plus fortes à chaque fois. L’infirmière aida Sam à se déshabiller, et la mit sous perfusion. Janet enfila des gans et Sam se lassa faire. Janet lui fit un rapide examen. Le col était dilaté à son maximum et la tête du bébé n’était pas loin.

 

- Sam ! A la prochaine contraction, il faudra que tu pousses.

 

- J’ai trop mal ! Ailllleeeee... Je veux la péridural ! Dit-elle en grimaçant.

 

- Je suis désolée Sam, mais c’est trop tard pour ça !

 

- Quoi ? Lança-t-elle surprise en soufflant très fort.

 

- Sam, regarde-moi ! S’il te plait, regarde-moi ! Lui dit-elle doucement en plantant ses yeux dans ceux se Sam.

 

Sam plongea son regard larmoyant dans les yeux de Janet.

 

-Ecoute Sam, tu vas faire exactement ce que je te dis. Je suis là pour t’aider. Tout va bien se passer. Lui dit-elle doucement afin de la rassurer.

 

Sam acquiesça d’un petit sourire douloureux en regardant fixement Janet. Une nouvelle contraction pointa le bout de son nez. A la venue de celle-ci, Sam hurla.

 

« Arghhhhhh, ça fait mal ! » Vociféra Sam tout en se cramponnant au bord du lit.

 

Janet lui demanda alors de faire ce qu’elle lui disait.

 

- Allez Sam inspire, bloque, pousse ! MAINTENANT ! 

 

Sam s’exécuta et fit exactement ce que lui dit Janet. Sam inspira profondément, bloqua son air et se mit à pousser de toutes ses forces.

 

- Arghhhhhh... Ca fait mal !

 

Sam sentit la tête du bébé descendre un peu plus. La contraction étant passée, Sam en profita pour se détendre et souffler un peu. Mais le calme fut de courte durée. Le spasme suivant fut un des plus douloureux qu’elle eut. Elle hurla à en perdre le souffle et poussa si fort que son visage devint rouge, et des gouttes de sueur perlaient sur son front.

 

- C’est bien Sam ! Continue ! Encore un effort, et elle sera dans vos bras !

 

-J’en plus...  Arghhhhhh ! Ça fait trop mal !!!  Gémit la jeune femme essoufflée.

 

Quelques secondes après, un petit cri se fit entendre. Janet prit l’enfant qui se mit à crier à pleins poumon. Elle posa le bébé sur la poitrine de sa maman et Janet coupa le cordon ombilical. 

 

- Bravo Sam, tu as été merveilleuse. Lui dit Janet avec un sourire tendre sur le visage.

 

La jeune maman prit alors une grande inspiration et afficha sur son visage fatigué quelques larmes de joie et un sourire heureux. Le nourrisson, guidé par l’instinct enfouit son petit nez dans le giron de sa mère à la recherche du sein nourricier. Il attrapa goulument le téton rosé de sa mère, et aspira le liquide avec appétit.

En cet instant de bonheur, Sam oublia tout ce qu’elle avait traversé. Ses peurs, ses douleurs, ses angoisses, et succomba immédiatement au charme de son enfant. Quelques instants plus tard, une infirmière vint chercher le bébé pour lui faire les soins. C’est à cet instant que Sam réalisa qu’elle n’avait rien emmené pour habiller le bébé. L’infirmière la rassura en lui disant qu’elle avait ce qu’il fallait pour la dépanner. Sam laissa le bébé aux mains de l’infirmière et se recoucha, à bout de force.

Dans une chambre, Jack était en train faire surface. Une infirmière vint au devant du Dr Fraiser et l’informa discrètement du réveil du colonel O’Neill. Sam regarda Janet partir et se demanda ce qu’il se passait. Inquiète et angoissée, elle voulut se lever du lit. Mais la fatigue due à son accouchement l’avait épuisée. Elle fut prise d’un vertige, qui l’obligea à rester en position allongée.

 

Janet arriva près de Jack.

 

- Bonjour docteur... Bafouilla-t-il doucement.

 

- Je suis contente de voir réveillé, colonel !Dit Janet rassurée et souriant. Je vais pouvoir vous amener une surprise directement ici !

 

- Une surprise !Déclara Jack une main sur son visage, épuisé Doc, fallait pas ! Quel genre de surprise ?

 

- Si je vous le disais, ça n’en serait plus une !Sourit le médecin en se dirigeant vers la sortie de la pièce Je reviens de suite !

 

Janet sortit de la chambre et se dirigea à l’infirmerie où Sam tenait dans ses bras son petit ange.

 

- Sam ! fit Janet avec un fin sourire aux lèvres.

 

- Janet ? Demanda Sam en fronçant les sourcils, inquiète.

 

- Ton mari est réveillé.

 

- Super ! Comment il va ? Demanda-t-elle immédiatement, voulant savoir comment il allait.

 

- Il va bien et il est égal à lui-même ! On va le rejoindre pour lui montrer le bébé. Je lui ai dit qu’il y avait une surprise. On y va ?

 

- Oh oui ! Répondit-elle un large sourire aux lèvres.

 

Janet, aidée d’une infirmière, poussa le brancard jusqu'à la chambre de Jack. Lorsqu’il vit Sam avec le bébé, il fut surprit de voir ce petit être dans les bras de sa maman. Il contempla pendant un léger instant le tableau de bonheur qui s’ouvrait devant lui. Il ne put s’empêcher d’avoir une petite larme d’émotion et d’afficher sur son visage fatigué un sourire de satisfaction.

 

- Tu veux la prendre ? Demanda Sam en lui souriant.

 

Jack acquiesça d’un mouvement de tête, et Janet releva la tête de son lit avant de déposer sa petite fille dans ses bras. Sam regarda son mari avec Eva. Elle se rapprocha de la tête de Jack, et l’enlaça tendrement. Janet laissa le couple tranquille et en profita pour aller prévenir le général Hammond, Daniel, Teal’c, et Cassandra qu’ils allaient tous bien. Ainsi, ils pourront venir leur offrir les cadeaux de naissance.

Le couple était toujours tête contre tête. Tout le monde se présenta un par un devant le couple. C’est Cassandra qui s’approcha la première de Sam et qui donna son cadeau en lui faisant un tendre baiser sur la joue. Sam prit le cadeau et enleva l’emballage. Cassandra avait offert un de ses doudous, qu’elle avait évidemment lavé avant de l’offrir ainsi qu’un mobile musical. Sam et Jack la remercièrent d’un tendre baiser sur le front. Ensuite, c’est le général qui apporta ses cadeaux aux amoureux. Il leur avait offert un lot de bodys et un lot de chaussettes. Daniel offrit des pyjamas et des brassières ainsi qu’un paquet de couches. Teal’c, quand à lui, offrit un tableau d'éveil pour accrocher au berceau et un lot de bavoirs. Quant à Janet, elle offrit une couverture et un coussin d'allaitement.

Tout le monde ayant donné les cadeaux aux amoureux, ils sortirent laissant le couple seul, avec leur petite Eva.

 

FIN

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 19:31

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Titre : 48 Heures

 

Auteur : Moi.

Série : Stargate SG-1

Genre/Pairing : Aventure science fiction.

Personnages : Général Hammond, Jack O’Neill, Samantha Carter, Daniel Jackson, Janet Frasier, Teal'c.

Résumé : Après une mission assez éprouvante l'équipe SG1 prend un repos bien mérité, Jack et Sam rentre chez eux, mais en en arrivant à leur domicile, ils sont agressés puis enlevés...

Saison : Aucune en particulier

Disclamer/ Mentions Légales : Les personnages de la série appartiennent à leurs créateurs et à la MGM. Je ne tire aucun profit pécuniaire pour la publication de cette fiction. C'est juste le plaisir d'écrire, pour le bonheur des fans de cette série.

Note de l’auteur : Fiction sur la série Stargate SG-1. J'ai essayer de faire cet épisode virtuel façon 24 h chrono en détaillant les heures dans la fiction. En espérant que cette petite fiction vous plaira, je vous souhaite bonne lecture.

                  Chapitre 1 : Séquestration.

                       

Vendredi [10 :15 :00]

Sur une autre planète, PX17-696, l’équipe se battait contre une armée de Goa’ulds. Les feux de leur lance fusaient dans tous les coins. Jack, Sam et Teal’c ripostaient, pendant que Daniel entrait le plus vite possible les coordonnées de la base. Le vortex s’ouvrit et celui-ci entra le premier, suivi de près par Samantha, Teal’c et Jack. Mais au moment de passer la porte, Jack fut atteint par un tir de lance. Légèrement brûlé en haut du bras, il s’écroula au sol en grimaçant de douleur. Il mit instantanément sa main gauche sur la blessure et tenta de se relever. Teal’c, qui était à quelques pas du colonel et l’ayant entendu crier, fit rapidement demi-tour et lui vint en aide. Les feux des lances Goa’ulds continuèrent de fuser autour d’eux. Jack et Teal’c se précipitèrent en courant vers la porte, et passèrent au travers du flux bleu.

De l’autre côté, l’atterrissage de Jack et Teal’c fut quelque peu brutal. Sous l’effet du choc, Jack lança un cri de douleur, associé à une grimace. Quant à Teal’c, sa chute ne fut pas aussi rude que celle du colonel O’Neill. Il n’eut que quelques égratignures sans gravité. Jack fut prit en charge par l’équipe médicale, et emmené à l’infirmerie.

Après avoir été soigné, il dut se reposer une heure à l’infirmerie avant d’être relâché. Mais, comme à son habitude, Jack râla à l’idée de rester allongé dans un lit.

 

- Docteur ? Appela Jack.

 

- Colonel, j’ai déjà dit Non ! Rétorqua Janet en ouvrant le rideau.

 

- Mais je vais mieux...

 

- Il vous reste une demi heure colonel, après, vous pourrez partir.

 

- S’il vous plait docteur !

 

- J’ai dis non et c’est un ordre ! Lui répondit-elle d’un ton autoritaire.

 

- Vous êtes...

 

- Un tortionnaire en blouse blanche... Dit Janet finissant la phrase commencée par Jack. Je sais, mais c’est mon infirmerie et c’est moi qui commande ! Alors vous allez restez tranquille encore une demi heure !

 

- Je devrais peut-être le signaler au général Hammond.

 

- Me signaler quoi colonel ? Déclara le général qui venait d’arriver et qui avait entendu ce que Jack avait dit.

 

- Le colonel O’Neill veut sortir avant l’heure que j’ai prévue. L’informa Janet.

 

- Colonel O’Neill, le docteur Fraiser a entièrement raison. Vous resterez à l’infirmerie aussi longtemps qu’elle vous l’a ordonné et c’est un ordre qui n’est pas discutable !

 

- Bien mon général ! Répondit Jack mécontent.

 

La mission ayant été éprouvante, le général Hammond accorda à l’équipe SG-1 un repos bien mérité de quelques jours.

 

[12 :44 :05]

Jack retourna à ses quartiers ou il prépara son sac, avant de rejoindre sa voiture pour rentré chez lui. Mais avant de s’en aller, il passa voir Sam dans son labo. Celle-ci était devant son ordinateur lorsque Jack frappa trois petits coups sur la porte, qui était entrouverte.

 

- Alors Carter, qu’allez-vous faire de votre temps libre ?

 

- Je pense que je vais rentrer chez moi et me reposer ! Et vous ?

 

- Je vais également rentrer chez moi, prendre une bonne nuit de repos avant de partir dans le Minnesota pour me détendre au bord de l’eau et pêcher. Vous seriez partante ?

 

- Je vous remercie de l’invitation mon colonel, mais je préfère rentrer chez moi. J’ai des tas de choses qui sont restées en suspend depuis un bon moment.

 

- Comme quoi ? Demanda-t-il impatient.

 

- J’ai commencé à écrire un livre sur les trous noirs. Mais avec les missions que nous avons eues, je n’ai jamais eu le temps de m’y consacrer pleinement. Je vais donc profiter de ses quelques jours de repos pour le poursuivre.

 

- Bien Carter. A lundi.

 

- A lundi monsieur.

 

[12 :55 :28]

Jack monta dans sa voiture et partit pour se rendre chez lui. Il gara sa voiture. Lorsqu’il mit la clé dans la serrure de sa porte d’entrée, il fut attaqué par quatre hommes habillés en combinaison noire et masqués. Il se tourna brusquement et donna quelques coups de poing dans l’estomac d’un des hommes. Celui-ci s’écroula de douleur. Un autre vint à la rescousse de son partenaire, mais Jack lui assigna un violent coup de point dans le nez, qui sous l’effet du choc, se mit à saigner. L’homme s’immobilisa sur place en se tenant le nez. Un autre homme arriva derrière Jack et le paralysa en lui maintenant les mains dans le dos. Puis l’autre arriva et lui assigna plusieurs coups de poing. Le dernier coup qu’il reçu l’assomma et se fût le trou noir. Jack tomba lourdement sur le sol. Les quatre hommes le relevèrent pour le jeter à l’arrière d’une camionnette noire.

 

[13 :25 :47]

Une demi-heure plus tard, ce fût au tour de Sam de démarrer sa voiture et de rentrer chez elle. Lorsqu’elle arriva sur le parking, elle gara sa voiture. Elle sortit de son véhicule et se fit attaquer de la même façon que Jack. Après un combat éprouvant pour se défendre, elle fût assommée et transportée dans une camionnette noire.

Quelques heures plus tard, Jack et Sam se retrouvèrent dans une immense pièce d’un entrepôt, attachés sur une chaise par les pieds et les mains. Jack se réveilla doucement dans l’obscurité de cette pièce, en grimaçant de douleur. Il avait mal au crâne et sa vue était floue. Il mit quelques secondes à y voir plus clair. Il sentit quelque chose de chaud couler le long de sa joue droite. Ceci était certainement du sang, résultat du au coup qu’il avait reçu au visage. Il regarda ensuite autour de lui et s’aperçut qu’il était dans une vaste pièce dont les fenêtres sales, laissaient passer une faible lumière. Devant lui, trônait une vieille table en bois. Lorsqu’il tourna la tête il vit que Carter était assise à côté de lui, inconsciente et qu’elle était également attachée à une chaise.

 

- Carter ? Carter, vous m’entendez ? Carter ? Cria-t-il plusieurs fois pour essayer de réveiller son second.

 

Mais Carter ne semblait pas réagir à ses appels. Il renouvela ses cris afin qu’elle se réveille. Au bout de dix bonnes minutes, Sam reprit lentement connaissance, elle ouvrit doucement les yeux et leva la tête en grimaçant de douleur. Puis elle vit à quelques centimètres d’elle le colonel O’Neill qui la regardait.

 

- Ça va ? Lui demanda-t-il inquiet.

 

- J’ai mal à la tête.

 

- Bienvenue au club.

 

- Où on est ? Demanda-t-elle en grimaçant.

 

- A première vue, je dirais dans un entrepôt désaffecté.

 

- Quel heure est-il ? Demanda doucement Sam ayant encore du mal à comprendre ce qui c’était passé.

 

Jack regarda alors son poignet gauche et vit que sa montre avait été enlevée.

 

- Difficile de vous répondre, j’ai plus ma montre.

 

[14 :46 :21]

Soudain, la porte s’ouvrit sur les deux prisonniers. La lumière émanant de cette ouverture, fut agressive pour les yeux de Sam et de Jack. Ils fermèrent les yeux quelques secondes avant de les rouvrir progressivement, de manière à ce que leurs yeux puissent s’habituer à la lumière subite qui venait de leur brûler la cornée. Lorsque leur vue s’ajusta, ils virent deux hommes en costume cravate. L’un d’eux avait une mallette noire à la main, qu’il déposa sur la table.

 

- Qui êtes-vous ?  Que voulez-vous ? Et surtout pourquoi nous avoir  enlevé ? Grogna Jack en fixant d’un regard noir les deux hommes en face de lui.

 

- La ferme ! Vous n’êtes pas en mesure de poser des questions ! Cria l’un des deux hommes.

 

- Ça ne répond pas à ma question. Rajouta Jack un petit sourire aux lèvres.

 

- Ça suffit ! Cria l’un des hommes en ouvrant la mallette noire.

 

L’un des deux hommes sortit de la mallette un objet. Sam et Jack, voyant ce qui venait d’être déposé sur la table, affichèrent sur leur visage une expression de surprise. Mais comment avaient-ils eu cette arme de poing Goa’uld ?

 

- Capitaine Carter, comment fonctionne cette arme ?

 

- C’est à moi que vous posez la question ? Ironisa-t-elle. Je ne sais même pas ce que c’est ? Menti-t-elle.

 

- Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi ! Ca ne marche pas !

 

- Mais sincèrement, je ne sais pas ce que c’est, ni à quoi ça peut servir.

 

- Nous savons, et de source sûre, que cette arme est extraterrestre et que vous seule savez vous en servir.

 

- Vous racontez vraiment n’importe quoi mon vieux ! Faites-vous soigner. Lança Jack en souriant l’air moqueur.

 

- Toi ! On ne t’a pas sonné ! Dit l’homme avec autorité. Alors Capitaine Carter. Dites-nous comment ça fonctionne ?

 

- Mais comment voulez-vous que je le sache ?

 

- Ah que c’est beau le patriotisme militaire. Alors Capitaine Carter, j’attends votre réponse.

 

- Mais je ne sais pas ! Dit-elle avec détermination.

 

- Comme vous n’êtes pas très coopérative et que vous ne voulez pas répondre à cette simple question, je vais devoir employer la manière forte.

 

Pendant ce temps, le deuxième homme sortit de la mallette une seringue et une ampoule dans laquelle il y avait un liquide bleu transparent. Lorsque Sam et Jack virent le matériel médical, ils ouvrirent de grands yeux ronds et se regardèrent.

 

- Vous voyez ce sérum a été conçu spécialement pour vous Colonel O’Neill !

 

[15 :12 :57]

Les deux hommes s’approchèrent de Jack. L’un fit le tour par derrière pour lui mettre le garrot et l’autre s’approcha avec la seringue à la main. Jack, quant à lui, gigota sur sa chaise. Il avait une sainte horreur des piqûres, et là encore plus, vu qu’il ne savait pas ce que pouvait contenir cette petite ampoule. L’homme enfonça l’aiguille de la seringue dans la petite ampoule, puis actionna le piston pour récolter le liquide, qui fût transféré dans la seringue. Voyant l’aiguille s’approcher de sa peau, il essaya de négocier pour une autre solution.

 

- Euh... Vous voyez j’ai une trouille bleu des piqûres. Je vous propose autre chose... Euh pourquoi pas le truc des gouttes qui tombent sur le front. C’est une technique qui fonctionne bien.

 

- Alors Capitaine Carter, toujours pas envie de coopérer ?

 

Jack avait la tête tourné vers son second et voyait que Sam allait craquer. D’un seul coup d’œil, il lui fit comprendre qu’elle ne devait pas céder. En retour, elle le supplia d’un regard larmoyant. Il avait très bien compris son point de vue, mais il ne la laissa pas faire ce qu’elle prévoyait.

 

- Carter ! Lança-t-il en fixant son second.

 

- Mon colonel, je n’ai plus le choix. Répondit-elle les yeux larmoyants.

 

- Carter ! Ne dites rien !

 

- Mon colonel... faut bien faire quel...que cho...

 

- Carter ! Taisez-vous ! C’est un ordre !

