Ensemble
Titre : Ensemble.
Auteur : Poupette67.
Série : Stargate SG-1
Genre/Pairing : Aventure science fiction. Romance Jack et Sam (OS)
Personnages : Général Hammond, Jack O’Neill, Samantha Carter, Daniel Jackson, Janet Fraiser, Teal'c
Résumé : Par amour pour le colonel Jack O’Neill, Sam a démissionné du SGC pour épouser Jack. Mais elle travaille toujours à la base en tant que civile. Pour l’instant elle est en congé de maternité. Jack, quant à lui, travaille toujours au SCG et se prépare à une mission de routine, mais tout ce ne passe pas pour le mieux...pour notre couple.
Saison : 7 (Janet est encore en vie).
Disclamer/ Mentions Légales : Les personnages de la série appartiennent à leurs créateurs et à la MGM. Je ne tire aucun profit pécuniaire pour la publication de cette fiction. C'est juste le plaisir d'écrire, pour le bonheur des fans de cette série.
Note de l’auteur : Fiction sur la série Stargate SG-1. En espérant que cette petite fiction vous plaira, je vous souhaite bonne lecture.
En ce mois de Juillet, le temps était clément. Un ciel bleu parsemé de fins et petits nuages blanc, une légère brise tiède caressait les petits arbres qui bordaient l’allée de la demeure du couple O’Neill. Il était huit heures du matin lorsque le réveille se mit à sonner. Sam était endormie près de Jack. Ce dernier arrêta le bip du réveil, puis il se tourna vers le visage encore endormie de sa femme. Elle avait l’air si douce et si paisible qu’il n’osait pas la réveiller. Mais ils avaient rendez-vous avec Janet. Il lui caressa le visage tout en lui murmurant doucement.
" Chérie, c’est l’heure de se lever."
Lorsqu’elle ouvrit doucement les paupières, elle vit son sourire s’illuminer sur son visage heureux.
" Bonjour " Lui dit-elle en souriant avant de lui déposer un baiser sur la bouche.
Elle se positionna ensuite sur le dos, avant de s’assoir. Mais juste avant qu’elle ne se lève, Jack lui caressa tendrement son ventre rond. Elle lui adressa un tendre baiser sur la bouche avant de mettre assise sur le lit et de se lever avec difficulté. En ce troisième trimestre, son ventre bien arrondi était devenu lourd à porter. Elle avait l’impression de se trainer comme une grosse baleine qui se serait échouée sur une plage. Seul Jack la trouvait ravissante avec son ventre rond. Il adorait caresser le ventre de sa femme pour sentir le bébé bouger. Le couple était sur un petit nuage. Dans environ deux semaines, ils verraient enfin la frimousse de leur petit ange. Même si Sam avait quelques appréhensions concernant l’accouchement, elle restait sereine et avait hâte de tenir son bébé dans ses bras. Quant à Jack, il ne lui restait plus une seule mission à accomplir avant d’avoir un repos. Une fois que Sam et Jack furent prêts, le couple quitta la maison et partit en direction de l’hôpital où Janet les attendait.
Arrivé sur place ils se présentèrent à l’accueil où la standardiste les invita à s’assoir en salle d’attente. Ils n’attendirent pas très longtemps avant que Janet les appelle. En salle d’examen, tout se passa pour le mieux. Bébé était en parfaite santé. Il avait bien grandit et ce petit bout de choux était positionné la tête en bas.
- Tout va bien. Leur annonça Janet "Encore douze jours et ce bébé sera là ! " Reprit-elle avec le sourire.
Sam et Jack étaient comblés. Tout se passait pour le mieux pour eux. Le couple reprit la route pour rentrer à leur domicile. Jack gara son 4x4 dans l’allée, puis il aida Sam à sortir du véhicule. Il ouvrit la porte d'entrée, puis Sam s’allongea sur le canapé. Le moindre effort qu’elle faisait la fatiguait ce qui était tout à fait normale dans son état. Jack lui proposa un verre d’eau fraîche et alla s’assoir à côté d’elle.
Il se prépara pour le travail. Il devait partir pour le SGC. C’est le cœur serré qu’il quitta Sam, la couvrant de baiser avant de s’en aller.
- Dans deux jours, je suis de retour.
- J’aimerais pouvoir t’accompagner.
- Je sais ma chérie, mais dans ton état ce ne serait pas très raisonnable, ni très prudent. Répondit-il avec le sourire avant qu’il ne l’embrasse une dernière fois.
Jack monta dans la voiture, puis prit la route direction la base. Il arriva à la base vingt minutes plus tard. Il salua toutes les personnes qu’il croisait et se présenta en salle de débriefing. Cette mission était qu’un repérage, avant d’étudier le lieu plus minutieusement. Le débriefing ne dura qu’une demi-heure au plus grand plaisir de Jack, qui comme la plupart du temps, jouait avec son stylo et gribouillait sur son bloc-notes. Toutes ses pensées étaient dirigées vers sa femme. Le trio SG-1 quitta la grande salle et partit se préparer pour cette mission.
En salle d’embarquement
L’équipe attendait que le dernier chevron soit enclenché. Lorsqu’il celui-ci fut engagé, le vortex bleu s’ouvrit. L’équipe monta la rampe, puis passa au travers du flux bleu. Arrivée sur PX3-888, l’équipe commença l’exploration des lieux. L’endroit était fleuri de petites fleurs de toutes les couleurs. A l’horizon se dressait, devant d’eux, de magnifiques montagnes. Jack trouvait que ce cadre paradisiaque lui rappelait le Minnesota. L’équipe avançait toujours lorsque soudain, un tir de lance Goa’uld, venu de nulle part atteignit le colonel O’Neill.
Sous l'effet du choc, il porta instinctivement sa main sur la blessure, le sang passant au travers de ses doigts. Jack poussa un hurlement de douleur en tombant lourdement sur le sol herbeux. Il grimaçait de douleur en se tenant fermement le flan droit, lorsque Daniel arriva en courant près de lui. Teal’c, quant à lui, ripostait en direction du coup de feu.
- Jack ! Hurla Daniel inquiet pour la vie de son ami.
- Ca fait un mal de chien ! Vociféra Jack dans un souffle court alors que la douleur était difficilement supportable.
Daniel aida Jack à se lever, et le trio reparti pour la base. Teal’c couvrait ses deux amis afin de veiller à leur sécurité. Lorsqu’ils atteignirent la porte des étoiles, Jack s’écroula à genoux sur le sol, épuisé. Daniel composa les coordonnées de la terre et envoya le code d’indentification. Les deux hommes soulevèrent Jack et l’équipe s’engouffra dans le vortex bleu.
- Activation extérieure de la porte des étoiles ! Déclara le sergent tout en regardant son écran C’est SG1, mon général.
- Ils sont en avance ! Ouvrez l’iris.Ordonna le général Hammond.
Toute l’équipe arriva sur la passerelle et le vortex se referma dernière eux.
- Une équipe médicale ! Demanda immédiatement Daniel en restant près de son ami.
L’équipe médicale arriva très vite près de Jack, qui était désormais inconscient. Celui-ci fût emmené immédiatement à l’infirmerie où le Docteur Fraiser s’occupa de lui.
- Que s’est-il passé ? Questionna le général Hammond.
- Nous explorions la planète comme convenu lorsque nous avons été attaqué par des tirs Goa’ulds.Expliqua Teal’c de sa voix la plus neutre possible alors qu’il était aussi inquiet que Daniel pour la santé de leur ami.
-Nous devrions peut-être contacter Sam ? Osa demander Daniel au Docteur Fraiser.
- Croyez vous que ce soit prudent dans son état ? Questionna le général en fronçant les sourcils, perplexe.
- Elle est en droit de savoir que son mari est grièvement blessé. Répliqua Daniel, pensant que la place de Sam se trouvait ici, près de Jack.
- D’accord, mais vu l’état avancée de sa grossesse, essayez de lui annoncer la nouvelle pas trop brutalement. Rétorqua Janet, avant de rejoindre son patient à l’infirmerie.