 

Sam jeta un regard sur la seringue contenant le liquide, puis porta son regard sur celui de Jack. Elle était partagée entre le secret professionnel et la vie de son supérieur. Que devait-elle faire ? Jack venait de lui donner un ordre, que logiquement elle devait suivre. Mais elle savait que cette injection pouvait certainement le tuer et ça elle ne pouvait s’y résoudre. Sam réfléchissait à une façon de mentir afin de gagner du temps. Elle avait beau réfléchir, elle n’eut pas le temps de trouver un mensonge, que l’homme qui tenait la seringue entre les mains, s’approcha de Jack pour lui planter l’aiguille dans la veine du bras. Au contact de l’aiguille qui venait de pénétrer dans sa chair, Le militaire grimaça en serrant les dents.

Quelques secondes plus tard, il sentit le liquide s’introduire doucement dans son sang, provocant une sensation de chaleur brûlante, qui irradia d’abord son bras. La brûlure se propagea ensuite dans tout le reste de son corps, ce qui le fit légèrement transpirer. L’injection étant terminée, l’homme retira l’aiguille et le garrot. Jack fit une large grimace en secouant la main afin de faire partir l’engourdissement brûlant, qui était vraiment douloureux.

 

- La brûlure que vous ressentez devrait disparaitre très vite. Les effets de ce sérum sont les suivants : Dans un premier temps vous allez avoir des vertiges, des troubles de la vue, puis des hallucinations... Ensuite c'est-à-dire dans environ 12 heures, vous allez avoir des douleurs abdominales, nausées, fièvre. Puis 12 heures plus tard, ce sera des douleurs insupportables dans tout votre corps, puis surviendront des vomissements et des convulsions. Ensuite ce sera la mort, mais le sérum peut-être neutralisé par la prise d’un antidote, qui d’ailleurs, devra être prit au maximum un quart d’heure avant la fin des 48 heures et qui vous seront donné lorsque votre second aura dit comment se servir de cette arme alien.  Maintenant ce choix vous appartient, vivre ou mourir.

 

 

- C’est gentil de me renseigner, je suis vraiment rassuré maintenant. Ironisa-t-il, essayant de détendre l’atmosphère.


Chapitre 2 : En fuite.

 Samantha Carter assista à cette scène sans pouvoir faire quoi que ce soit, si ce n’était un « NON ne faite pas ça !» qu’elle hurla fort et clair pour indiquer sa protestation. Désormais il était trop tard pour aider le colonel. Elle était très mal à l’aise vis-à-vis de cette situation, une larme de tristesse coula le long de sa joue pour finir aux creux de ses lèvres. Avant de les conduire dans une autre pièce, les deux malfaiteurs mirent des montres aux poignets de Sam et Jack.

 - C’est un compte à rebours.
 
 [16 :27 :10]
Les deux prisonniers furent ensuite emmenés dans une pièce, dont les murs étaient vieux et défraichit ainsi que d’une couleur pas très gaie. Le confort n’était pas génial, mais il y avait les toilettes. Certes pas très propre, avec un lavabo noir de crasse et deux lits dont les matelas étaient vieux et usés, ne comprenant ni draps ni couverture. Elle se mit tout de suite en tête de s’enfuir pour emmener Jack à la base. Là-bas, elle était sûre que Janet trouverait un moyen de le soigner et le sauver. Jack scruta la pièce tout en pensant à ce qu’il venait de se passer. Savoir que sa mort était désormais programmée par cette maudite injection empoisonnée était quelque peu perturbant. Jack alla s’assoir sur l’un des deux lits tout en secouant sa main pour évacuer les fourmis brûlantes qui lui circulaient encore dans tout son bras. Quant à Sam, elle scruta la pièce, marchant de long en large, cherchant un moyen de s’échapper. Côté matériel ce n’était pas génial, « Aller Sam fait fonctionner tes cellules grises» se dit-elle à elle-même. « On ne va pas coucher là ? » Pensait-elle alors qu’elle tournait en rond dans cette pièce, cherchant désespérément le moyen de s’enfuir avant que ces types ne reviennent les chercher.
 
[21 :25 :49]
Sam regarda une nouvelle fois sa montre. Cinq heures s’était déjà écoulées depuis l’injection faite à Jack. Elle se dit qu’il était temps de mettre le plan qu’elle venait de trouver à exécution. Elle expliqua à Jack ce qu’elle avait prévu. Il s’agissait d’assommer les deux hommes en les attirant dans la pièce. Pour ça, elle demanda la ceinture de son supérieur afin de provoquer un court circuit au compteur qui se trouvait en dessous de la prise dans laquelle elle ferait couler l’eau. Sam voulut expliquer la manœuvre, mais Jack avait du mal à se concentrer sur ce que lui disait son second. Il était quelque peu désorienté par le poison qui coulait dans ses veines. Il s’exécuta donnant la ceinture à Sam. Elle l’empoigna, puis plaça la ceinture entre le robinet et la prise électrique qui se trouvait à proximité du lavabo, puis elle fit couler l’eau. Celle-ci s’écoula, le long du mur et inonda le panneau central électrique qui se trouvait au rez de chassé. Les deux hommes, qui surveillaient, entendirent le ruissellement du liquide qui s’écoulait sur le sol. Ils se déplacèrent afin de voir ce qu’il se passait. Lorsqu’ils arrivèrent devant le compteur électrique, celui-ci explosa et prit feu. Surpris, les deux hommes reculèrent en se protégeant le visage pour ne pas être brûlés. Ils comprirent alors qu’il se passait quelque chose d’anormale dans la pièce des prisonniers. Ils firent demi-tour et montèrent à l’étage. Lorsqu’ils ouvrirent la porte, ils furent bien accueillis. Jack et Sam les attendaient de pieds fermes. Lorsque les deux hommes ouvrirent la porte, celle-ci leur fut renvoyée violemment dans la figure. Un des deux types fut assommé sur le coup et s’écroula sur le sol. Quant à l’autre, il fut légèrement assommé et se releva rapidement pour attaquer Sam. Elle reçut un coup de pied dans le ventre, mais elle répliqua immédiatement avec un coup de genou dans les parties intimes. Sous l’effet de la douleur celui-ci s’écroula. Jack en profita pour l’assommer. Les deux hommes étant métrisés, Sam ramassa les armes tombées à terre pendant la bagarre. Ils se mirent à courir et sortir du bâtiment. Mais Jack commença à sentir les effets du poison agir dans son corps. Il avait la tête qui tournait et sentait qu’il avait du mal à coordonner les mouvements de ses jambes pour courir. Il essaya de suivre son second, jusqu’au moment où il senti une faiblesse dans ses cuisses. Il s’étala de tout son long sur le bitume, déchirant son pantalon aux genoux. Sam, ayant entendu du bruit derrière elle, se retourna et vit Jack ventre à terre. Elle se précipita auprès de lui et l’aida à se remettre debout.
 
 - Mon colonel, ça va ? Lui demanda-t-elle inquiète.
 
 - Ça va aller Capitaine. Lui répondit-il en grimaçant.
 
 - Allez monsieur faut pas que nous restions là !
 
 - Je sais. Dit Jack en se mettant assis sur le bitume.
 
 - Je vais vous aider mon colonel. Lui répondit-elle en l’aidant à se relever.
 
 - Merci Carter.
 
 - Aller ! On y va.
 
 Sam soutint son supérieur, puis ils reprirent leur route. Carter ne reconnaissait pas la ville de Colorado Springs. Mais dans quelle ville étaient-ils ? Au fur et à mesure qu’ils avançaient, Samantha cherchait une indication afin de savoir dans quelle ville ils avaient été largués. Ils s’arrêtèrent quelques secondes devant un kiosque à journaux. Samantha posa alors les yeux sur le «The Denver Post ».
La nuit était déjà tombée et le froid se faisait ressentir. Les deux militaires ne pouvaient pas dormir dehors, surtout avec le colonel O’Neill dans cet état. Il fallait absolument trouver un motel. Sam fouilla dans les poches de son pantalon et en sortit des billets qu’elle avait déposé là quelques heures auparavant. Elle les retira de sa poche et chercha une chambre pour la nuit. Ils trouvèrent un motel, ou Sam loua une chambre avec deux lits séparés. Ils s‘installèrent chacun sur un lit.
 
[21 :41 :26]
Un quart d’heure plus tard, dans l’entrepôt, les deux hommes reprirent peu à peu  connaissances et se mirent en route pour chercher les deux fuyards. Evidemment, lorsqu’ils sortirent dans la rue, celle-ci était déserte. Ils retournèrent dans l’entrepôt, l’un des deux hommes décrocha son téléphone portable et contacta le patron de cette opération. Lorsque celui-ci fut informé de la situation, il se mit en colère et envoya du renfort pour retrouver les deux militaires.
 
[21 :57 :12]
Jack commençait à ressentir de plus en plus les effets du poison. Il posa ses doigts sur le haut de son nez en fermant les yeux, signe évident que sa vue devenait floue et que son mal de tête était toujours présent, plus fort que jamais. Il essaya alors de s’allonger sur le lit. Le plafond se mit à tourner au dessus de lui. Le vertige qu’il ressentait était insupportable. Il se remit immédiatement assit en se maintenant la tête. Sam était inquiète pour le colonel, le voir dans cet état n’avait rien de rassurant. Elle se dirigeât dans la salle de bain, puis mouilla un gant de toilette avec de l’eau tiède, puis elle remplit d’eau fraîche le gobelet qui trônait sur le lavabo et apporta le tout à Jack. Elle s’assit près de lui et lui passa doucement le gant de toilette derrière la nuque. Quelques secondes plus tard, elle lui donna le verre d’eau.
 
 - Merci Carter, lui dit-il.
 
 - De rien monsieur ! C’est normal vous feriez la même chose pour moi. Répondit-elle le regard compatissant.
 
 Jack but son gobelet d’eau par petites gorgées. Sam retourna dans la salle de bain et reposa le tout sur le lavabo avant de revenir près de lui.

 - Je vais aller chercher de quoi manger ! Je vous rapporte quelque chose ?
 
 - Je n’ai pas vraiment faim.
 
 - Faut tout de même que vous mangiez. Vous avez besoin de reprendre des forces. Dit-elle en refermant la porte.
 
[22 :15 :16]
Quant à Jack, il s’allongea sur le lit et s’assoupit. Sam alla trouver de quoi manger. Elle avançait d’un pas décidé sur le trottoir, regardant souvent derrière elle, pour voir si elle n’était pas suivie. Elle arriva dans le fast-food et fit rapidement sa commande. Ensuite, elle se dirigea vers une cabine téléphonique et composa le numéro de la base.
 
 - Base de Cheyenne Mountain, j’écoute. Dit une femme à l’autre bout du téléphone.
 
 - Bonsoir Joyce, ici le capitaine Carter, pourrais-je parler au général Hammond, c’est urgent.
 
 - Ne quittez pas Capitaine Carter, je vous le passe.
 
 - Bonsoir Capitaine Carter.
 
 - Bonsoir mon général. Nous avons un problème. Lui dit-elle nerveusement.
 
 - Quel genre de problème ?
 
- Le colonel O’Neill et moi-même avons été kidnappés.
 
- Kidnappés ? Vous allez bien ? Demanda-t-il inquiet.
 
- Non ! Rien ne va mon général. Les hommes qui nous ont enlevés ont injecté un poison mortel au colonel, et il ne va vraiment pas bien. Il lui faut des soins...
 
- Où vous trouvez-vous ?
 
- Au Motel 6 Denver Central - Fédéral Boulevard, chambre 5.

 - Je préviens tout de suite le docteur Fraiser.

- Prévenez également Daniel et Teal’c, je vais avoir besoin d’eux.

- Comment ça vous allez avoir besoin d’eux ?

- Je vous expliquerai plus tard mon général. Faites vite, le colonel ne teindra pas longtemps.
 
- Bien Capitaine Carter.
 
- Au revoir mon général.
 
[22 :35 :41]
Sam revint avec une salade et un jus d’orange pour elle, et un bouillon de poule aux vermicelles avec des petits morceaux de poulets pour le colonel.Elle posa le tout sur la petite table et alla réveiller Jack. Elle vint s’assoir à côté de lui. 
 
- Mon colonel ? Mon colonel ? Réveillez-vous, je vous ai ramené de quoi souper. Lui dit-elle doucement aux creux de l’oreille.
 
Jack ouvrit un œil, puis l’autre, et distingua Sam assise à côté de lui. Il se mit en position assise, et commença à se masser les tempes du bout des doigts.
 
- Toujours mal à la tête monsieur ?
 
-  Oui et j’ai la vue qui est légèrement floue.
 
- Je vous ai prit de quoi manger.
 
- Carter, je n’ai pas faim. Vous n’auriez pas plutôt de l’aspirine.
 
 - Non pas d’aspirine et je ne suis pas sûre que vous pouvez en avaler.
 
- Pourquoi ?
 
 - Parce-que je ne sais pas si compatible avec ce poison.
 
- Evidemment. Dit-il en grimaçant et en se massant toujours les tempes.
 
- Mangez votre soupe avant qu’elle ne soit froide.
 
- Je vous ai dit...
 
- Que vous n’aviez pas faim... Reprit-elle en finissant la phrase que Jack venait de commencer. Faim ou pas mon colonel, il faut vous réhydrater. Rajouta-t-elle.
 
 - Carter...
 
- S’il vous plait mon colonel, juste un peu. Insista-t-elle en plantant son regard larmoyant dans ses yeux.

Jack savait que Carter avait raison. Il prit sa cuillère et fit l’effort de l’avaler quelques cuillérées de bouillon.

 
Chapitre 3 : Explications
 
Ensuite il se rallongea sur son lit et ferma les yeux, essayant de se détendre pour se reposer. Mais il sentait que son estomac était lourd. Soudain, il ressentit une violente crampe aigue. Il croisa ses bras contre son ventre, puis se recroquevilla, ce qui le soulagea quelques secondes. Mais cette douleur vive reprit de plus belle. Pendant ce temps, Sam ramassa les emballages du repas pour les déposer dans la poubelle, lorsque Jack se leva rapidement de son lit afin de se diriger en courant vers les WC. Il se pencha au dessus de la cuvette des toilettes pour renvoyer tout ce que son estomac contenait. Lorsqu’il sortit de la petite pièce, il s’appuya contre l’encadrement de la porte. Il avait le teint blafard et quelques petites gouttes de sueurs perlaient sur son front, glissant le long de son visage. Samantha, le voyant dans cet état, vint vers lui et voulut l’aider à marcher jusqu’à son lit. Mais Jack ronchonna ne voulant pas que son second l‘aide. Elle l’aida tout de même à se remettre au lit. Tout s’était mit à tourner autour de lui. Son mal de tête était toujours présent et ne cessait de s’intensifier, il ferma les yeux et essaya de penser à autre chose que la douleur qui commençait sérieusement à devenir insupportable. Il finit par s’assoupir. Sam s’installa sur son lit inquiète… inquiète de voir son supérieur dans cet état maladif. Elle se sentait coupable de ne rien avoir pu tenter de faire pour l’aider. Elle fixa un petit moment Jack. Il était en sueur, blanc comme un cachet d’aspirine et de temps en temps, un frisson parcourait son corps. Elle ne cessait de regarder sa montre. Chaque minute qui passait, lui semblait une éternité.
 
[23 :58 :11]
Soudain, un bruit de moteur se fit entendre. Elle se leva et souleva discrètement le fin rideau de la fenêtre afin de voir ce qui se passait sur le parking. Lorsqu’elle vit qu’il s’agissait de l’équipe médicale, elle ouvrit rapidement la porte de la chambre. Les  premières personnes à pénétrer furent le docteur Fraiser et son équipe, puis vint Daniel et Teal’c. Janet alla directement voir le colonel sur son lit et questionna Sam, tout en examinant Jack. Daniel et Teal’c allèrent s’assoir sur une chaise autour de la petite table, qui trônait prêt de la fenêtre.
 
-Que s’est-il passé Capitaine ? Demanda Janet à Sam.

-Nous avons attaqué par quatre hommes masqués et habillés de noir. Ensuite nous nous sommes réveillés dans un entrepôt désaffecté. Deux hommes sont arrivés. L’un d’eux avait une mallette et a sorti une arme de poing Goa’uld.
 
-Où ont-ils trouvé cette arme ? Demanda Daniel surprit.
 
-Je n’en sais rien. Mais ils m’ont demandé de leur dire comment elle fonctionnait. J’ai nié le savoir. Ils ont répondu qu’ils savaient de source sure que j’étais la seule à savoir la faire fonctionner. J’ai continué de nier. Ils ont ouvert une mallette et un des hommes a sortit une ampoule et une seringue, puis il a injecté le poison au colonel.
 
-Capitaine, vous savez ce qu’ils lui ont injecté ?Demanda le docteur Fraiser.
 
-Non, mais je sais quels en seront les effets !
 
-Qui sont ?
 
-Vertiges, troubles de la vue, puis des hallucinations... 12 heures plus tard, des douleurs abdominales, nausées, fièvre... et pour finir, des vomissements et des convulsions, des douleurs insupportables dans tout le corps. Ensuite, ce sera la mort. Mais le sérum peut-être neutralisé par la prise d’un antidote, qui doit être prit au maximum un quart d’heure avant la fin du compte à rebours.
-Pas étonnant que sa tension soit mauvaise. Ses pupilles sont dilatées et il a de la fièvre. Je vais le ramener au plus vite à la base où je pourrai lui faire les examens nécessaires.
 
-Sam ! Pourquoi aviez-vous besoin de nous ? Demanda Daniel.
 
-Je voudrais retourner là-bas pour récupérer l’antidote et je ne peux pas y aller toute seule.
 
Pendant que Daniel posait la question à Sam sur ce qu’il s’était passé, Jack avait sa première hallucination :
 
Samedi [00 :38 :02]
Il avait l’impression de flotter. Les voix autour de lui étaient si familières. Il essaya de se concentrer sur elles. Mais il fut interrompu par un cri… Le genre de cri strident qui lui rappelait de très mauvais souvenirs, et qui le faisait grimacer d’horreur. Il sentit quelque chose lui frôler le pied gauche. Lorsqu’il leva la tête, il vit ce Goa’uld noir aux yeux rouge. Celui-ci ondula lentement le long de sa jambe, ouvrant sa gueule en poussant ce cri strident qui le faisait frissonner de terreur. Voir cet horrible serpent qui grimpait sur lui l’angoissait terriblement. Son cœur s’emballa et sa respiration devint courte et rapide. Cette horrible bestiole continuait de se hisser laissant sur son pantalon des traces gluantes transparentes. Elle avait déjà atteins son ventre. Jack avait les yeux rivés sur elle. Il était tétanisé par ce Goa’uld noir. Tout ce qu’il voulait, c’était que cette affreuse créature disparaisse. Il se mit à agiter ses membres dans tous les sens en hurlant très fort pour la faire décamper, avant qu’elle ne s’introduise en lui. « NOOONNNN !!! Arrêtez là !!!! Enlevez-moi ça !!!! »  Hurla-t-il d’une voix paniquée.
 