- Et comment je fais ça moi ? Demanda Daniel perplexe et soupirant.
En attendant que Janet arrive pour s’occuper du colonel O’Neill, il fut mit sous perfusion et préparé pour la salle d’opération.
* * * * * * * * * * * * * *
Le jour avait fait place à la nuit, et au loin, on pouvait entendre le tonnerre gronder. Un orage se préparait à éclater. Sam était sur le point de se mettre à table lorsque la sonnerie du téléphone retentit. Elle se dirigea vers celui-ci, puis décrocha.
- Allo ?
- Bonsoir Sam, c’est Daniel.
- Bonsoir Daniel ! Dit Sam alors que son cœur s’emballait d’appréhension Tout vas bien ?
- Sam... Hésita-t-il un instant.
Au son de la voix hésitante de Daniel et du petit moment de silence, Sam comprit que quelque chose n’allait pas.
- Daniel ? Que se passe-t-il ? S’inquiéta rapidement la jeune femme.
- C’est Jack ! Il a été blessé au cours de la mission.
- C’est grave ? Demanda-t-elle anxieuse tout en passant sa main libre dans ses cheveux.
- Il a été blessé par une lance Goa’uld. Janet est en train de l’opérer ! Je n’en sais pas plus. Je suis désolée Sam.
- J’arrive dans vingt minutes. Répondit-elle en raccrochant précipitamment, ne laissant pas le temps à Daniel de rétorquer quoi que ce soit.
Sam prit tout le nécessaire, pour se rentre au SGC et ferma la porte d’entrée à clé. Lorsqu’elle prit la route, il commençait à pleuvoir.
Au bout de quelques kilomètres parcourus, des trombes d’eau déversées par l’orage funeste était devenu si importantes, qu’elle fut obligée de s’arrêter sur le bas côté de la chaussée, en attendant que cet orage se calme. Sam tapa de rage sur le volant. L’inquiétude et l’angoisse qu’elle ressentait depuis que Daniel lui avait apprit la mauvaise nouvelle était palpable à des kilomètres. Savoir que la personne la plus importante de sa vie était blessée la rongeait de l’intérieur. Elle essayait de prendre son mal en patience en visualisant les moments heureux qu’elle avait eue quelques heures auparavant avec Jack. Mais rien n’y faisait, le stress était à son maximum. Elle dut attendre près de dix minutes avant que la pluie se calme. Elle décida de remettre le contact. Mais elle ressentit une douleur aigüe au bas du ventre. Elle posa instinctivement sa main droite sur son ventre, le caressant tendrement de bas en haut, espérant ainsi apaiser la douleur. La douleur étant passée, elle démarra la voiture et reprit la route. Sam roulait à vive allure depuis environ dix minutes, lorsqu’une autre douleur se fit de nouveau ressentir. Elle plaça de nouveau sa main sur le bas de son ventre et s’arrêta une fois de plus sur le bord de la route. Elle souffla tout en caressant son ventre arrondit et lui proféra des paroles douces, censées rassurer le bébé autant qu’elle même.
«S’il te plait ma chérie, pas maintenant, ce n’est pas le bon moment »
Sur ces mots, le petit être cessa de gigoter.
« C’est bien, tu es un bon bébé » Lui dit-elle avec douceur tout en frottant doucement son ventre arrondi.
Elle attendit quelques secondes pour s’assurer que tout était rentré dans l’ordre, puis repartit espérant que ses contractions ne soient qu’une fausse alerte.
Daniel ne cessait de regarder sa montre, Sam lui avait dit qu’elle serait là dans vingt minutes, et cela faisait déjà plus d’une demi-heure qu’elle était partie de son domicile. Il espérait du fond du cœur qu’il ne lui soit rien arrivé rien de grave.
Quant à Sam, elle ressentit une autre douleur vive au bas du ventre, qui lui arracha cette fois-ci un cri et une grimace. La jeune femme prit une grande respiration et serra les dents pour surmonter la douleur, qui l’avait d’ailleurs obligée à immobiliser une nouvelle fois le véhicule.