Le retour à la réalité fut assez violent. Il se réveilla en sursaut en laissant échapper un cri de frayeur. Les yeux grands ouverts d’effrois complètement paniqué, sa respiration était courte et rapide, son visage d’un teint blafard était baigné de sueur, ce qui reflétait l’angoisse qu’il venait de ressentir face à cette vision d’horreur. Il mit rapidement sa main droite sur sa figure, essuyant la transpiration sur son visage cireux et apeuré.
Durant son hallucination, l’équipe médicale essaya de le maitriser en le maintenant par les bras et les chevilles. Il entendait bien des voix, mais il mit quelques secondes à réaliser qu’il était dans la réalité. Lorsqu’il ouvrit les yeux, sa vue était floue. Tout ce qu’il arriva à distinguer, ce fut un fond blanc devant lui. Au son de la voix, il reconnut celle du docteur Fraiser.
 
 -Colonel... Colonel, vous m’entendez ?
 
 -Doct...eur ? Souffla-t-il doucement tout en posant son regard sur Janet.
 
 -Colonel, comment vous sentez vous ?
 
 -Mais que faites-vous ici ? Demanda-t-il dans un souffle court.
 
 -C’est le capitaine Carter qui nous a contactés.

 -Carter ! Nous n’au...riez pas...dû. Répondit-il en affichant sur son visage une grimace de douleur.
 
 -Vu l’état dans lequel vous êtes, je peux vous dire qu’elle a bien fait. Lui répondit Janet.
 
 - Mon colonel, je n’avais pas le choix ! Je ne pouvais pas vous laisser comme ça. Lui expliqua-t-elle, les larmes aux yeux.
 
 -Je vais vous mettre sous perfusion et vous ramener à la base.
 
 -Euh doc... Bafouilla-t-il doucement essoufflé.
 
 -Oui colonel ?

 -Dites ! Ca ne peut pas attendre d’être à la base.
 
 -Non colonel, cela ne peut pas attendre.
 
 - S’il vous plait...Doc... Je pense avoir eu ma dose... pour la journée. Souffla-t-il la voix tremblante.
 
 -Colonel ! Votre organisme lutte contre ce poison et ses symptômes vont être de plus en plus fréquents. Plus vite vous serez à la base, mieux ce sera. Lui expliqua-t-elle.
 
 -D’accord ! Si je n’ai pas le choix. Admit-ildoucement.

Lorsque Janet voulut installer la perfusion, Jack fixa l’aiguille et souffla essayant de se détendre un minimum. Soudain, son regard commença peu à peu à se teinter de peur. Une peur que jamais l’équipe SG-1 n’avait vue sur le visage du colonel O’Neill. Le cathéter prit l’apparence d’une larve Goa’uld. Il mit immédiatement sa main droite sur son visage, pour enlever cette vision d’horreur... Mais lorsqu’il la retira, l’illusion était toujours là. Celui-ci s’approchait lentement de lui avec son cri strident. « Noooonnnnn !! Ne m’approche pas ! Enlevez-moi c’est horreuuuur !!! » Hurla-t-il en agitant frénétiquement les bras et les mains comme pour se protéger de cette menace extérieure.
Janet et son équipe s’empressèrent de le calmer en lui maintenant les bras le long du corps, pour ne pas qu’il se blesse. Janet tenta de prononcer des paroles censées le calmer.
 
 -Colonel ! Colonel ! C’est moi, le Dr Fraiser !
 
 -Doc ?!  Dit-il en ouvrant de grands yeux affolés, le regard vague et dénué d’expression.
 
-Oui, c’est moi colonel ! Que vient-il de se passer ?
 
Jack retrouva peu à peu une lucidité et réalisa qu’il était dans la chambre. D’un regard, il balaya les recoins de la pièce, puis focalisa sa vision sur le Dr Fraiser.
 
-Je crois que j’ai eu... une nouvelle hallu...cination. Répondit-il en passant une main lasse sur son visage dégoulinant de sueur.
 
-On vous ramène à la base.
 
Janet reprit le cathéter entre ses doigts et l’enfonça doucement dans une veine de la main de Jack. Celui-ci grimaça au contact de l’aiguille. La perfusion étant installée, il fut déposé sur un brancard et transporté dans une véhicule de l’armée pour être conduit à la base.
 
[02 :40 :01]
Quand au trio, Sam, Daniel et Teal’c, ils partirent pour l’entrepôt. Ils arrivèrent prêt de vingt minutes plus tard. De l’autre côté de la rue, juste devant l’entrée du bâtiment, une voiture y était garée et un homme était appuyé contre elle, surveillant la rue.
 
 -Ils ont dû appeler du renfort pour nous rechercher.
 
 -Comment le savez-vous ? Osa demander Daniel.
 
 -La voiture et le type qui sont là n’y étaient pas lorsque nous nous sommes échappés.
 
 -Ce qui veut dire que l’on ne peut pas savoir combien ils sont. Fit Daniel en regardant Sam.
 
 -Exact, répondit Samantha.
 
Teal’c était comme à son habitude égal à lui-même. Il ne faisait qu'écouter, jusqu’au moment où il se mit à courir vers le type. Puis il lui lança une décharge de Zat’nik’tel. L’homme s’écroula immédiatement au sol. Samantha et Daniel n’eurent pas le temps de lui dire non, que Teal’c était déjà dans l’action. Sam et Daniel rejoignirent Teal’c. Le trio pénétra prudemment dans l’entrepôt Zat’nik’tel à la main pour Daniel et Teal’c. Sam, quant à elle, avait une arme à feu. Celle qu’elle avait récupéré des malfrats qui les avaient pris en otage. Ils se séparèrent afin de couvrir plus d’espace, Sam et Daniel partirent ensemble et Teal’c partit à l’opposée.
 
 -Teal’c ! Soyez prudent ! Avertit Daniel à voix basse.
 
 -Je le suis toujours Daniel Jackson. Répondit faiblement le jaffa.
 
Daniel fit un signe de tête affirmatif à Teal’c avant que celui-ci s’éloigne d’eux. Sam et Daniel arrivèrent dans la pièce. Celle-ci était sombre. Seule la faible lumière venant du lampadaire de la rue passait par la petite fenêtre sale. Le faible éclairage lassait juste entrevoir la table et les deux chaises qui trônaient encore au milieu de la vaste pièce. L’archéologue et la militaire s’approchèrent de la table. Ils aperçurent la mallette. Au moment d’ouvrir celle-ci, un coup de feu du fond de la salle se fit entendre. Le projectile heurta violemment le corps de l’un des deux amis…

Chapitre 4 : Les renforts
 
[03 :01 :05]
Sous l’effet de l’impact, Sam s’écroula sur le béton dur et glacé. Le projectile pénétra profondément dans son épaule droite déchirant sur son passage le muscle et les veines qui se mirent à saigner. Une grimace de douleur se figea sur son visage alors que la douleur intense ankylosait tous ses muscles et l’obligèrent à fermer les yeux pour régulariser sa respiration qui était devenue irrégulière. En effet les battements de son cœur s’étaient accélérés et en un geste rapide, elle porta rapidement sa main gauche sur la plaie. Elle sentit alors quelque chose de chaud et humide, couler aux travers de ses doigts.
 
« Arghhhhhh !!!!» 
 
Ayant assisté à la scène et non loin de son amie, Daniel se précipita rapidement vers le corps de Sam, horrifié par la situation. Il s’agenouilla à ses côtés et posa sa main sur son avant-bras, ne sachant pas comment ne pas lui faire de mal.
 
- Saaammm !!!
Quant à l’homme qui avait tiré, il s’approcha de Daniel et Sam, un fin sourire sur les lèvres, fier de ce qu’il venait d’accomplir.
 
- Non mais vous êtes malade !  Pourquoi vous avez tiré ?
 
Protesta Daniel en fixant l’homme, qui avançait vers eux.
L’homme ne répondit pas et toisait du regard les deux individus devant lui. Puis dans un hurlement, il leur dit :
 
- La ferme et asseyez vous ! Leurs ordonna-t-il autoritairement en leur présentant d’un geste les deux chaises devant eux, tout en les tenant en joue avec son arme.

Daniel aida Sam à se relever. La jeune femme gémit sous la douleur alors qu’elle lançait un regard noir à l’homme qui lui avait tiré dessus. La douleur était de plus en plus forte et elle tentait de maintenir son épaule contre elle pour alléger sa souffrance. De son côté, Daniel la soutint contre lui et l’aida à prendre place sur l’une des chaises. L’homme lança ensuite trois colliers de serrage à Daniel afin qu’il lie les mains et les pieds de Sam à la chaise. Daniel s’exécuta.
 
- Attache-là ! Ordonna l’homme en visant toujours les deux membres de SG-1 de son arme.

L’archéologue s’exécuta en fixant l’homme d’un regard noir, alors qu’il commença par prendre les mains de son amie afin de les mettre dans son dos.
 
- Je suis désolé Sam. Grimaça t-il, sachant que lui mettre les mains derrière le dos lui feraient mal.
 
« Arghhhhhh !!!!» Laissa échapper la jeune femme en fermant les yeux, ignorant ainsi le vertige qui l’avait prise par la violente douleur qu’elle ressentait.
 
Sam regarda Daniel et lui fit un signe de tête affirmant qu’elle comprenait qu’il n’avait pas le choix. Une larme glissa lentement le long de la joue de Sam. Lorsque Daniel eut fini d’attacher les chevilles de Sam. L’homme fit un geste avec son arme, lui indiquant qu’il devait aller s’assoir sur l’autre chaise. Daniel s’exécuta et l’homme s’avança vers lui pour l’attacher à son tour. L’agresseur prit son téléphone portable et appela son camarade en renfort. Son acolyte étant dans le bâtiment, il arriva en seulement quelques minutes. Une fois dans la pièce, il ferma la porte à clé.
Teal’c se trouvait dans une salle à l’étage ne s’était pas rendu compte qu’il avait été suivi par un associé de l’homme qui avait prit en otage Sam et Daniel. En effet, au moment où le coup de feu avait retenti, l’homme ferma la porte de la chambre à clé. Quand le coup de feu retentit, Teal’c s’arrêta net et fit demi tour. Mais au moment de sortir de la pièce, il actionna la poignée et celle-ci resta fermée. Il s’acharna quelques secondes la poignée de la porte pour essayer de sortir. Voyant que celle-ci ne céda pas, il prit la décision la défoncer. Il recula jusqu’au fond de la pièce et se mit à courir en direction de celle-ci. Sous l’effet de l’action, la porte se brisa au niveau des gonds et tomba au sol. Il sortit rapidement de la chambre et descendit les marches quatre à quarte avant de longer le couloir. Il ouvrit prudemment chaque porte qu’il trouvait sur son passage, espérant trouver ses deux amis.
 
- Alors capitaine Carter, toujours pas envie de nous dire comment fonctionne cet objet alien ?
 
-  Je... ne sais... pas ! Répondit-elle dans un souffle alors qu’elle souffrait terriblement.
 
 - Pourquoi vous ne la croyez pas ?
 
- Parce-que nous savons de source sûre qu’elle sait.
 
- Eh qui sont vos sources ? Osa demander Daniel.
 
- C’est moi qui pose les questions Dr Jackson ! Répondit-il autoritairement.

- Euh...Comment connaissez-vous mon nom ? Osa-t-il demander timidement.
 
- Je le sais, c’est tout. Alors toujours pas envie de coopérer ?
 
- Mais qui êtes-vous ? Lança Sam essoufflée.
 
- Ça ne vous servirait à rien de le savoir capitaine Carter. Lui répondit-il en s’approchant de son visage, un sourire maléfique sur le visage.
 
Le deuxième homme était debout devant la table. Il fit le tour de celle-ci et s’approcha de Daniel en agitant son arme devant l’archéologue, afin de le menacer.
 
- Nous voulons juste savoir comment fonctionne cet objet ! Et vous seule, avez la réponse. Alors arrêtons de jouer au Ping-pong en se renvoyant la balle et dites-nous ce que nous voulons savoir ! Ordonna l’homme furieux et commençant à perdre patience.

- Vous êtes vraiment sourd !? Lança Daniel furieux, en fixant l’homme dans les yeux. Soudain Sam hurla.
 
« Arghhhh !!!!»
 
Daniel tourna immédiatement la tête vers elle, et vit que l’homme appuyait sur sa blessure. La rage montait en lui. Comment pouvait-il encore oser lui faire du mal ? Il tenta de défaire ses liens afin de porter secours à son ami, mais c’était impossible. Les liens étaient trop serrés. Il fit la seule chose qu’il lui était possible de faire : Leur hurler dessus.
 
- Arrêter ça ! Hurla Daniel furieux.
 
- Répondez à la question ! Cria l’homme, rouge de colère.
 
L’homme, près de Sam, relâcha la pression sur l’épaule du capitaine. La jeune femme souffla, soulagée qu’il la laisse enfin alors qu’elle haletait sous la douleur. Cette dernière était devenue bien plus forte avec la pression exercée quelques secondes auparavant. Mais la main du type était toujours en position, près de son épaule et attendait une réponse positive de Daniel.
 
- Mais puisque l’on vous dit qu’on ne sait pas ! Cria Daniel.
 
La réponse n’étant pas satisfaisante, l’homme à côté de Sam pressa une nouvelle fois sa blessure. Sous la pression exercée, elle poussa un hurlement terrifiant, qui glaça le sang de Daniel.
 
« Arghhh ! Arrê…ter ! Souffla-t-elle.
 
Une large grimace essuya son visage avant qu’elle ne tente de reprendre son souffle. Mais l’homme appuyait toujours alors qu’elle gémissait et que la douleur était de plus en plus insoutenable. Les larmes roulaient le long de ses joues, ne sachant pas si elle pourrait s’en sortir.
 
- Arrêter ! S’il vous plait ! Arrêtez de lui faire mal ! Je vais vous le dire. Cria Daniel d’une voix paniquée.
 
- Daniel ! Hurla Sam dans un souffle alors que l’homme appuyait toujours.
 
- Je ne vais pas vous laisser souffrir sans réagir.
 
-Daniel !  Non ! Souffla la jeune femme, les larmes aux yeux.

- Bien, je vous écoute. Dit l’homme en souriant et retournant vers la table.
 
Daniel déglutit, puis regarda Sam avant de donner une mauvaise réponse à ses deux malfrats. Il pensait ainsi gagner du temps pour que Teal’c intervienne et ne les aide. Sam allait de plus en plus mal et il se devait de faire quelque chose pour que ses types la laissent tranquille et qu’elle puisse reprendre son souffle avant une éventuelle prochaine attaque.
 
-  Alors Dr Jackson j’attends !
 
- C’est effectivement une arme alien, elle sert à sonder l’esprit.
 
- Le capitaine Carter peut-elle nous montrer comment elle fonctionne ?
 
- Non, elle ne pourra pas !
 
- Et pourquoi ça ?!
 
- Parce que cette arme ne fonctionne qu’avec l’ADN d’une race d’alien «Les Goa’ulds. »
 
- Alors pourquoi notre patron nous a certifié qu’elle pouvait le faire fonctionner ?

- Je n’en sais rien, il a peut-être été mal informé. Répondit doucement Daniel d’air légèrement moqueur.
 
- Ben voyons, vous croyez franchement qu’il a été mal informé ?
 
- Pourquoi pas ? L’erreur est humaine. Répondit Daniel, peu sur de lui.
 
-  Mon patron !  Lança l’homme la rage dans les yeux et fixant Daniel  Avant de stipuler des choses, il a fait des recherches ! Donc s’il dit que le capitaine Carter est capable de faire fonctionner cet objet… c’est qu’elle doit pouvoir le faire ! 
 
- Vous êtes idiot ou vous le faite exprès, regardez là, elle est loin d’avoir une tête d’alien. Lança Daniel furieux.
 
- Vous ne me ferez pas changer d’avis docteur Jackson ! Cracha l’homme en attrapant l’objet sur la table afin de l’enfiler sur une des mains de Sam.
 
Il lui détacha la main du côté blessé et lui mit l’appareil sur sa main. Lorsque l’homme la détacha Sam gémit de douleur, elle avait beau serré les dents pour ne pas hurlé, la douleur était insupportable, elle laissa échappé un crie étouffé de douleur. Puis l’homme lui ordonna de la faire fonctionner« Maintenant, mettez-là en route… IMMEDIATEMENT ! »
 
- Arrêter ! Laissé là tranquille ! Vous ne voyez pas qu’elle souffre ! Comment voulez vous qu’elle le fasse fonctionner dans son état ! Hurla Daniel furieux.
 
Sam ne pu faire fonctionner l’objet alien, elle était de plus en plus affaiblie par le sang qui coulait de sa blessure et ne se sentait vraiment pas bien.
 
- Alors Capitaine Carter J’attends !
 
- Allez au diable ! Cracha-t-elle dans un souffle court.
 
- Vous ne voyez pas qu’elle n’a pas la force nécessaire ! Grogna Daniel ne supportant plus de voir souffrir Sam. C’est à ce moment là que Teal’c arriva pour les secourir.
 
 [03 :45 :28]
Teal’c, qui avait entendu les cris de Sam et Daniel, avança en courant vers ses hurlements. Lorsqu’il arriva devant la porte, il tenta de l’ouvrir, mais cette dernière resta fermée. Les deux malfrats entendirent le bruit de la poignée, et l’un des deux se dirigea vers elle. Il tira deux coups de feu en direction de la porte. Teal’c, de l’autre côté, recula contre le mur afin de ne pas recevoir une balle. Les bruits de tir ayant cessés, Teal’c défonça la porte à grand coup de pied. Mais celle-ci ne céda pas comme il l’avait espéré. En effet, cette dernière cassa en son milieu laissant un trou de la taille de son pied. Teal’c réitéra son geste et la porte se fracassa cette fois-ci en morceau. Les deux malfrats se dirigèrent en courant vers la porte en pointant leurs flingues. Mais avant qu’il n’ait eut le reflexe de tirer, Teal’c leur lança rapidement une puis deux décharge de Zat-nik-tel. Les deux hommes s’écroulèrent lourdement sur le sol. Teal’c se précipita vers Sam et Daniel, puis les détacha. Une fois libéré, Daniel aida Sam à marcher. Teal’c emporta la mallette et le trio partit de l’entrepôt. Ils retournèrent dans la chambre du motel.
Pendant le trajet, Daniel et Teal’c soutinrent Sam pour l’aider à avancer. A chaque pas qu’ils faisaient, une douleur lancinante se faisait ressentir. Elle serrait les dents et grimaçait à chaque fois. Une fois sur place, Teal’c posa la mallette noire sur la table, puis les deux hommes aidèrent Sam à s’assoir sur le lit. Daniel se dirigea dans la salle de bain afin de prendre de quoi panser la plaie de son amie. Quant à Teal
’c, il retourna près de la table, et ouvrit la mallette. Il fut extrêmement surpris de ce qu’il y trouva...
Chapitre 5 : L’antidote 
 
[04 :11 :58]
Sam avait enlevé sa veste de cuire noire, afin que Daniel puisse lui apporter les premiers soins, juste après s’être allongée un court instant, avant que Daniel arrive une serviette de toilette à la main. Il s’installa sur le lit juste à côté de Sam et entreprit les soins.
 
-Asseyez-vous. Lui dit-il en l’aidant à se relever « Il faut arrêter l’hémorragie.» Reprit-il le regard compatissant.
 
-Je sais. Répondit-elle en grimaçant.
 
Daniel appliqua doucement la serviette de toilette sur la blessure et appuya fortement pour arrêter l’hémorragie. Sous l’effet de la pression exercée, Sam baissa légèrement la tête qu’elle mit sur le côté et serra les dents en gémissant.
Devant la table, Teal’c ouvrit de grand yeux. A la tête déconfite de celui-ci, Daniel s’inquiéta.
 