Daniel commença sérieusement à s’inquiéter pour Sam, et par acquis de conscience, il empoigna son téléphone et l’appela. Sam décrocha au bout de trois sonneries.
- Allo ? Répondit-elle essoufflée.
Au son de la voix essoufflée de la jeune femme, Daniel s’inquiéta.
- Sam, ça va ?
- Oui, oui, ça va ! Mentit-elle, ne voulant pas l’inquiéter.
- Vous êtes sure ? Vous avez l’air essoufflé. S’inquiéta Daniel.
- C’est rien, je me suis arrêtée sur la route pour me dégourdir les jambes. Comment va Jack ?
- Je ne sais pas, il est toujours en salle d’opération avec Janet. Vous serez là dans combien de temps ?
- Disons dans cinq minutes. Répondit-elle en grimaçant.
- Bien ! Alors à tout de suite. Dit-il en raccrochant.
Sam attendit que la douleur disparaisse. Mais celle-ci ne semblait pas vouloir s’en aller. Elle respira profondément en fermant les yeux. La douleur s’estompa un peu. Elle profita de ce petit calme pour remonter dans la voiture afin de parvenir le plus vite possible, espérant qu’elle ne s’arrêterait plus, jusqu'a ce qu'elle soit arrivée à la base.
Lorsqu’elle arriva enfin au SGC, Daniel attendait Samantha. Quand il vit le visage crispé de Sam et qu’elle se tenait le ventre, il ne mit pas longtemps pour comprendre que quelque chose n’allait pas.
- Sam ? Demanda-t-il inquiet C’est le bébé ?
- Oui ! Lança-t-elle essoufflée en le regardant.
Daniel aida Sam à monter dans l’ascenseur. Lorsque l’appareil se mit en route, elle eut une forte contraction qui la fit hurler et grimacer de douleur, elle se plia en deux, tout en posant ses deux mains sur le bas de son ventre. Daniel essaya de la soutenir comme il le pouvait. Même si il avait déjà vécu cette situation avec Sha're, il n’était pas vraiment à l’aise avec la situation. D’autant plus que c’était la femme de son meilleur ami.
Il empoigna le téléphone qui trônait sur le mur de l’ascenseur et informa le service médicale, afin qu’il prépare le nécessaire. Pendant ce temps, Sam essayait de se détendre un minimum en respirant profondément, puis elle ferma les yeux quelques instants pour faire le vide. Lorsqu’elle ouvrit les paupières, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur un chariot avec deux infirmiers. Ils aidèrent la jeune femme à s’installer sur celui-ci, et l’emmenèrent à l’infirmerie. Sam fut installée à l’infirmerie. Janet venait de finir l’intervention de Jack depuis quelques minutes et ce dernier avait été conduit, dans une chambre à part, pour qu’il soit au calme. Quand à Sam une nouvelle contraction fit son apparition. Sous l’effet de cette atroce douleur, elle hurla en affichant sur son visage une large grimace de douleur.
« Agrrr »
Ce mal intense qu’elle venait de ressentir pendant quelques seconde libéra le liquide amniotique. Elle sentit alors le liquide chaud couler le long de ses jambes. C’est à ce moment là que Janet arriva.
- Sam ? Appela Janet surprise de la trouver dans son infirmerie alors qu’elle ne savait pas qu’elle était arrivée.
- Janet ! Comment va Jack ? Demanda-t-elle les yeux larmoyants.
En voyant les diverses grimaces que Sam affichait sur son visage, qui était d’un teint blafard, Janet essaya de la ménager.
- Il s’en remettra ! Ne t’inquiète pas ! Lui dit-elle gentiment essayant de la rassurer Pour l’instant, il faut penser à toi et ton bébé.
- C’est vrai ? Demanda-t-elle en se tenant le ventre Tu ne me dit pas ça pour rassurer !
- Mais non Sam ! Je t’assure qu’il va bien. Il a besoin de repos maintenant, et toi il faut absolument que tu te concentres sur la venue au monde de ton bébé. Lui dit-elle essayant de la rassurer. Si tu me laissais voir ou en est le travail ?