-Teal’c ? Que se passe-t-il ?
 
- La mallette est vide.
 
- Quoi ? Comment ça, elle est vide ? Souffla Sam paniquée en se levant aussi vite qu’elle le put du lit pour rejoindre Teal’c.

Mais elle eut un vertige, qui l’obligea à se rassoir. Daniel soutint Sam pour ne pas qu’elle tombe sur le sol, puis il se précipita auprès de son ami.
 
-Il faut absolument le retrouver ! Souffla-t-elle anxieuse.
 
 L’idée qu’on ne puisse pas sauver Jack, parce que l’antidote n’était pas là, l’inquiétait au plus au point. Elle réfléchissait déjà à un plan pour le récupérer.
 
- Comment va-t-on faire ? Demanda Daniel.
 
-Je vais y retourner. Fit Teal’c.
 
-Tout seul ? Demanda Daniel surprit.
 
-Oui. Le capitaine Carter ne peut pas y retourner et il faudra quelqu’un pour rester auprès d’elle.

- Je viens avec vous Teal’c ! Souffla Sam.
 
- Sam ! Ce n’est pas raisonnable ! Dit Daniel inquiet Vous blessure est trop importante pour que vous preniez le risque de vous y rendre !
 
- Daniel Jackson a raison, capitaine Carter ! Vous devriez rester ici et vous reposer ! Vous ne pourriez pas faire grand-chose avec une telle blessure !
 
-Je ne resterai certainement pas ici à ne rien faire sachant que le colonel O’Neill se bat actuellement entre la vie et la mort ! Déclara la jeune femme furieuse Je viens avec vous et ce n’est pas négociable !
 
- Sam ! Vous ne pouvez pas y aller ! Vous vous rendez compte, si Jack apprend qu’on vous a laissé y aller avec une balle dans l’épaule, il va nous tuer ! Dit Daniel dans l’espoir de convaincre son amie.
 
- Mais le colonel O’Neill n’est pas là que je sache ! Dit Sam Et étant la seule militaire présente en ses lieux, c’est moi qui suit en charge de la mission ! Le sujet est clos !
 
Allons-y maintenant ! Dit-elle autoritairement en attrapant de sa main valide sa veste.
 
- Saaaaaam ! Râla Daniel mécontent qu’elle puisse se mettre en danger ainsi.
 
-J’ai dit… on y va ! Gronda la jeune femme en toisant ses deux amis du regard et quittant la pièce en première.
 
[04 :33 :44]
Daniel et Teal’c voulurent l’empêcher. Mais trop tard, Sam avait déjà passé la porte. Les deux compagnons n’avaient pas d’autres choix que de la suivre. Daniel s’était mit à droite de Sam et Teal’c, à sa gauche. Le trio avança et traversa la rue après avoir regardé de chaque côté. Ils pénétrèrent de nouveau dans l’entrepôt. Cette fois-ci, ils restèrent ensemble. Ils scrutèrent l’endroit et avancèrent prudemment, guettant le moindre bruit.
Quant aux deux malfrats, leur réveil était imminent. L’un des deux commença à bouger un bras et porta sa main sur son front en se mettant assis. Il avait mal à la tête. Il se releva ensuite du sol froid et se dirigea vers son collègue encore étendue et entreprit de le réveiller. Une fois sur pied, l’un des deux kidnappeurs fouilla dans sa poche droite de sa veste et constata que l’antidote était toujours à la même place.
Le trio, quant à lui, continuait en direction de la pièce. Lorsqu’ils entrèrent dans la salle, ils virent les deux hommes qui les aperçurent et pointèrent immédiatement leurs armes sur notre petit groupe. Teal’c et Daniel braquèrent leur Zat’nik’tel.
 
 - Le trio est de retour ! Vous avez oubliez quelque chose ? Ironisa-t-il.

 - Où se trouve l’antidote ? Demanda Teal’c le regard menaçant, pointant son zat sur l’homme.
 
 - Il n’était pas dans la mallette ? Oh comme c’est dommage !
 
 - Où-est-il ? Insista une deuxième fois Teal’c.

 - Il est en sécurité, bien caché là où vous ne pourrez jamais le trouver.
 
 - Je commence à perdre patience. Affirma Teal’c.
 
 - D’accord ! C’est donnant, donnant, l’antidote contre l’info que je vous ai demandée. Ah mais c’est vrai vous ne pouvez pas, votre capitaine est trop faible pour faire fonctionner cet objet.
 
 - Ok ! Je veux bien vous montrer ! Fit Sam essoufflée.
 
 - Vous voulez vous sacrifier ? Demanda Daniel stupéfait.
 
 - Daniel ! Nous avons plus le choix. Il faut agir vite pour sauver le colonel !
Fit-elle en fixant Daniel d’un regard larmoyant.

 - Sam non ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
 
 - C’est ma décision, et sans l’antidote, le colonel est condamné ! Lui répondit-elle autoritairement.

 - Et vous croyez que Jack sera content lorsqu’il apprendra que vous vous êtes sacrifiée pour lui entre les mains de ses malfrats ! Insista Daniel, essayant de la faire changer d’avis.
 
 - J’en doute Daniel Jackson ! Intervint le jaffa.
 
 - Alors admettons que je vous donne l’antidote, quelle garantie vous me donnez ? Reprit l’un des malfrats.
 
 - Vous laissez mes deux amis partir avec l’antidote, et en échange je reste pour vous aidez à comprendre le fonctionnement de cet objet alien.
 
 - Sam non ! Protesta Daniel.
 
 - Daniel s’il vous plait ! Je le fais pour le colonel O’Neill ! L’implora-t-elle.
 
 - Sam ! Soyez raisonnable ! Insista-t-il.
 
 - Je le suis Daniel ! Je le suis ! Si je ne le fais pas, le colonel mourra… Je refuse d’avoir cela sur ma conscience ! Ma décision est prise ! Rétorqua-t-elle.
 
Le malfrat demanda à son coéquipier d’aller dans la voiture afin d’y récupérer l’appareil extraterrestre. Quand à l’antidote, il était dans la poche du ravisseur. Sous les regards des trois personnes, l’homme sortit de sa poche un petit sac dans lequel il y avait une ampoule contenant un liquide transparent vert. Daniel, Sam et Teal’c furent très étonnés. L’autre malfaiteur arriva avec une sacoche de cuire de couleur marron et la posa sur la table et en sortie l’arme de poing Goa’uld. Puis il ordonna à Sam de le mettre et de le faire fonctionner. Elle refusa tant que Daniel et Teal’c n’était pas en possession de l’antidote et qu’ils n’étaient pas partis pour la base. L’homme hésita un petit moment avant de donner l’antidote à Daniel. Celui-ci le prit et fixa Sam d’un regard, qui en disait long sur ce qu’il pouvait penser de ce plan que Sam avait mit au point pour sauver Jack. Comment pouvait-elle leur faire ça ? Comment allait-elle faire fonctionner l’arme alien avec une blessure par balle à l’épaule ? Et surtout comment allait-il annoncer à Jack que ce plan pour le sauver était la décision du capitaine Carter et que rien de ce qu’il n’aurait dit, ne l’aurait fait changer d’avis. C’est à contre cœur qu’il quitta l’entrepôt accompagné de Teal’c.
 
[04 :59 :55]
Sam les regarda partir, jusqu'à ce que la porte de la pièce se ferme… la laissant seule avec ses deux sales types. Avant que Sam n’affronte les visages des deux ravisseurs, ses yeux se remplirent de tristesse. Puis elle versa une larme qui glissa long de sa joue, jusqu’au creux de ses lèvres. Elle reprit ensuite ses esprits et respira profondément avant de tourner la tête, et affronta le regard noir de ses hommes. L’un d’eux lui lança violemment l’arme alien. Dans un mouvement rapide elle l’attrapa avec son bras blessé. Mais la douleur qu’elle ressentit au moment où elle le réceptionna avait été si forte, qu’elle lâcha prise. Dans un fracas métallique, l’arme de poing Goa’uld tomba sur le sol. Sam n’eut pas le reflexe de ramasser l’arme. Elle s’autorisa à prendre quelques secondes pour reprendre une respiration normale, puis elle se baissa et l’empoigna. Pas un des deux hommes ne l’avait aidé. A vrai dire, ils la regardaient avec un sourire maléfique sur les lèvres, comme si ce qu’ils voyaient était jouissif, ça l’était certainement pour eux deux. Voir le comportement de ces deux bouffons en costume noir, Sam pensa « Surtout ne m’aidez pas ! » Puis elle les fixa un long moment d’un regard menaçant, leur faisant ainsi comprendre qu’elle était mécontente. Une fois l'objet alien dans sa main, elle l’enfila avec beaucoup de difficulté, chaque tentative de mouvement la faisait grimacer de douleur. Elle avait une respiration saccadée par la douleur lancinante qu’elle ressentait, elle tentait de ne pas leur faire voir qu’elle souffrait. Elle s’autorisait juste à serrer les dents. Elle mit un certain temps avant de pouvoir installer cet appareil à son poignet. Une fois celui-ci mit, elle dévisagea les deux hommes devant elle. A cet instant, elle n’aurait souhaité qu’une seule chose leur faire subir le châtiment qu’ils méritaient. L’idée de leur ramollir le cerveau avec l’arme Goa’uld n’aurait été que justice. Elle décida alors de mettre son bras en avant et de viser l’un des deux hommes... Ils furent mécontents et le firent savoir à Sam en lui infligeant une violente gifle, qui lui fit perdre l’équilibre...
Quant à Daniel et Teal’c, ils étaient sur le point de rejoindre la voiture. Pendant le trajet du retour, Daniel n’avait cessé de regarder derrière lui, espérant que Samantha se soit échappée et qu’elle serait là avec eux. Mais ce ne fut pas le cas. Il était temps qu’ils rejoignent la base pour sauver Jack. C’est angoissé que Daniel s’installa derrière le volant, Teal’c prit la place du passager. Daniel mit le contact et les deux amis partirent en direction la base de Cheyenne Mountain.
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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 19:27
Chapitre 6 : Sur la route de la base.
 
[04 :11 :02]
Pour arriver à la base, il y avait environ  une heure et demie de route. Jack était allongé sur le brancard. Il se sentait de plus en plus fatigué, il avait l’impression que sa tête allait exploser. Il ressentait une chaleur interne qui commençait à devenir insupportable. De temps en temps il se mettait à tousser, le genre de toux que Janet, n’aimait pas entendre, car cela ne présageait rien de bon pour son patient.  Jack était vraiment mal en point, il avait du mal à respirer au point que le docteur Fraiser l’avait mis sous oxygène, Jack avait encore ronchonné à l’idée d’avoir un masque sur le visage. Savoir trouver les mots juste avec le colonel O’Neill relevait de l’impossible, c’est pour ceci que Janet insista avec autorité pour qu’il accepte. Il n’était vraiment pas un modèle idéal de patient. Toujours à vouloir sortir de l’infirmerie contre avis médical, mais là, au vue de la situation dans laquelle il se trouvait, il n’avait pas d’autre choix que de faire ce que lui disait le docteur, d’accord ou pas. Jack avait fini par s’assoupir et s’endormir, le Dr Fraiser surveillait quasiment toutes les cinq minutes les constantes du colonel O’Neill. Au bout d’un quart d’heure de route Jack se mit à agiter les bras et les pieds, son corps se contorsionna en grimaçant et criant de douleur. Jack ouvrit soudainement les yeux en sursautant, comme s’il se réveillait d’un cauchemar et souffla puis reprit sa respiration comme quelqu’un qui venait de sortir de l’eau avec la sensation qu’il allait étouffer. Elle essaya de le calmer.
 
- Eh, eh, tout va bien colonel, respirez, respirez lentement.
 
- J’ai chaud ! Lui dit-il essoufflé.
 
- Je sais mon colonel, je vous ai déjà donné un analgésique il y a un quart d’heure, mais ça ne semble pas faire effet comme je l’aurais souhaité. Lui signifia-t-elle en lui remettant le masque à oxygène sur le visage.
 
- Je suis obligé de garder ce machin sur la bouche ? Osa-t-il lui demander la voix lasse.
 
 - Colonel on en a déjà parlé tout à l’heure et vous savez que c’est indispensable pour vous aider à respirer.
 
- Je sais... mais ça me gène. Souffla t-il doucement.
 
- Même si c’est gênant, vous n’avez pas le choix il faut que vous le gardiez.
 
- Merci beaucoup pour ces explications docteur ! Grogna-t-il mécontent.
 
Le colonel O’Neill essaya de se détendre malgré les crampes d’estomac et les douleurs incessantes qu’il ressentait dans tout son être, il aurait voulu hurler, mais pourquoi faire, cela n’aurait pas empêché la douleur de partir, mais au contraire celle-ci ce serait intensifié encore plus. Il ne lui restait qu’une chose à faire, respirer profondément et penser à quelque chose d’agréable. Jack avait enfin réussi à s’endormir paisiblement depuis environ vingt minutes. Janet était soulagée que sa fièvre se soit arrêtée de grimper, elle s’est enfin stabilisée à 39°. Elle était impatiente d’arriver à la base, pouvoir lui faire des examens sanguins était primordiale si elle voulait savoir quelle substance toxique lui avait été injectée. Plus vite elle le saurait plus vite elle pourrait agir avec les bons médicaments. Soudain Jack ouvrit les yeux  et fixa le plafond de l’ambulance, sa respiration se fit de plus en plus saccadée et il se mit à transpirer, une nouvelle hallucination venait ainsi de faire son apparition.
 
 [04 :37 :15]
Tout était flou, il se frotta les yeux pour essayer d’y voir mieux, mais tout n’était que brouillard. Cette purée de pois blanchâtre, l’empêchait de voir où il se dirigeait et il essaya de se rappeler la dernière chose qu’il avait faite, mais le mal de tête qu’il ressentait l’empêchait de réfléchir. Il lui fallut quelques secondes avant de pouvoir se rappeler qu’il était dans l’ambulance en partance pour la base de Cheyenne Mountain et qu’il était très mal en point à cause d’une injection, d’ailleurs plusieurs images de ce qui c’était passé se succédèrent dans sa tête. Il s’arrêta un instant pour évaluer la situation. Il se sentait faible et nauséeux. Malgré son état il continuait d’avancer lentement, mais il n’y avait que du brouillard à perte de vue. Soudainement il entendit un sifflement.
- Il y a quelqu’un ? Demanda-t-il en faisant un tour sur lui même.
 La panique se fit sentir, son cœur s’emballa et sa respiration se fit plus courte et plus rapide, il se mit à courir dans cet épais brouillard, il n’y voyait rien, mais continuait de courir, jusqu’au moment où il s’étala dans une flaque visqueuse et gluante, d’une couleur verdâtre. Lorsqu’il releva la tête il se retrouva nez à nez avec des larves Goa’ulds, horrifié il recula mais une de ces bestioles lui sauta à la gorge, dans la panique la plus totale, il hurla et gesticula autant qu’il lui était possible pour ne pas être assimilé par une de ces créature aussi répugnante que malfaisante, puis il se réveilla en sursaut et en sueur ouvrant des grands yeux d’effrois en hurlant «Ahhhh !!!  Dégage sale bêteee  ! »
 
Quant au docteur Fraiser, voyant la réaction de Jack elle ordonna  au chauffeur de s’arrêter sur le bord de la route. Le véhicule stoppa, Janet essaya avec son équipe de le métriser, mais ce fut peine perdue Jack était vraiment trop agité pour le calmer, elle fut obligé de lui injecter une dose de calment pour l’aider, Jack s’apaisa quelques secondes plus tard. Lorsqu’il se réveilla, Jack grelottait, il avait terriblement froid, Janet lui avait mit une couverture, pour l’aider à se réchauffer.
 
- Docteur, J’ai froid ! Fit-il la voix tremblante.
 
- Je sais colonel, c’est du a votre fièvre qui est remonté. Vous avez 40°.
 
- Pourquoi nous nous sommes arrêtés ?

- Vous avez eu encore une vision et vous étiez en train de faire des convulsions.
 
- Des nou...velles de l’équi...pe ? Souffla-t-il doucement en grelotant.
 
- Non, mais j’aimerais bien en avoir. Lui répondit-elle en regardant sa montre.
 
- J’espère qu’ils n’ont pas eu de soucis. Répondit-il d’une voix lasse en se blottissant dans la couverture.
 
- Moi aussi colonel, moi aussi.

 

[04 :50 :30]
Dix minutes plus tard les portes de l’ambulance se refermèrent, puis celle-ci reprit la route. Janet était assise à surveiller de très prêt Jack qui grelotait encore et était toujours emmitouflé dans la couverture. Comme un enfant qui était pressé d’être arrivée au camping, Janet Fraiser étant des plus inquiètes pour son patient, demanda au chauffeur s’il y en avait encore pour longtemps de trajet, l’homme au volant lui indiqua  qu’il y en avait encore pour une trentaine de minutes avant d’arriver à la base. Elle le remercia en regardant sa montre, elle avait l’impression que le temps était figé. Dix minutes plus tard Jack sentit une chaleur irradiée tout son être, il se mit à transpirer puis survint une violente douleur au niveau de son estomac.
 
- Docteur, je crois que je vais vomir. Souffla-t-il paniqué en se tenant le ventre.
 
- Chauffeur arrêtez le véhicule ! hurla-t-elle, tout en débranchant la perfusion de Jack.

 Le véhicule s’arrêta rapidement sur le bas côté de la route. Janet aidé de ses deux infirmières, aida Jack à descende de l’ambulance. A peine était-il descendu qu’il se pencha sur l’herbe qui bordait la route et renvoya que du liquide, il avait l’impression qu’un poignard lui raclait l’estomac, la douleur était si forte, qu’il posa sa main droite sur son ventre, ensuite il se releva, mais il fut prit d’un vertige et tomba à genoux. Janet qui n’était pas loin l’aida à se remettre debout. Jack la regarda, il avait le teint blafard et semblait épuisé. Ils l’aidèrent à remonter dans l’ambulance, puis Janet remis la perfusion en place. Elle empoigna la trousse de secours et prit une lingette qu’elle appliqua sur le visage de Jack, au contact de celle-ci il senti un frisson parcourir son échine. Il se sentait vidé de toute énergie et il avait la gorge en feu, si bien qu’il se mit à toussoter.
 
- Docteur, J’ai la gor...ge qui... me brû...le. Lui dit-il en toussotant.
 
- C’est du à votre vomissement, je vais vous donner un peu d’eau. Répondit-elle en versant un peu d’eau dans un gobelet en plastique blanc.
 
Le docteur Fraiser lui fit avaler à l’aide d’une paille pour qu’il boive par petite gorgées. Une fois qu’il eu fini d’avaler son eau, Janet injecta un anti vomitif dans la perfusion, de cette façon elle était sur qu’ils ne s’arrêteraient plus durant le reste du trajet. Du moins c’est ce qu’elle espérait, car la tension du colonel O’Neill était très mauvaise et la fièvre avait reprit du service. Quant à Jack, la douleur de son estomac ayant quasiment disparue, il ferma les yeux et s’endormi paisiblement. Janet espérait qu’il reste endormi jusqu'à l’arrivée à la base.
 
 - Chauffeur ? Interpella Janet.
 
 - Oui docteur. Répondit-il.
 
 - Combien reste-il de trajet ?

 - Nous arriverons dans environ dix bonnes minutes madame.
 
 - Merci.
 
Jack dormait paisiblement sa fièvre avait légèrement baissé et s’était stabilisée à 38,8° même si il avait le teint pâle et qu’il avait parfois des soubresauts, il avait l’air paisible et elle espérait que cela allait durer jusqu'à ce qu’il arrive à la base.
 
 [05 :18 :07]
Le bitume défilait sous les roues de l’ambulance lorsque celle-ci ralentie au niveau de l’entrée de la base, le chauffeur montra sa carte puis le militaire lassa entrée le véhicule. Celui-ci s’engouffra dans le tunnel et s’arrêta devant une grande porte d’ascenseur. Jack fut conduit immédiatement à l’infirmerie. Il fut installé sur un lit puis branché à plusieurs appareils, le docteur Fraiser lui fit un examen plus approfondit et fit une prise de sang. Elle avait hâte de savoir quel cocktail on lui avait injecté. En attendant les résultats elle se présenta au bureau du général Hammond. Elle frappa à la porte du bureau.
 
 - Entrez.
 
 - Bonjour mon général.

 - Alors docteur, comment va le colonel O’Neill ?
 
 - Le colonel O’Neill a été empoisonné et n’est pas au mieux de sa forme !
 
 - Par quoi a-t-il été empoisonné ?

 - Je ne sais pas, je n’ai pas encore les résultats. Mais ce que je peux vous dire c’est que tout son corps est totalement déréglé, il a de la fièvre, des maux de tête et d’estomac et des hallucinations assez violentes. Il y a beaucoup de chose qui peuvent provoquer ce genre de symptôme, comme du venin d’araignée ou de serpent ou encore des plantes toxiques.
 
- Des nouvelles du reste de l’équipe ?
 
- Non, mais ils nous appellent dès qu’ils ont l’antidote.
 
- Bien docteur, vous pouvez disposer.
 
Le docteur fraiser sorti du bureau du général puis retourna auprès de son patient. Arrivée sur place, une infirmière l’interpella et lui donna un dossier où il y avait les résultats sanguins du colonel O’Neill. Lorsqu’elle ouvrit le dossier elle fut stupéfaite des résultats. Le mélange qui avait été injecté au colonel O’Neill, était dés plus toxique pour la santé. Ce poison était à base des plantes les plus nuisibles de la planète. Aux vues des mauvais résultats sanguins du colonel O’Neill, il était temps que le reste de l’équipe SG-1 revienne avec l’antidote. La vie du colonel O’Neill était véritablement en danger. Elle décrocha alors le téléphone et informa le général Hammond.
 
- Mon général.
 
- Oui je vous écoute Docteur, quelles sont les nouvelles ?
 
- Pas très bonnes mon général. Le mélange qui lui a été administré est  composé de plantes toxiques, je peux à la rigueur éliminer quelques substances de son sang, mais pour d’autres je ne pourrais que soulager les symptômes. Si l’équipe ne revient pas au plus vite avec l’antidote, nous le perdrons.
 
- Combien de temps lui reste-t-il ?
 
- D’après ce que le capitaine Carter m’a dit, il lui reste environ 38 heures et sous réserve que ces malfrats est dit la vérité.
 
- Faites ce que vous avez à faire Docteur.
 
- Bien général. Dit-elle en raccrochant le combiné.
 
Janet Fraiser retourna alors auprès de son patient et lui administra les médicaments nécessaires afin d’éliminer certaines substances toxiques.

Chapitre 7 : Imprévu
 
[05 :45 :12]
Daniel et Teal’c étaient sur le point de rejoindre la sortie de la route 207A vers Lincoln St/ Broadway lorsqu’ils virent que l’horizon menaçait d’être couvert par d’imposants nuages gris. Le vent s’était d’ailleurs mit à souffler par de légères rafales. Malgré ce temps menaçant, Daniel roulait pied au plancher. Le bitume défilait à vive allure sous les roues de la voiture de l’archéologue. De temps en temps, il jetait un regard au ciel qui était devenu très noir, ce qui ne présageait rien de bon. Il était clair qu’une violente tempête approchait. La pluie commençait à tomber violemment. Cette tempête avait des allures apocalyptiques. Cet orage, d'une rare violence, bombardait le ciel d'éclairs, et déversait des trombes d’eau, ce qui forma sur la route, un nuage de brouillard. La visibilité était devenue quasiment nulle. Daniel enclencha les essuies glasses à la puissance maximum afin d’y voir plus clair, et alluma les phares. Mais ce déluge devenait de plus en plus dense à chaque kilomètre parcouru, ce qui les obligea à s’arrêter sur le bas côté de la route. Cela n’arrangeait en rien la situation de Jack, qui avait un grand besoin de cet antidote. Daniel était furieux et tapa des mains sur le volant.
 
- On n’avait pas besoin de ça ! Lança Daniel dont les tempes tremblaient de rage.
 
Il était déjà angoissé et plus qu’inquiet. Non seulement, il avait laissé Sam seule avec ses sales types ne sachant pas ce qu’ils allaient bien pouvoir lui faire, mais en plus, il pleuvait à torrent. A croire que le destin avait décidé de tout faire pour leur mettre des bâtons dans les roues.
 
- Nous devrions profiter de cet arrêt afin de téléphoner à la base et les informer que nous sommes en possession de l’antidote, Daniel Jackson. Proposa le Jaffa en regardant son ami, le sourcil en l’air.
 
- Teal’c ! Avec un orage aussi violent, on ne peut même pas téléphoner. Répondit Daniel d’un ton agacé, alors que son ami n’y était pour rien à la situation.
 
Daniel essaya de se détendre un minimum, en attendant que l’orage s’éloigne et qu’ils puissent reprendre la route. Ils attendirent près d’une demi-heure avant que cette tempête passe son chemin.
Le calme étant revenu, Daniel fouilla dans sa poche et sortit son téléphone portable afin d’appeler la base pour les informer qu’ils avaient l’antidote.

Après deux sonneries, un message vocal se fit entendre «Suite aux violents orages qui se sont abattus sur la région, nous ne pouvons donner suite à votre appel ». Mécontent, Daniel raccrocha violement son téléphone et le jeta sur le tableau de bord.
 
- Que se passe-t-il Daniel Jackson ? Demanda Teal’c en levant un sourcil, surprit.
 
- L’orage a fait des dégâts ! On ne peut joindre personne. Répondit Daniel en démarrant le véhicule afin de reprendre la route.
 
[06 :18 :05]
Les deux amis reprirent la route. Daniel était pressé de rentrer à la base. Sauver Jack était primordial. Jack était tout de même son meilleur ami. Le militaire lui avait à de nombreuses fois sauvé la vie lors de leur mission contre les goa’uld, mais également contre des peuples hostiles. C’était à son tour de l’aider dans ce moment difficile. Il devait arriver à temps, remettre l’antidote à Janet afin de le lui administrer au plus vite. Mais il avait toujours une pensée pour Sam, qui était restée dans l’entrepôt et risquait sa vie.
En effet, depuis leur départ de l’entrepôt, Daniel n’avait cessé de penser à Sam. Elle avait mit sa vie en danger pour sauver la vie de son supérieur. Et il savait pourquoi elle avait fait cela. Ce n’était pas seulement parce qu’il s’agissait de son supérieur, de son collègue de travail ou de son ami. Daniel n’en était pas dupe, il savait qu’elle ne pouvait pas avouer ses sentiments parce l’armée imposait un règlement strict entre militaire. Elle ne pouvait avoir fait ce geste que par amour. Elle l’aimait du plus profond de son être… comme lui avait aimé Sha’re.
Daniel avait du mal à accepter le fait de l’avoir laissée là-bas entre les mains de ses deux malfrats armés et qui n’avaient pas hésité pour lui tirer dessus une première fois. Rien n’était sure qu’il ne s’en prenne pas une seconde fois à elle, si elle ne faisait pas fonctionner l’arme goa’uld. Il se sentait mal par rapport à la situation. Il s’en voulait énormément pour ne pas avoir essayé de la dissuader un peu plus. Au fond de lui, il savait qu’il n’aurait rien plus faire. Lorsque le capitaine Carter avait une idée en tête, rien ne pouvait la faire changer d’avis. Même pas Jack O’Neill. Cela le perturbait depuis qu’il était en possession de l’antidote et cela le tourmentait de plus en plus. Il était pressé d’arriver à la base pour donner l’antidote au docteur Fraiser. Plus vite ils seraient arrivés, plus vite ils pourraient retourner à l’entrepôt avec une équipe, afin d’aller sauver Sam. Mais l’archéologue angoissait à l’idée d’annoncer par téléphone que Sam n’était pas de retour avec eux parce qu’elle avait fermement décidé de se sacrifier pour aider Jack. Comment allait-il annoncer la nouvelle au général Hammond ? Comment Jack allait-il réagir lorsqu’il apprendrait ce que Sam avait fait pour le sauver ? Il était certain qu’il serait furieux en apprenant la mauvaise nouvelle et que son premier réflexe, serait de vouloir lui venir en aide. Mais le pourra-t-il ?
 
[06 :42 :25]
Daniel conduisait à vive allure lorsque soudain un bruit se fit entendre. La voiture fit un écart. Daniel redressa le volant tant bien que mal. L’archéologue écrasa la pédale de frein, mais avec la chaussée encore trempée par les trombes d’eau qui venait d’être déversées par ce violent orage, les pneus glissèrent sur la route. Daniel essaya de maitriser son véhicule, mais en vain. La voiture glissait toujours et finit sa course contre un arbre. Elle le toucha du côté de Daniel. Sous l’effet du choc, son bras et sa tête  percutèrent la vitre. Il hurla.
 
- Arghhhhhh !!!!

Quant à Teal’c, il fut projeté en direction de Daniel. Mais il limita le choc en se maintenant au tableau de bord.

- Daniel Jackson !  Appela Teal’c inquiet pour son ami Comment vous sentez-vous ?
 
- J’ai connu des jours meilleurs Teal’c… mais c’est gentil de demander !  Répondit l’archéologue quelque peu sonné Et vous, vous n’avez rien ?
 
- Non ! Répondit simplement le Jaffa en regardant les alentours afin de se repérer Sommes-nous encore loin de la base ?
 
- Environ une trentaine de minutes. Répondit Daniel en se maintenant l’épaule.
 
 Teal’c regardait Daniel se tenir l’épaule et s’inquiéta pour son ami.

- Vous êtes sur que ça va Daniel Jackson ?
 
- En fait non, je crois que mon épaule est déboitée. Souffla-t-il en  grimaçant.
 
Teal’c ouvrit sa portière, et Daniel retira les clés du contact avant de suivre son ami. Il se dirigea vers l’arrière de la voiture et souleva la porte du coffre. Mais lorsqu’il leva le bras pour accompagner celle-ci jusqu’en haut, il ne put finir son geste car la douleur qu’il ressentit à l’épaule le fit lâcher le haillon. Teal’c eut le reflex de la retenir pour ne pas que Daniel soit assommé. Voyant que Daniel avait mal, Teal’c proposa de changer la roue.
 
- Laisser Daniel Jackson, je vais changer la roue, vous n’êtes pas en état de le faire.
 
- Merci beaucoup Teal’c, c’est gentil.
 
- De rien Daniel Jackson. Lui répondit-il en levant un sourcil.

Teal’c changea la roue et les deux amis remontèrent dans le véhicule. Daniel mit le contact, puis ils reprirent la route pour la base.
 
[07 :06 :15]
 
A l’entrepôt
Dans l’entrepôt, Sam lutait contre ses agresseurs qui la maltraitaient à coup de gifles parce qu’elle n’arrivait pas à faire fonctionner l’arme Goa’uld. Elle devait combattre la douleur que provoquait la balle, qui était logée dans son épaule. Chaque mouvement était terriblement douloureux. Elle devait également faire face à la fièvre qui venait d’apparaitre et qui avait déclenché un terrible mal de tête. Elle devait garder l’espoir pour ne pas tomber dans le désespoir qui la conduirait inévitablement à la déprime. Elle s’était sacrifiée pour Jack. Elle avait fait d’abord parce qu’il était son ami, mais au plus profond de son être, elle savait qu’elle l’avait fait par amour. Même si elle savait que celui-ci était impossible, ce qu’elle ressentait pour lui était tellement fort que donner sa vie pour celui qu’elle aimait était le seul et unique moyen qu’elle avait trouvé pour le sauver de cette mort certaine. Elle essayait de résister à ses deux assaillants mais chaque gifle qu’elle recevait la faisait hurler et grimacer par le mal que ce sale type lui faisait subir. Non seulement ses joues étaient rougies par les claques qu’elle encaissait, mais également par les larmes qui n’avaient cessées de couler. Elle n’arrêtait pas de crier devant ses agresseurs tout en leur lançant un regard noir de haine.
 
- Arrêter ! Je vous en supplie arrêter !
 
Mais elle s’égosillait pour rien. Les deux hommes devant elle, ne voulaient qu’une chose qu’elle fasse fonctionner l’arme de poing Goa’uld. Elle avait beau leur dire et leur redire qu’elle n’y arrivait pas, ces deux affreux jojos ne voulaient rien savoir. Pour la énième fois, elle se concentra en fermant les yeux, présenta sa main devant elle en visant l’un des deux hommes et dans un ultime effort, l’arme s’illumina d’une lumière orange. Le faisceau atteignit le front de l’homme. Soudain le malfrat s’agenouilla devant Sam et se mit à hurler. Son coéquipier demanda à Sam de stopper immédiatement. Mais la jeune femme ne semblait pas vouloir arrêter le processus. Elle ressentait de la haine envers ses deux types. Ils avaient tout de même injecté un poison violent à l’homme qu’elle aimait, lui avaient tiré dessus et battu. C’était suffisant pour leur en vouloir.
Soudain, bruit violent retentit dans la pièce. Ce coup de feu qui venait de lui siffler dans les oreilles, sortit Sam de sa fusion avec l’arme Goa’uld. La luminosité de l’arme s’estompa et Sam s’effondra sur le sol. Elle se sentait vidée de toute énergie. Quant à l’homme qu’elle visait, il s’évanouit sur le béton. Le kidnappeur était en colère et il leva la main pour gifler de nouveau Sam. Mais celle-ci riposta avec sa main valide en arrêtant le coup qu’il s’apprêtait à lui donner. L’homme ne la laissa pas faire et d’un geste rapide, il prit son autre main et lui porta un coup violent au visage. Sam fut assommée sur le coup. Elle s’écroula inconsciente sur le béton. L’homme la hissa sur son épaule, puis il l’emmena dans une petite salle.
 
[07 :45 :37]
 
Sur la route de la base.
Les deux amis étaient toujours sur la route. Ne pouvant conduire à cause de son épaule déboitée, Teal’c l’avait remplacé. C’était la première fois que le Jaffa prenait le volant et il écoutait attentivement les conseils de son ami afin de ne pas faire de faute. Il avait roulé à allure réduite avant de s’arrêter sur une petite aire de repos. Avec hésitation, Daniel empoigna son téléphone afin de prévenir qu’il avait l’antidote, mais il se demandait comment il allait annoncer qu’il rentrait sans le Capitaine Carter. Il prit une profonde inspiration et composa le numéro de la base.
 
- Base de Cheyenne Mountain, bonjour.
 
- Bonjour Joyce.
 
-Docteur Jackson ? Je vous passe immédiatement le général Hammond.
 
- Merci Joyce.
 
-  Allo, j’espère que vous avez de bonnes nouvelles, docteur Jackson.
 
- Euh... Oui et… non monsieur.
 
- Comment ça oui et non ? Demanda-t-il étonné.
 
- La bonne nouvelle, c’est que nous avons l’antidote.
 
- Bien ! C’est excellent ! Nous allons pouvoir sauver le colonel O’Neill ! Dit le général inquiet avant de demander Et la mauvaise docteur Jackson ?
 
- Euh... hésita-t-il une seconde avant de reprendre la parole. « Le capitaine... Carter n’est pas avec nous.»
 
- Et pourquoi ça ? Questionna Hammond stupéfait.
 
- Elle est... hésita-t-il encore une fois, puis il prit une grande inspiration avant de reprendre ses propos. « Elle est restée là-bas.»
 
- Dites-moi que ce n’est pas vrai ! Souffla le général Hammond las de toute cette histoire Que s’est-il passé ?
 
- C’était la seule façon de récupérer l’antidote monsieur… Expliqua rapidement Daniel Jackson Enfin… Ce sont les dires de Sam.
 
- Vous êtes loin de la base ?
 
- Non ! Nous serons sur place d’ici dix minutes monsieur.
 
- Dés que vous serez arrivés, j’exige des explications détaillées, docteur Jackson !
 
- Bien sur mon général ! Au revoir monsieur. Fit Daniel en raccrochant.

Daniel et Teal’c remontèrent dans la voiture, puis repartirent pour la base.

Chapitre 8 : Soins
 
[07 :48 :02]
 
A l’infirmerie.
La sonnerie du téléphone retentit. Janet décrocha rapidement le combiné.
 
- Allo ? répondit –elle.
 
- Docteur Fraiser.
 
- Oui, mon général. J’espère que vous avez de bonnes nouvelles ?
 
- Oui très bonne même ! Daniel nous a contactés et il nous ramène l’antidote.
 
- C’est une excellente nouvelle, mon général. Lui répondit-elle un fin sourire sur ses lèvres, soulagée d’apprendre que Jack pourra être sauvé.
 
- Mais...Il y a un problème.

- Quel genre de problème ? S’inquiéta Janet.
 
- Le capitaine Carter n’est pas avec eux.
 
 - Comment ça elle n’est pas avec eux ?
 
 - Pour l’instant, c’est tout ce que le docteur Jackson m’a dit. J’en saurai plus lorsqu’ils seront ici.
 
- Bien mon général. Fit-elle soucieuse en raccrochant le combiné.

C’est très inquiète que Janet Fraiser retourna auprès de Jack.
 
Elle surveilla les constantes du colonel O’Neill lorsque celui-ci émit un gémissement, suivit d’une légère grimace. Il ouvrit les paupières. Mais aveuglé par la lumière, il les referma aussitôt. Il tenta une nouvelle fois de les rouvrir, mais cette fois ci, il le fit plus lentement. Sa vue était floue et mit quelques secondes à s’ajuster à la lumière environnante.  Il tourna la tête en direction de la voix qui entendait.
 
- Il se réveille !
 
- Docteur ? Appela-t-il d’une faible voix.
 
- Colonel ! Comment vous sentez-vous ? Lui demanda-t-elle doucement.
 
- J’ai mal... au ventre et à la tête. La gra...nde forme quoi. Souffla-t-il en essayant de détendre l’atmosphère, malgré la terrible douleur qu’il l’assaillait.
 
- L’équipe est en route avec l’antidote. L’informa Janet, puis elle reprit. Mais en attendant qu’ils arrivent, je vais vous administrer un analgésique et un antispasmodique.
 
- Merci docteur. Répondit-il en serrant les dents.
 
Même si Jack avait une grande force de volonté, cette situation échappait totalement à son contrôle. Il était heureux et soulagé d’apprendre que l’équipe avait réussi à trouver l’antidote. Il allait enfin être soulagé de toute ses atroces douleurs qui tétanisait tout son organisme, depuis maintenant seize heures, et qu’il avait de plus en plus de mal à supporter. Même s’il se sentait légèrement mieux grâce au traitement que le docteur lui avait administré, la douleur cérébrale qui tambourinait constamment son cerveau était toujours aussi forte et c’était devenu insupportable. De même que la chaleur interne qui irradiait son corps. Cette sensation de froid tout en ayant chaud était insoutenable et c’était sans compter, son mal de ventre qui avait reprit du service. Il avait vraiment l’impression qu’on lui raclait l’estomac avec une fourchette. Cette atroce brûlure montait parfois jusqu'à l’œsophage, ce qui le faisait tousser jusqu’au moment où l’envie de vomir se faisait sentir. Il était grand temps que l’équipe se pointe avec cet antidote, car pour lui c’était son seul salut. Après avoir injecté un antispasmodique et un analgésique dans la perfusion, la douleur s’estompa doucement et le colonel O’Neill se rendormit.
 
[08 :00 :03]
 
A la base.
Daniel et Teal’c venaient d’arriver à la base. Ils prirent l’ascenseur. Lorsqu’ils arrivèrent à destination, le général Hammond et Janet les attendaient. En voyant Daniel se maintenir le bras, elle s’inquiéta.
 
- Bonjour général Hammond, docteur Fraiser.

- Daniel vous allez bien ? Demanda immédiatement Janet.
 
- C’est rien de bien grave...ça peut attendre, ce qui n’est pas le cas de Jack.
 
- Vous me donnerez des explications plus tard ! Allez à l’infirmerie docteur Jackson ! Ordonna le général Hammond.
 
- Bien mon général.
 
- Je peux aller avec eux général ? demanda Teal’c.
 
- Bien sur Teal’c.
 
Avant de suivre le docteur Fraiser, Daniel lui remit le petit sac contenant l’antidote. Janet le remercia d’un grand sourire. Lorsqu’ils arrivèrent à l’infirmerie, Teal’c se plaça sur un tabouret et Daniel s’installa sur un lit.
Quant à Janet, elle prépara la solution pour le colonel O’Neill. L’injection étant prête, Janet lui administra l’antidote dans la perfusion. Elle alla ensuite s’occuper de Daniel.
 
- A nous Daniel.
 
- Jack va s’en sortir ? Demanda Daniel inquiet pour son ami.

- Je viens de lui administrer l’antidote ! Mais il va falloir attendre que celui-ci agisse.
Cela peut prendre un peu de temps. Lui répondit-elle tout en examinant Daniel, qui lui, grimaçait à chaque fois qu’elle manipulait son bras Daniel votre épaule est foulée, il va falloir immobiliser votre bras et ce pendant une quinzaine de jours.
 
- Quinze jours ? Fit-il étonné
 
- Que vous est-il arrivé ?
 
- Nous avons du faire face à une crevaison et j’ai eu du mal à maitriser ma voiture sur le goudron mouillé, ce qui nous a envoyés contre un arbre.
 
-Je comprends mieux votre état. Je vais vous donner un anti-inflammatoire et du paracétamol.
 
Le général Hammond avait rejoint Daniel et Teal’c à l’infirmerie, et était curieux de savoir pourquoi le capitaine Carter n’était pas rentrée avec les deux amis.
 
- Alors comment vont-ils docteur ?
 
- J’ai administré l’antidote au colonel O’Neill ! Il ne reste plus qu’à attendre que celui-ci agisse.
 
- Combien de temps cela peut prendre ?
 
- Je ne sais pas, peut-être quelques heures, voir plus.Quand à notre ami ici présent, il a une entorse de l’épaule.
 
- Daniel ! Que s’est-il passé pour le Capitaine Carter ?
 
- Lorsque nous sommes entrés dans l’une des pièces de l’entrepôt, un des malfaiteurs nous a tiré dessus et a blessé Sam à l’épaule. Expliqua Daniel gêné.
 
- Le capitaine Carter est blessé ? Coupa Janet anxieuse.
 
- Docteur Jackson comment avez-vous pu la laisser la bas ?
 
- Je n’ai rien pu faire monsieur ! C’est elle qui a insisté pour rester là-bas en échange de l’antidote.
 
- Un échange contre quoi ?
 
- Les malfrats ont en leur possession une arme de poing Goa’uld...
 
- Une arme Goa’uld ? Interrompit le général stupéfait de la nouvelle.
 
- Ne me demandez pas comment ils l’ont obtenue parce que je n’en ai pas la moindre idée monsieur ! répondit-il sur un ton agacé.
 
- Continuez docteur Jackson.

- Ils avaient besoin de Sam pour la faire fonctionner. Elle a donc négocié pour avoir l’antidote. Reprit Daniel.
 
- Pourquoi avaient-ils besoin d’elle ?
 
- Ils ont dit qu’ils savaient de source sûre qu’elle était capable de faire fonctionner l’arme.
 
- Comment ont-ils pu le savoir ?
 
- Aucune idée, mais il est évident qu’ils sont au courant de quelque chose.
 
- Docteur Fraiser ! Faites préparer du matériel médical ainsi qu’une équipe au cas où le capitaine Carter aurait besoin de soins urgents ! Ordonna le général Hammond avant de se tourner vers le Jaffa Teal’c ! Préparez-vous ! Vous partez dans une heure avec SG-3 afin de récupérer le capitaine !
 
-Et moi ? Demanda Daniel en se levant du lit pour regarder le général droit dans les yeux.
 
-Avec votre épaule foulée, vous devez vous reposer docteur Jackson ! Déclara le général Et puis sans vous, le colonel n’aurait pas eu cette antidote !
 
- Vous voulez dire sans Sam monsieur ! Répondit Daniel en fronçant les sourcils Mais il est hors de question que je ne parte pas avec Teal’c pour aider mon amie ! Si quelque chose lui arrivait, je m’en voudrais beaucoup trop de ne pas avoir été présent !

-Très bien ! Répondit Hammond après l’accord d’un signe de tête de Janet Accompagnez-les ! Mais soyez prudent !
 
- A vos ordres monsieur ! Répondit Daniel en quittant la pièce sur les talons de son ami Jaffa.
 
[08 :29 :49]
 
Dans l’entrepôt
Le jour était déjà levé lorsque Sam se réveilla doucement dans l’obscurité de cette pièce, en grimaçant de douleur. Elle avait mal au crâne et sa vue était floue. Elle mit quelques secondes à y voir plus clair. Elle porta la paume de sa main valide sur l’arrière de sa tête, d'où s’écoulait une petite quantité de sang. Lorsque Sam enleva sa main de son crâne, elle vit sur celle-ci le liquide rouge. Elle essaya de se relever du sol pour s’assoir sur le lit, qui était non loin de l’endroit où ce sale type l’avait jetée. Au moment de se lever, elle fut prise d’un vertige. Elle ne se sentait vraiment pas en forme. Cet étourdissement était tout simplement le résultat de la fièvre qui était bien plus forte et du coup qu’elle avait reçu quelques minutes avant derrière le crâne. Elle se sentait de plus en plus faible. Sa blessure était de plus en plus douloureuse et la faisait grimacer. Elle se hissa tant bien que mal sur le lit, puis elle scruta cette pièce sombre. Elle s’aperçut que la fenêtre était fermée de l’extérieur par des planches clouées au mur et d’où s’échappaient une faible luminosité provenant des espaces entre les morceaux de bois. Devant cette situation, elle voyait une opportunité de se sortir de là, avant que ces affreux ne reviennent la chercher pour finir ce qu’ils avaient commencé. Elle était sure que ces malfrats l’élimineraient sans aucun scrupule. Elle s’allongea sur le lit et se mit à réfléchir à une façon de s’échapper.
Mais à peine était-elle allongée, que la porte s’ouvrit. Voyant l’homme s’approcher d’elle, elle se leva du lit en ignorant le nouveau vertige qui la prenait, et recula jusqu’au bout. Cela n’empêcha pas ce sale type de s’avancer vers elle. Il l’empoigna fermement par le bras valide et l’obligea à le suivre.
 
- Arghhhhhh !!!! Lâchez-moi ! Vous me faites mal, espèce d’horrible singe ! Lança-t-elle furieuse en essayant de se défaire de l’étreinte de son assaillant.
 
- Si c’est une insulte, ça ne me touche pas ! Maintenant avance ! Lança–t-il furieux, tout en tirant violement Sam par le bras pour qu’elle avance plus vite.

Elle avait beau se débattre, l’homme la traina jusqu'à la grande pièce où elle se trouvait quelques heures auparavant. Il la jeta sur la chaise et entreprit de l’attacher. Mais Sam rassembla le peu de force qu’il lui restait, et en profita qu’il soit en position accroupie pour lui assigner un coup de genou dans son visage. Le malfaiteur poussa un cri avant s’affaler sur le sol. Sam se leva, puis couru afin de fuir cet horrible endroit… mais l’homme se redressa, et tira sur elle sans l’atteindre. La militaire sursauta en grimaçant, et stoppa net son avancée vers la sortie.
 
 - Je vous conseille de revenir vous asseoir capitaine Carter ! Sinon...
 
 - Sinon quoi ? Hurla Sam en se retournant et essayant de lui tenir tête.
 
 - Sinon, je n’hésiterai pas à vous tirer une balle dans la tête !

Sur ces paroles menaçantes, Sam déglutit puis elle revint lentement vers son agresseur et s’assit sur la chaise. L’homme la ligota en serrant très fort les liens, si bien qu’elle poussa un gémissement à chaque fois.
 
 - Et bien voilà qui est mieux !
 
 - Ça dépend pour qui ! Grogna-t-elle furieuse.
 
 - Alors Capitaine Carter ? Dites-moi ce que vous avez fait à mon collègue ? Pourquoi il ne se réveille pas ?!
 
Sam ne répondit pas et se contenta de lui lancer un regard noir de colère, ce qui ne fit pas plaisir à son assaillant. Il le lui fit savoir en s’approchant d’elle, brandissant son arme devant son visage. Sam recula sa tête et la détourna. Mais le malfaiteur prit le bas de son visage dans sa main pour l’obliger à la regarder. Sam n’eut pour réflexe que de fermer les yeux, afin de ne pas affronter la tronche de ce sale type qui la répugnait. Pour la forcer à le regarder, il exerça une pression plus forte sur son menton. La douleur ressentie lui arracha un cri de douleur, qui l’obligea à ouvrir les yeux. 
 
- Répondez à la question !
 
- Allez-vous faire foutre ! Lui répondit-elle en lui crachant au visage.
 
En réponse à ce qu’elle venait de faire, l’agresseur lui assigna une violente gifle. Sous l’effet du coup, sa lèvre se mit à saigner.
 
- Toujours pas envie de répondre capitaine Carter ?
 
- Et pourquoi je vous répondrais ?
 
- Parce-ce que si vous ne le faites pas, je vous tue.
 
- Ne vous gênez pas ! Faites-le ! Mais je doute que votre supérieur soit d’accord. Lui cracha-t-elle furieuse.
 
- Sale grâce ! Lança-il rouge de colère.
 
L’homme était furieux contre elle. Et même si il ne voulait pas se l’avouer, elle avait raison. Si son supérieur apprenait qu’il avait tué le capitaine Samantha Carter, c’est lui qui passerait l’arme à gauche. Il sentait la colère monter en lui ne pouvant plus se contenir. Il se vengea en appuyant très fortement sur l’épaule blessée de Sam. La pression exercée sur plaie la fit saigner une nouvelle fois. Sous l’effet de ce mal intense, le visage de Sam devint blanchâtre et elle sentit un frisson parcourir son corps. Elle s’efforçait de ne pas hurler. Mais ce type exerçait une pression si forte qu’elle ne put se retenir plus longtemps. Elle laissa échapper un cri étouffé de douleur, et sa mâchoire se crispa. L’agresseur lâcha prise et fixa Sam dans les yeux. Elle pouvait y voir la haine et la rage dans son regard.
 
- Puisque je ne peux pas te tuer, je vais te faire souffrir.

Elle n’eut pas le temps de rétorquer un mot, que l’instant suivant, il enfonça son doigt dans l’orifice de la blessure. La douleur ressentie était si intense que ça lui arracha un effroyable hurlement de douleur, avant qu’elle ne perde connaissance…
Chapitre 9 : Plan d’attaque.
 
 
[09 :05 :38]
Lorsque Jack commença à se réveiller, il entendit en premier lieu le bip du monitoring qui lui sifflait dans les oreilles. Ce que cela pouvait l’agacer !!! Il bougea la tête sur le côté, et ouvrit lentement les paupières. Sa vue étant floue, il referma les yeux pour les rouvrir quelques secondes plus tard. Il focalisa son regard sur la personne qui se trouvait devant lui. Teal’c était planté là, à le fixer comme un chien qui vise un morceau de viande.

- Teal’c ?

- O’Neill !
Répondit le jaffa en se levant du tabouret.

- Où al...lez-vous ? Souffla-t-il doucement.

- Prévenir le docteur Fraiser que vous êtes réveillé.

- Évidemment. Répondit Jack d’une voix lasse en se repositionnant sur le dos.

Le docteur Fraiser revint avec Teal’c, Daniel et le général Hammond. Tous l’observaient le cœur moins lourd de le voir enfin réveillé. Le médecin s’approcha rapidement de lui afin de lire les constantes sur ses différents appareils.

-Comment vous sentez-vous colonel ? Demanda Janet inquiète et prenant son stéthoscope afin de l’examiner.

-J’aurai besoin d’aspirine ! Gronda Jack en portant l’une de ses mains sur son front. Sinon, encore un peu vaseux… mais j’imagine que c’est normal après ce qui m’est arrivé !

-En effet colonel ! L’antidote agit encore sur votre organisme afin d’éradiquer totalement le poison de votre corps, expliqua rapidement Janet en souriant, rassurée de voir qu’il allait mieux. Comptez encore une petite heure ou deux avant de vous sentir mieux ! Je vais vous administrer de quoi faire passer votre mal de tête !

-Merci doc ! Dit Jack reconnaissant. Merci pour tout !

-Je n’ai fait qu’administrer l’antidote ! Répondit Janet en un sourire avant de se tourner vers Daniel et Teal’c. Remerciez plutôt votre équipe ! C’est eux qui ont ramené l’antidote ici !

-Merci les gars ! Sourit Jack en les regardant un à un avant de froncer les sourcils : Où est Carter ?

Un silence pesant s’installa au sein du groupe. Daniel porta ses ongles à sa bouche et détourna son regard. Il se sentait gêné par cette situation. Il se sentait déjà tellement coupable d’avoir laissé Sam seule aux mains de ses crapules armées, qu’il ne savait pas comment affronter le regard de son ami Jack. Mais celui-ci n’était pas dupe. Il voyait bien que quelque chose n’allait pas, et commença à s’inquiéter de ce long silence poignant, qui en général n’annonçait rien de bon.

- Daniel ? Demanda Jack alors qu'il vit le regard détourné de son ami, vous savez quelque chose que vous ne voulez pas me dire ? Que se passe-t-il ?

- Jack... hésita-t-il avant de prendre une profonde inspiration, puis reprit la parole. On n’a eu un souci lorsque nous sommes retournés dans l’entrepôt... Expliqua Daniel en regardant partout dans la pièce, sauf son ami.

- Et ? Demanda Jack sans quitter son ami du regard alors qu’il fronçait les sourcils attendant impatiemment la suite.

Daniel cherchait ses mots, ne sachant pas comment lui annoncer que la mission avait mal tournée. Il choisit donc de dire l’essentiel, en évitant les détails. Jack était encore faible et fatigué de l’attaque qu’il avait subie. Il ne voulait pas l’énerver… En tout cas, pas de suite.

-Et... En arrivant on s’est fait prendre ! Expliqua Daniel en fourrant ses deux mains dans son dos, ne regardant toujours pas son ami Et... Sam a décidé de rester là-bas, en échange de l’antidote, pour vous sauver.

- Pardon !!! Lança Jack en écarquillant les yeux de stupeur, pensant avoir mal compris les dires de son ami. Vous pouvez répéter ça ?

- Jack ! C’est grâce à elle que vous avez eu cet antidote. Elle vous a sauvé la vie. Expliqua Daniel pour tenter de justifier ce qui s’était passé en son absence. Si elle ne l’avait pas fait, vous seriez mort à l’heure qu’il est !

- Elle m’a sauvé ? S’énerva Jack en portant ses deux mains sur sa tête, furieux d’entendre de telles absurdités. Mais à quel prix !!! Celui de sa vie !!! Non mais je rêve !!! Et vous avez laissez faire ???

- J’ai essayé de l’en dissuader Jack ! Répliqua Daniel mécontent que jack puisse s’en prendre ainsi à lui alors qu’il s’en voulait déjà assez comme ça. Mais vous connaissez Sam. Quand elle a quelque chose en tête, il est difficile de la faire changer d’avis.

- Vous avez prévu d’intervenir j’espère. Grogna Jack en se redressant dans le lit afin de s’asseoir ignorant le mal de crâne et le vertige dont il était pris. Parce que si c’est oui, je suis du voyage.

- Certainement pas colonel ! Intervient fermement Janet, en posant ses poings sur ses hanches, espérant ainsi avoir plus de poigne sur le colonel de SG-1.

- Rien de ce que vous pourrez dire me fera changer d'avis doc ! Gronda Jack en la défiant du regard alors qu’il était décidé à y aller, avec ou sans son accord.

- Colonel ! Votre état nécessite une surveillance de quelques heures avant que je ne puisse vous autoriser à quitter l’infirmerie…Grommela Janet furieuse qu’il n’écoute pas ses précautions, comme d’habitude. Vous n’êtes pas encore en état de partir en mission !

- Carter est mon second… mais également mon amie. Elle fait partie de mon équipe et nous sommes une famille, lança Jack en toisant le médecin du regard. On n’abandonne pas sa famille doc ! Donc que vous soyez d’accord ou pas ! Je dois y aller !

Jack et Janet se toisèrent tous les deux du regard alors que le général Hammond les écoutait silencieusement. Il était partagé entre le fait de laisser Jack aider ses amis à retrouver Sam… et le fait qu’il ait besoin de repos après avoir failli mourir. Le médecin réfléchit un petit moment. Il s’agissait tout de même de la vie de sa meilleure amie… Mais en tant que médecin, elle ne pouvait se résoudre à laisser jack sortir ainsi. Les moments passés en compagnie de son amie lui revinrent en mémoire ainsi que ceux que le fait que Cassandra passait tous les samedis en sa compagnie pour les parties d’échec. Elle acquiesça tout en ayant une idée bien précise en tête.
 
- D’accord colonel ! Déclara le médecin peu fière d’elle et de sa capacité à se faire obéir dans son infirmerie.
 
- Super ! Dit-il avec enthousiasme et prêt à sauter du lit pour rejoindre ses amis.
 
- Mais à une seule condition. Rajouta la jeune femme l’arrêtant ainsi dans ses gestes alors qu’il avait toujours la perfusion.
 
- Ben voyons... Gronda-t-il mécontent en se tournant vers le doc Pourquoi cela ne m’étonne pas !
 
- Si vous me promettez de rester tranquille à l’infirmerie une fois notre mission de sauvetage terminé…
 
- Parce-que vous venez avec nous ? Coupa Jack étonné et regardant le médecin devant lui avec son matériel sur le chariot.
 
- Oui ! C’est juste au cas où. Répondit-elle en retirant l’aiguille de la perfusion du colonel avant de poser un coton et de lui ordonner.
 
Appuyez ici !
 
- Merci docteur. Lui répondit-il en se levant du lit après qu’elle lui ait mit un pansement.
 
- Colonel ! Gronda Janet en se tournant vers lui après avoir tout jeté à la poubelle N’oubliez pas ! Dès que nous serons rentrés, direction l’infirmerie.
 
- Oui, oui, c’est promis. Grimaça Jack mécontent de devoir subir une sorte de chantage avec le doc.

-Il le fera docteur ! Intervint le général Hammond derrière elle J’y veillerai personnellement ! Maintenant, allez-vous préparer afin que vous partiez chercher le capitaine Carter.
 
L’équipe médicale se prépara et l’équipe du colonel O’Neill ainsi que SG-3 en firent de même…
 
[10 :23 :30]
 
A l’entrepôt
Sam reprit lentement connaissance en grimaçant de douleur. Elle avait mal à la tête et sentait la chaleur interne irradier son corps. Quelques goutes de sueurs descendaient le long de son visage jusqu'à son cou, pour finir sur le col de sa chemise ensanglantée. Ses liens commençaient à lui couper la circulation, elle essaya a plusieurs reprise de remuer afin de les desserrés, mais à chaque tentative ne faisait qu’accentuer la brûlure, les liens  pénétrant toujours plus profondément dans la chaire de ses poignets qui avait finie par saigner. Lorsqu’elle leva la tête, elle vit que son agresseur était attablé devant elle, et qu’il affichait sur son visage un sourire maléfique.
 
- La belle au bois dormant est enfin réveillée !
 
Sam était affaiblie par sa blessure et la fièvre qui en résultait. Elle mit un petit moment avant de répondre à cette crapule.
 
- Détachez-moi et laissez-moi partir. Implora-t-elle d’une faible voix essoufflée.
 
- Certainement pas ma jolie !
 
- Mais vous avez eu ce que vous vouliez ! lança-t-ell
e essoufflé.
 
- Pas tout à fait Capitaine Carter. Fit une voix roque derrière elle.
 
Sur le moment, elle ne reconnut pas cette voix roque. Pourtant, elle était sure de l’avoir entendue quelque part.Elle n’osait pas se retourner de peur de reconnaitre son visage. Mais l’homme s’approcha par la droite bousculant son bras blessé. Elle poussa un cri, étouffé, de douleur tout en baissant la tête. Le type se baissa à son niveau et planta son regard dans le sien. Lorsqu’elle vit son visage, son cœur se mit à battre plus vite et ses yeux s’écarquillèrent. Elle fut si stupéfaite que l’on aurait pu croire qu’elle avait vu un monstre hideux et repoussant.
Reconnaissant cet homme, il était devenu évidement pour elle que celui-ci était l’organisateur de cette opération d’enlèvement. Voir son visage devant elle la répugnait. Cet être crapuleux était tout ce qu’il y avait de dangereux, il profitait de toutes les situations qui se présentaient à lui.
- Je ne suis pas étonnée qu'une ordure de votre espèce soit à la tête de toute cette histoire ! Gronda la jeune femme furieuse et toisant les hommes qui l'entouraient. Mais vous auriez pu prendre au moins des sbires avec un peu de cervelle ! Lui cracha-t-elle au visage.
 
- Et oui, capitaine Carter, c’est moi ! Répondit l’homme un large sourire sur ses lèvres en lui caressant le visage du bout de ses doigts.
 
- Enlevez vos sales pattes ! Hurla Sam furieuse en détournant sa tête.
 
- Oh ! Oh ! La demoiselle n’aime pas ça ! Fit-il toujours un sourire mesquin sur son visage.
 
- Mais que voulez-vous à la fin ? Lui cracha-t-elle au visage.
 
- Ce que je veux ? Oh pas grand-chose, juste une réponse à une question !
 
- Qui est ? Lui répondit-elle en baissant la tête, détournant ainsi son regard de cet être malfaisant qui la dégoutait au plus haut point.
 
- Comment avez-vous fait fonctionner l’arme Goa’uld ?
 
- Je n’en sais rien...
 
- Faites un effort capitaine.

Elle réfléchit quelques secondes avant de lui donner une réponse.
 
- D'accord ! Je vais vous expliquer ! En fait, ce n’est pas compliqué ! Ça fonctionne par.... le saint esprit.
 
En réponse à son ironie, elle reçut un coup violent au visage. Sam lança un petit cri de douleur. Sous l’effet du coup, l’arcade sourcilière gauche se mit à saigner. L’homme réitéra une nouvelle fois la question.
 
- Alors Sam ?
 
- Pour vous, c’est Capitaine Carter ! Cracha-t-elle furieuse qu’il l’appelle par son prénom, plutôt que par son grade.
 
- Je veux une réponse ! Hurla-t-il rouge de colère.
 
- Allez au diable ! Cracha-t-elle furieuse.
 
Cette réplique ne fut pas goût de son assaillant. Il réitéra un nouveau coup qui lui assigna au niveau de sa blessure. Sam hurla à en perdre le souffle. Elle essaya de reprendre une respiration normal, mais le coup qu’elle venait de recevoir avait causé un vertige, qui lui donna la nausée. Comme si la fièvre et la douleur qu’elle ressentait  ne suffisait pas, il fallait que ce sinistre individu en rajoute une couche. Sam n’en pouvait plus de tous ces coups répétitifs. Elle était véritablement épuisée ! Elle n’avait qu’une seule envie : que tout cela se termine. A chaque moment où elle ne souffrait pas, ou qu’ils ne la faisaient pas souffrir, ses pensées étaient dirigées vers son équipe. C’était d’ailleurs la seule chose qui l’empêchait de baisser les bras. Elle espérait du fond du cœur que Daniel et Teal’c étaient parvenus à atteindre le SGC et que le colonel O’Neill avait reçu l’antidote. Elle était persuadé que ses amis viendraient à son secours. Cette seule pensée suffisait à lui donner la force dont elle avait besoin pour faire face à ce dégénéré qui la frappait pour obtenir ce qu’il voulait. Sam n’avait pas envie de céder au chantage. Mais à force de recevoir des coups brutaux, ces sales individus finiraient par avoir sa peau. Elle était déjà bien amochée et épuisée par cette effroyable situation. Et il était certain que s’ils continuaient à lui assigner des coups, elle ne résisterait pas longtemps à ses agresseurs.

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 19:09
Chapitre 10 : Sauvetage.

[11 :15 :26]
Janet avait préparé le matériel médical et vérifié que tout était prêt dans l’ambulance. Quant aux équipes SG-1 et SG-3, ils étaient également prêts à partir. Tout ce petit monde se mit en route pour aller au secours de Sam. Pendant le trajet, Jack avait remarqué à plusieurs reprises que Daniel détournait son regard de lui à chaque fois qu’il l’observait. Jack ne cessait de se demander ce qui avait bien pu se passer sur place. Pourquoi Carter avait fait ce geste envers lui ? D’ailleurs pourquoi se posait-il la question ? Il était évident qu’elle l’avait fait pour le guérir. Mais il savait qu’il n’y avait pas que cette raison. Il avait des sentiments pour elle, et c’était réciproque. Mettre sa vie en danger pour le sauver n’était pas très malin, mais en réfléchissant bien, à la place de Carter, il aurait agit de la même façon. Il aurait tout fait pour préserver la vie d’un être qui lui était cher. En regardant le comportement de Daniel, Jack se demandait s’il n’y avait pas autre chose que l’équipe lui aurait caché pour ne pas l’inquiéter. A la vue de ce qu’il avait subi quelques heures auparavant, il serait tout à fait normal d’agir comme Daniel l’avait fait. Mais il voulait à tout prix savoir ce qui s’était passé là bas, et surtout savoir si Sam allait bien lorsque Daniel et Teal’c l’avaient laissée aux mains de ces malfrats.
 
- Daniel ? Appela Jack en regardant son ami.
 
- Oui Jack ! Dit Daniel en évitant tout de même de regarder son ami. 
 
- Vous ne m’avez pas dit comment allait Carter lorsque vous l’avez laissée ! Dit Jack curieux et inquiet de ce qu’il pourrait apprendre.
 
- Vous ne m’avez pas posé la question. Répondit Daniel gêné et se donnant ainsi un peu de temps avant de devoir répondre à la question qui le gênait temps depuis plusieurs heures.
 
- Ben je vous la pose maintenant ! Insista-il d’un geste de la tête et en fronçant les sourcils, fixant son ami, attendant que celui-ci lui répondre.
 
Une fois de plus, Daniel n’osait pas regarder Jack en face. Il avait une fois de plus détourné ses yeux préférant regarder ses chaussures. Comment lui annoncer qu’elle avait été blessée par balle ? Daniel ne pouvait pas lui cacher plus longtemps la situation. Il était tout de même son ami et il était dans le droit de le savoir.
 
- Daniel ? Qu’est-ce que vous me cachez ? Grogna Jack furieux de ne pas avoir de réponse et sentant son inquiétude grandir un peu plus en lui concernant son second. 
 
- D’accord !  Déclara Daniel en baissant la tête, ne souhaitant pas affronter le regard furieux de son ami Je dois vous le dire Jack ! Mais je vous préviens, cela ne va pas vous faire plaisir !
 
-Expliquez-vous ! Déclara Jack attendant impatiemment la suite des explications de Daniel.

- Il faisait noir dans la pièce et l’un des deux types était caché dans un coin. Nous ne l’avions pas vu. Par contre, lui devait nous voir et il a... Bafouilla-t-il un instant. Il a tiré et...
 
- Carter a été blessé ? Coupa Jack inquiet de quelle pourrait être la réponse de Daniel.

- Oui ! Elle a reçu la balle dans l’épaule. Reprit Daniel mal à l’aise devant cette situation délicate.
 
- Dites-moi que je n’hallucine pas une nouvelle fois !Dites-moi que ce n’est pas possible ! S’énerva Jack en posant sa main sur son visage, montrant ainsi son désarroi en plus de son inquiétude. Comment avez vous pu me cacher ça ?
 
- Justement pour éviter ce genre de réaction qui vous caractérise si bien Jack ! Dit Daniel ne pouvant toujours pas affronter le regard de son ami.

- Comment avez-vous pu la laisser toute seule là-bas et blessée avec ses affreux jojos ? Hurla Jack furieux d’apprendre que son second n’allait pas bien.
 
- Parce que vous croyez que ça n’m’a pas fait quelque chose de la laisser sans rien pouvoir faire pour l’aider ? S’énerva Daniel à son tour, en fixant Jack  à son tour, montrant ainsi toute la peine qu’il ressentait depuis lors.
 
- Daniel a raison O’Neill. Nous n’avons rien pu faire pour l’aider. C’est elle qui nous l’a ordonné. Nous n’avons fait qu’exécuter ses ordres. Intervint le jaffa afin d’aider son ami.
 
- Et vous croyez que cela me suffit comme explication ! Répondit jack sur un ton de colère et de reproche.

Jack était très énervé et sentait qu’un mal de crâne n’allait pas tarder à faire surface. Carter… Sam… La femme qu’il aimait depuis tant de temps maintenant, se trouvait blessée et coincée avec ses types alors qu’il ne savait pas ce qu’elle pouvait bien endurer entre leurs mains. La colère montait de plus en plus en lui. Mais pas seulement, l’inquiétude de ne pouvoir arriver à temps afin de la sauver grandissait en lui. Il fallait qu’il la retrouve. Il fallait qu’il la sauve. Il l’aimait… et elle ne pouvait pas l’abandonner ainsi.
 
- Jack ! S’il vous plait calmez-vous ! Implora Daniel comprenant pourtant l’état de son ami.
 
- Non mais vous plaisantez là ? Me calmer ! Après ce que je viens d’apprendre ! Certainement pas ! Ces enfoirés... vont me le pa…yer ! Cria Jack essoufflé et grimaçant.
 
Le mal de crâne qu’il avait senti s’accentua et Jack apposa ses mains sur ses tempes et se les frictionna pour essayer de faire passer rapidement la douleur.
La colère qu’il ressentait en cet instant pour ses fumiers d’agresseurs était palpable. Tout son corps tremblait de rage. Mais il devait contenir sa colère au plus profond de lui. Carter était certainement entre la vie et la mort et ce n’était pas me moment de flancher. Sam avait besoin de lui en forme pour lui montrer qu’elle pouvait compter sur lui. Il serait toujours là pour elle.
Voyant que Jack se massait les tempes et qu’ils serraient les poings, Daniel s’inquiéta de son état. A la vue de ce qu’il avait vécu, il était normal que ce genre de symptôme arrive. Surtout qu’il était sorti contre avis médical.
 
- Jack ça va ? Osa-t-il demander.
 
- C’est rien ! C’est juste mon mal de tête qui est revenu ! Ca va passer. Certifia le militaire afin de ne pas inquiéter ses amis… et encore moins le doc.
 
- Je vous avais dit de ne pas vous énerver. Lança Daniel gêné et inquiet pour son ami.
 
- Daniel ! N’en rajoutez pas ! Déclara Jack avec autorité, lui intimant de ne pas remettre le sujet sur le tapis.
 
- D’accord. Répondit Daniel conscient de ce qui pourrait se passer s’il insistait.
 
Jack avait hâte d’arriver à l’entrepôt pour se venger de ses agresseurs. Savoir qu’il avait fait du mal à sa bien-aimée le rendait fou de rage. Il était temps d’intervenir pour la sortir de cette situation plus que dangereuse.
 
[11 :56 :39]
 
A l’entrepôt
Quant à Sam, ce n’était pas la grande forme. La quantité de sang qu’elle avait perdu l’avait rendu faible, très faible. Elle se sentait fatiguée, vidée. Son cœur palpitait vite et elle était très essoufflée. Elle entendait les battements de son cœur tambouriner dans son oreille gauche. Ces bourdonnements sourds, brassés par la puissance des pulsations cardiaques étaient assez pénibles à supporter. Certains mouvements lui donnaient des vertiges. Elle était au bord de l’évanouissement. Malgré toutes ces souffrances, elle résistait. Mais combien de temps le pourrait-elle ? Combien de temps pourrait-elle résister à toutes ces tortures que lui faisait subir cette ordure ? Les malfrats étaient toujours auprès d’elle et continuaient de la cuisiner pour avoir des informations.
 
- Aller Sam, faite un effort. Lui dit l’homme en face d’elle.
 
- C’est Capitaine Carter ! Lança-t-elle essoufflé.
 
-Pas de cela entre nous voyons ! Dit l’homme en souriant de toutes ses dents. Depuis le temps que nous nous connaissons. 
 
-Laissez-moi partir… Dit Sam épuisée et sentant la fatigue la peser lourdement. Vous allez avoir d’énormes problèmes pour vous en êtes prit à moi. 

-Si vous parlez de vous capitaine, je doute que vous puissiez faire quelque chose contre nous… vu l’état dans lequel vous êtes ! Déclara l’homme en prenant le visage de Sam dans sa main afin de l’obliger à relever la tête.
 
- Pas moi, non… Dit Sam en le toisant du regard, lui crachant toute sa haine au visage. Mais mon équipe viendra… et me vengera ! Vous aurez de gros problèmes.
 
-La ferme ! Gronda l’homme en la giflant de sa main libre, lui arrachant ainsi un nouveau gémissement de douleur.
 
-Vous vous sentez si fort que ça en frappant une femme ! Lança Sam en le fusillant du regard. Frappez-moi autant que vous le voulez sale ordure, jamais vous n’aurez la moindre information de ma part !
 
-Alors tu vas mourir ! Dit l’homme en se détournant de la jeune femme après avoir relâché son visage.
 
- Qu’est ce que vous attendez dans ce cas ?  Lui cracha-t-elle avec haine.
 
Le chef de la bande, ouvrit alors la mallette qui trônait sur la table et sortie alors une seringue contenant le poison qui avait été injecté au colonel O’Neill. Lorsque qu’elle vu la seringue, elle ouvrit de grand yeux d’effroi et hurla « Non ! » Mais cela n’empêcha pas cet ordure de se mettre face à elle avec sur son visage un sourire démoniaque et de placé le garrot puis il enfonça lentement l’aiguille dans la veine de Sam, sous l’effet du liquide qui s’introduisait dans son sang elle poussa un cri. Une fois l’injection terminé, l’homme retira le tout et replaça le matériel dans la mallette. Soudain il entendit le vrombissement d’un véhicule. Dans la panique l’homme lui assigna un coup violent au visage. La puissance du geste fit basculer la chaise, qui chuta sur le sol. La tête de Sam percuta le béton. Sous l’effet du choc, la jeune femme perdit connaissance.
 
[12 :30 :02]
L’équipe arriva sur place, Jack fût le premier à descendre de la camionnette, les autres descendirent également et pénétrèrent tous prudemment dans l’entrepôtJack fût le premier à atteindre l’encadrement de la porte de la salle où se trouvait Sam. Mais avant d’entrer dedans, il s’arrêta un moment car en scrutant du coin de l’œil la pièce, il eut une nouvelle hallucination. En effet,  il crut reconnaitre un des hommes qui s’enfuyait. Il mit alors ses doigts sur ses yeux et entra en hurlant « Arrêtez-vous ! » Mais trop tard, les deux hommes sortirent par une autre porte, qui se trouvait au bout de la salle. Jack vit alors le corps de son second étendu sur le sol, les mains liées derrière son dos et sans connaissance. Rapidement, il se dirigea vers elle s'arrêta à ses côtés en s'agenouillant. Elle avait le teint pâle, des goûtes de sang était parsemées sur le sol. Jack posa deux doigts sur son cou, le cœur battant d'inquiétude, cherchant son pouls. Il eut un peu de mal à le trouver, mais lorsqu’il y réussit, il le trouva bien trop faible à son gout.Il tenta alors de la réveiller en douceur. Il tapota sur sa joue et l’appela doucement « Carter ! Carter, vous m’entendez ? » Sam mit quelques secondes à réagir à ses appels. Lorsqu’elle ouvrit doucement les paupières, elle vit un uniforme vert. Mais même avec une vue floue, elle avait reconnue sa voix. Elle sut alors qu’elle était sauvée. Entre temps les autres membres de l’équipe avait fait le tour du bâtiment et n’avait rien trouvé, Daniel et Teal’c arrivèrent auprès de Jack et de Sam.
 
- Jack ? Dit-elle d’une faible voix à peine audible.
 
- Oui c’est bien moi. Lui répondit-il avec douceur.
 
- Contente de vous voir en forme. Lança-t-elle dans un souffle.
 
-J'aurai aimé pouvoir en dire autant de vous. Dit Jack inquiet en scrutant le corps de la jeune femme. Ces ordures sont vraiment allées trop loin avec vous Sam ! Vous avez vu dans quel état ils vous ont mit ?
 
-Empoi...sonner... Bafouilla-t-elle doucement.
 
- Quoi ?
 
-Il m’a empoi...sonner... Renouvela-t-elle plus clairement.
 
- C’est pas vrai !  Vous mettre dans cet état ne suffisait pas !
 
Sam essaya de se mettre assise et gémit de douleur.
Jack l’en empêcha ne voulant pas qu’elle bouge avant l’arrivé de Janet. Ses blessures pouvaient être graves étant donné l'état dans lequel elle se trouvait.
 
- Non ! Je vous interdis de bouger Carter !
 
Entre temps, Daniel avait prévenu Janet. Cette dernière arriva avec un Brancard et le matériel médical. Elle s’agenouilla auprès de Sam afin de constater ses blessures et de débuter son examen.
 
- Sam, je vais devoir vous mettre sur le dos pour vous examiner.
 
Sam acquiesça d’un simple signe de la tête en fermant les yeux, sachant qu'elle allait devoir souffrir une nouvelle fois. Lorsqu’elle fut déplacée, elle serra les dents pour surmonter la douleur. Mais un gémissement se fit entendre obligeant ainsi ses amis à arrêter la manœuvre. Jack vit alors les liens dans le dos de Sam, et entreprit de les défaire. Elle poussa un petit cri lorsque les liens lui furent retirés. Jack s'aperçut rapidement des lacérations au niveau de ses poignets et comprit à quel point elle pouvait aller si mal. Jack et Janet se jetèrent de petits regards entendus et se mirent à deux pour l'allonger sur le sol. Rapidement, le militaire prit la main de Sam dans la sienne, ignorant les regards de ses amis, alors que Janet posait son stéthoscope sur le torse de son amie. En examinant le capitaine Carter, Janet fut surprise qu’elle ait tenue aussi longtemps, sa tension était mauvaise, elle avait des cernes sous les yeux, signe évident d’une fatigue lier au sang qu’elle avait perdu et des tortures aux quelles elle avait dû faire face. Janet désinfecta les plaies du capitaine Carter, au contacte de l’antiseptique Sam grimaça en serrant les dents et une petite larme perla sous ses yeux. Une fois les soins provisoires finie, Janet demanda de l’aide à SG-1 afin d’installer le capitaine Carter sur le brancard. Une fois cette dernière allongée, Janet la mit sous perfusion puis elle fut montée dans l’ambulance, Jack ne voulant pas abandonner sa belle embarqua avec elle.


 

 
Chapitre 11 : Trajet mouvementé.
 
[12 :45 :55]
Pendant le trajet, Jack avait toujours sa main dans celle du capitaine Carter, et les yeux rivés sur Sam, qui avait finie par s’endormir. Janet, qui était également près d’elle, surveillait ses constantes. Soudain, Sam eut quelques tremblements et bougeait frénétiquement les bras tout en gémissant. Elle semblait se débattre contre quelque chose d’effrayant. Son visage était devenu blême et couvert de gouttelette de sueur. En effet, l’hallucination dont elle était actuellement victime était effrayante.
Sam se trouvait dans une salle sombre. Pas une seule lumière pour voir quoi que ce soit. Elle était pieds et mains liées sur une chaise. Soudain, un souffle chaud envahi son cou. La première réaction fut d’hurler de peur
 
 « Arghhhh ! » 
Soudain, une lampe vint éclairer son visage. Sous l’effet de cet éclat blanchâtre qui venait de lui brûler la cornée, elle ferma les yeux. Lorsqu’elle rouvrit les paupières, elle vit le visage de son agresseur. Cette ordure brandissait une arme devant son visage. Il se retourna et éclaira quelque chose qui se trouvait à côté d’elle, et qu’il visait de son arme. Lorsque sa vue s’ajusta à la faible luminosité, Sam vit qu’il s’agissait du colonel O’Neill. Il semblait avoir été battu. Un filet de sang de son arcade sourcilière dégoulinait le long de sa joue. Il était inconscient. Elle tenta de l’appeler avant que ce maudit personnage enclenche la sécurité.
« Mon colonel ! Réveillez-vous mon colonel » hurla-t-elle dans la panique la plus totale.
Elle n’eut pas le temps de réitérer sa phrase, qu’un coup de feu retentit. Effrayée par ce qui venait de se passer devant ses yeux, elle hurla à pleins poumons.
 
« Nooooooooonnnnn ! »
 
Elle ouvrit les yeux d’effroi, puis les referma et s’agita de nouveau, replongeant dans son hallucination.
En scrutant la pièce, elle vit le corps du Jack dégoulinant de sang.
Elle se mit à hurler de frayeur.
 
« Vous n’aviez pas le droit !!!»  
 
Puis elle cessa de s’agiter et ouvrit subitement les paupières, totalement perdue, les yeux dans le vague. Dans la minute qui suivit, elle referma ses paupières et se mit à trembler en gémissant.

Pendant ce temps, Janet avait demandé à Jack d’immobiliser Sam, afin de pouvoir lui injecter un calment. Le colonel O’Neill s’exécuta et tint fermement le capitaine Carter, tout en proférant des paroles douces pour essayer de l’apaiser au mieux. Janet injecta alors un léger sédatif. Juste de quoi tranquilliser la jeune femme le temps du voyage.

- Sam, ça va aller... Tout va bien ! Ce n’est qu’un mauvais rêve.  Tenta Jack pour rassurer son second autant que lui-même, tout en lui tenant toujours la main.
 
Le sédatif ayant fait son effet, elle ouvrit les paupières et fixa le plafond de l’ambulance avant de tourner la tête vers Jack.
Lorsqu’elle le vit, elle ne put retenir plus longtemps l’émotion qu’elle ressentait envers cet homme. Elle ferma les yeux et laissa les larmes couler le long de ses joues.
 
- Non ! Non ! Ce n’est pas possible ! Sanglota la jeune femme refusant d’ouvrir les yeux.
 
- Quoi ? Demanda Jack inquiet et fronçant les sourcils sans détacher son regard de celle qui avait dérobé son cœur Qu’est-ce qui n’est pas possible ?
 
-Vous êtes mort ! Pleura Sam en rouvrant les yeux pour planter son regard dans les yeux noisette de son supérieur Vous êtes morts ! Je vous ai vu mourir !
 
- Sam ! Sam ! Regardez-moi ! Ordonna Jack alors qu’elle détournait le regard, sentant la douleur de sa perte briser son cœur déjà meurtri Je ne suis pas mort Sam ! Je ne suis pas mort !
 
-Je l’ai vu ! Souffla Sam alors que le flot de larmes ravageait son si merveilleux visage Je l’ai vu vous tuer sous mes yeux.
 
- Mais je vais bien Sam ! Je vais très bien ! Dit Jack en lui serrant un peu plus la main Sentez la pression de ma main sur la votre ! C’est réel Sam ! Je suis vivant… et je suis prêt de vous.
 
-Ne m’abandonnez pas Jack ! Pleura Sam en plantant son regard triste dans celui du colonel O’Neill Ne m’abandonnez pas. J’ai besoin de vous !
 
-Jamais Sam ! Jamais je ne vous abandonnerai ! Certifia Jack en gardant ses yeux encrés dans les yeux bleus et larmoyants de Sam Maintenant que je vous ai retrouvée, je ne vous quitte plus.
 
Elle réalisa alors, qu’il était vraiment là, devant elle, en chair et en os. Contente de le voir en vie, ses yeux s'embuèrent de larmes, puis en repensant à ce qu’elle venait de vivre, elle éclata en sanglot.
La voir subir ce qu’il avait vécu dans ses hallucinations était loin de le rassurer, sachant pertinemment que devoir affronter ses peurs étaient très difficiles à supporter.
Le visage de Jack était crispé par l’inquiétude qu’il ressentait pour l’état de son second, ou plutôt, de la femme qu’il aimait en secret. Comment cet individu avait pu la mettre dans un état pareil ? La seule pensée qu’elle pouvait perdre la vie à cause de salopard dans ce genre le faisait bouillir de rage intérieurement. C’en était trop ! Il n’avait qu’une seule envie, c’était de tuer celui qui avait commandité une telle horreur envers Sam. Quand à Janet,  cette dernière continuait à surveiller les constantes de la jeune femme. Elle remarqua que Jack était véritablement perturbé par ce qui était arrivé à la jeune femme, et qu’il avait un teint blême en se frottant souvent la nuque.
 
- Colonel ! Est-ce que ça va ? Demanda le médecin en fronçant les sourcils, inquiète.
 
- Oui, oui, ça va. Ment-il.
 
- Vous êtes sur ? Insista la jeune femme sentant qu’il ne lui disait pas la vérité.
 
- Si je vous le dit doc. Grogna le militaire souhaitant que Janet le laisse tranquille.
 
- Vous avez le teint pâle. Observa Janet ne pouvant s’empêcher d’être inquiète.
 
- Et alors ?
 
- Mon colonel ! Je sais que vous vous inquiétez pour le capitaine Carter, mais faut pas négliger votre santé pour autant.
 
En réfléchissant bien, il savait que Janet avait raison. Il devait d’être en frome pour lui, mais surtout pour elle. Car après avoir vécu cette horrible histoire, elle aurait certainement besoin d’être réconfortée, écoutée, rassurée... Il avoua donc à Janet qu’il avait encore mal à la tête malgré l’antalgique qu’elle lui avait donné quelques heures auparavant.
 
- D’accord Capitula-t-il. J’ai un peu mal à la tête ! Vous êtes contente ! Grogna-t-il mécontent.
 
- Je vais vous donner un autre analgésique… mais avant je vais vous prendre votre tension.
 
- C’est vraiment nécessaire ? Demanda-t-il dépité.
 
- Colonel. Ca l’est, je vous l’assure. Vous avez tout de même été empoisonné par des substances toxiques qui ne sont pas encore tout à fait éliminées de votre corps. Lui expliqua-t-elle sérieusement.
 
Jack se décala un peu vers le fond de l’ambulance, et enleva sa veste. Janet lui prit sa tension, avant de lui donner du paracétamol.

- Votre tension est un peu basse… mais ça ira mieux lorsque vous aurez prit un peu de repos a l’infirmerie.
 
- Vous y tenez toujours ! Dit-il dépiter en se passant la main dans ses cheveux.
 
- Oui et ce pour trois raisons ! Déclara le médecin.
 
- Qui sont ? Osa demander Jack en avalant le cachet.
 
- Un : Vous avez besoin de repos. Deux : C’était notre accord colonel. Trois : Je vais avoir besoin de vous pour soigner le capitaine Carter.
 
- Comment ça besoin de moi ? Demanda-t-il étonné.
 
- Nous n’avons plus d’antidote pour la soigner, et vous seul avez eu cette dose. En vous prélevant du sang, je pourrai fabriquer cet antidote et l’injecter au capitaine Carter.
 
[13 :35 :48]
Janet venait à peine de finir son explication, que Sam s’agitait de nouveau. Jack se précipita vers elle, et reprit sa main. Sam encore en train d’avoir une hallucination.
Elle était toujours dans la même pièce et toujours ligotée à une chaise. Soudain, un visage se présenta devant elle. Surprise, elle sursauta. Elle connaissait le visage de cette personne. Ce sale type brandissait un poignard devant elle en souriant de toutes ses dents. En voyant celui-ci, elle sentit la peur monter en pression. Son cœur s’emballa, battant plus vite à chaque seconde. Et sa respiration était devenue courte et rapide. Puis comme pour la première hallucination, ce type se dirigea vers Jack, et sous les yeux horrifiés de la jeune femme, il lui trancha la gorge. Le sang se mit à se déverser en grande quantité, inondant le sol. Effrayé par ce qu’elle venait de voir, elle s’agita encore plus et hurla de terreur.
 
« Simmons ! Noooooooon !!!! »
 
Elle se débattait en hurlant le nom de Simmons. Jack et Janet échangèrent des regards étonnés en entendant le nom de cet homme. Puis le militaire essaya de la calmer en lui maintenant les bras, pour ne pas qu’elle se blesse plus qu’elle ne l’était déjà, tout en faisant attention de ne pas lui faire mal à son épaule. Elle avait l’air vraiment effrayée. Janet injecta une nouvelle dose de médicament. Subitement, Sam ouvrit les yeux, effrayée, affolée et angoissée par ce qu’elle venait de vivre. Le cœur battant à tout rompe et sa respiration saccadée, elle finit par cesser de remuer. Jack prit la parole afin savoir pourquoi elle avait prononcé le nom de Simmons.
 
- Sam c’est fini ! Tout va bien ! Calmez-vous... lui dit-il d’une voix douce.
 
- Jack ! Il va vous tuer ! Lui dit-elle les yeux remplis de larmes.
 
- Qui veut me tuer ? S’empressa de demander Jack en fronçant les sourcils.
 
- Simmons, c’est Simmons... Il est à l’ori...gine de cette his...toire. Bafouilla-t-elle essoufflé.
 
 -Simmons ! C’est ce fumier qui a tout commandité ! C’est lui dit vous a mit dans cet état ? Demanda Jack sentant la rage monter en lui.
 
 - Oui, il était dans l’entre...pôt ! Souffla-t-elle.
 
 - Moi qui croyais avoir eue une hallucination.Cracha Jack en serrant les poings de rage.
 
- Il voulait des infor...ma...tions , je lui ai pas don..nées et il m’a bat...tue.Dit-elle encore essoufflée par la terreur qu’elle venait de ressentir de cette violente hallucination.
 
 - Je vais lui faire la peau à cette ordure. Répondit Jack énervé.
 
- Non Jack ! C’est juste...ment ce qu’il veut ! répondit-elle.
 
- Alors ça, je m’en fou royalement !
 
- Mais pas moi Jack ! Dit-elle ferment légèrement énervée.
 
Voyant que Sam commençait à avoir une respiration saccadée par la conversation qui semblait aussi bien l’énerver que l’épuiser, Janet intervint en lançant un regard assez lourd de sens, afin que Jack comprenne qu’il devait arrêter le dialogue avec Sam pour préserver sa santé. Jack, ayant comprit d’un coup d’œil qu’il fallait plutôt la rassurer que continuer cette conversation, cessa tout de suite et essaya de la rassurer afin qu’elle puisse se reposer en toute quiétude. Même si pour sa part il frissonnait de rage intérieurement. Eclater la tronche de ce sale abruti de Simmons ne serait que le juste retour des choses.

- Calmez-vous Sam, ça va aller, je ne ferai rien, c’est promis ! Lui dit Jack en plongeant doucement ses yeux noisette dans son regard bleu océan.
 
Aux mots prononcés de Jack, Sam ferma les yeux et sa respiration devint plus calme. Janet regarda le militaire en lui adressant un léger sourire, lui indiquant qu’il avait bien agit. Le reste du trajet se passa dans le calme, Sam s’était apaisée et avait fini par s’endormir.
 
[13 :46 :57]
Arrivés à la base, Sam fut transportée à l’infirmerie où elle fut préparée pour la salle d’opération afin de lui extraire la balle qui était dans son épaule. Jack fut obligé de retourner à l’infirmerie où Janet lui demanda de s’allonger et de rester là jusqu'à ce qu’elle vienne s’occuper de lui.
Environ une heure plus tard, Janet eut fini d’opérer le capitaine Carter. Elle l’installa à l’écart de façon à ce qu’elle soit au calme. Puis elle rejoignit le colonel O’Neill, afin de lui faire la prise de sang. Jack était resté sagement tranquille. Janet était contente qu’il ait suivi ses consignes pour une fois. Ca changeait un peu de son habitude et ce n’est pas Janet qui allait s’en plaindre. Elle était même ravie de ce fait.
Janet apporta le chariot sur lequel trônait un plateau argenté. Il y avait un kit de prélèvement sanguin et un garrot. Elle demanda à Jack de tendre le bras et de serrer le poing. Il s’exécuta et pour une fois, sans grogner. Puis elle repéra d’abord la veine à piquer et mit le garrot juste au dessus de celle-ci. Sous l’effet du garrot serré, la veine se mit à gonfler. Elle désinfecta le futur point de ponction avec un coton d’imbibé d’alcool, puis elle enfonça lentement l’aiguille dans la veine. Le tube se remplit immédiatement de sang. Le médecin enleva le garrot et le colonel O’Neill desserra le poing. Elle appliqua ensuite un coton imbibé d’alcool au niveau du point de piqûre, et Jack replia son bras. Janet récupéra le tube et se dirigea vers le laboratoire afin d’y préparer l’antidote.
 
[16 :20 :34]
Le docteur Fraiser revint environ trois quart d’heures plus tard, puis elle injecta l’antidote dans la canule de la perfusion du capitaine Carter. Elle retourna ensuite vers le colonel O’Neill, et lui signala que Carter venait d’avoir l’antidote.

- Puis-je aller la voir docteur ? Questionna Jack le cœur rempli d’inquiétude pour son second.
 
- Elle dort encore… et elle a besoin de repos. Vous pourrez allez la voir lorsqu’elle sera réveillée.
 
- S’il vous plait doc ! L’implora-t-il.

- D’accord colonel. Capitula-t-elle en souriant.
 
Janet avait capitulé assez vite, car elle savait au plus profond d’elle-même que Jack était accro au capitaine Carter et qu’elle n’aurait pu l’empêcher d’y aller quand même. A la vue de ce qu’ils avaient traversés ensemble, dans cette histoire, elle leur devait bien ça.
Sam était allongée là, dans ce lit, le visage d’un teint blafard et les yeux fermés. Elle semblait dormir paisiblement, mais son visage avait l’air bien fatigué. Sam ouvrit difficilement les paupières. Sam tenta d'ouvrir ses paupières, mais la douleur qu'elle ressentait dans tout son être, y comprit sa tête, l'en empêcha. Doucement, elle réitéra l'expérience et ouvrit les yeux. Elle vit d'abord le plafond de la chambre, avant de tomber sur le visage inquiet de Jack.
 
- Bonjour ! Dit Jack en souriant.
 
Sam fit un léger signe de tête en réponse au bonjour de Jack. Elle sentait une atroce douleur à la tête, à moins que ce soit plutôt à l’épaule, elle avait du mal à distinguer où la véritable douleur se situait. Elle essaya d’articuler un mot et le fit difficilement.
 
- Bon...jour colo...nel. Essaya-t-elle d’articuler le souffle court.
 
- Comment vous sentez vous ? Lui demanda-t-il les yeux rivés sur son visage d’ange.
 
- Je me sens fati...guée. Dit-elle d’une voix faible, saccadée.
 
- Je vais prévenir le doc que vous êtes réveillée. Lui dit-il en lui adressant un baiser sur la joue Bon retour parmi nous Carter. Vous nous avez manqué !
 
Sam, épuisée, ferma les yeux. Jack revint avec le docteur Fraiser. Cette dernière était contente de la voir réveillée. Elle fit alors les examens et quitta ensuite les lieux, laissant Jack et Sam, seuls.
Quant à Simmons, celui-ci s’était replié dans un coin paradisiaque, loin des Etats Unis. Il y resta quelques temps, le temps que cette histoire soit oubliée.
Mais Jack, lui, ne l’entendait pas de cette oreille. Il s’était promit de le retrouver coute que coute, et qu’un jour ou l’autre, il lui ferait la peau pour tout ce qu’il avait fait subir à son second et à lui même…
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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:46

deanwinchester2011

Calendrier de Août 2011 que j'ai réaliser avec l'acteur Jensen Ackles( Dean Winchester) dans la série Supernatural, pour tous les fans de cet acteur.

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 21:48

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Calendrier du mois d'août 2011, avec Jack O'Neill (Richard Dean Anderson) et Samantha Carter( Amanda Tapping) Stargate SG1, pour tous les fans de cette série. N'oublier pas si vous prenez merci de laisser un commentaire en échange.

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  • : Episodes virtuels supernatural/Stargate SG1
  • : Bonjour à tous ! Vous êtes sur le blog de poupette67. Celui-ci sera consacré aux fictions des séries Supernatural et Stargate SG-1 que j’écris, mais également aux fonds d’écrans consacrés aux séries tv. Les fonds d’écran sont à votre disposition. Je demande juste en échange un commentaire pour chaque fond enregistré de façon à connaitre vos avis. Vous pouvez également indiquer un lien vers votre blog, si vous en avez un bien sur !
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