Sam était quelque peu désorientée par la situation car elle réalisait que Jack ne serait pas là pour la soutenir dans ce moment merveilleux qu’est la naissance de leur enfant. Mais elle n’avait pas le choix, la petite vie qui avait grandit en elle pendant neuf mois était sur le point de voir le jour. Les douleurs lancinantes qu’elle ressentait depuis près de trois quart d’heure devenaient de plus en plus fortes à chaque fois. L’infirmière aida Sam à se déshabiller, et la mit sous perfusion. Janet enfila des gans et Sam se lassa faire. Janet lui fit un rapide examen. Le col était dilaté à son maximum et la tête du bébé n’était pas loin.
- Sam ! A la prochaine contraction, il faudra que tu pousses.
- J’ai trop mal ! Ailllleeeee... Je veux la péridural ! Dit-elle en grimaçant.
- Je suis désolée Sam, mais c’est trop tard pour ça !
- Quoi ? Lança-t-elle surprise en soufflant très fort.
- Sam, regarde-moi ! S’il te plait, regarde-moi ! Lui dit-elle doucement en plantant ses yeux dans ceux se Sam.
Sam plongea son regard larmoyant dans les yeux de Janet.
-Ecoute Sam, tu vas faire exactement ce que je te dis. Je suis là pour t’aider. Tout va bien se passer. Lui dit-elle doucement afin de la rassurer.
Sam acquiesça d’un petit sourire douloureux en regardant fixement Janet. Une nouvelle contraction pointa le bout de son nez. A la venue de celle-ci, Sam hurla.
« Arghhhhhh, ça fait mal ! » Vociféra Sam tout en se cramponnant au bord du lit.
Janet lui demanda alors de faire ce qu’elle lui disait.
- Allez Sam inspire, bloque, pousse ! MAINTENANT !
Sam s’exécuta et fit exactement ce que lui dit Janet. Sam inspira profondément, bloqua son air et se mit à pousser de toutes ses forces.
- Arghhhhhh... Ca fait mal !
Sam sentit la tête du bébé descendre un peu plus. La contraction étant passée, Sam en profita pour se détendre et souffler un peu. Mais le calme fut de courte durée. Le spasme suivant fut un des plus douloureux qu’elle eut. Elle hurla à en perdre le souffle et poussa si fort que son visage devint rouge, et des gouttes de sueur perlaient sur son front.
- C’est bien Sam ! Continue ! Encore un effort, et elle sera dans vos bras !
-J’en plus... Arghhhhhh ! Ça fait trop mal !!! Gémit la jeune femme essoufflée.
Quelques secondes après, un petit cri se fit entendre. Janet prit l’enfant qui se mit à crier à pleins poumon. Elle posa le bébé sur la poitrine de sa maman et Janet coupa le cordon ombilical.
- Bravo Sam, tu as été merveilleuse. Lui dit Janet avec un sourire tendre sur le visage.
La jeune maman prit alors une grande inspiration et afficha sur son visage fatigué quelques larmes de joie et un sourire heureux. Le nourrisson, guidé par l’instinct enfouit son petit nez dans le giron de sa mère à la recherche du sein nourricier. Il attrapa goulument le téton rosé de sa mère, et aspira le liquide avec appétit.
En cet instant de bonheur, Sam oublia tout ce qu’elle avait traversé. Ses peurs, ses douleurs, ses angoisses, et succomba immédiatement au charme de son enfant. Quelques instants plus tard, une infirmière vint chercher le bébé pour lui faire les soins. C’est à cet instant que Sam réalisa qu’elle n’avait rien emmené pour habiller le bébé. L’infirmière la rassura en lui disant qu’elle avait ce qu’il fallait pour la dépanner. Sam laissa le bébé aux mains de l’infirmière et se recoucha, à bout de force.
Dans une chambre, Jack était en train faire surface. Une infirmière vint au devant du Dr Fraiser et l’informa discrètement du réveil du colonel O’Neill. Sam regarda Janet partir et se demanda ce qu’il se passait. Inquiète et angoissée, elle voulut se lever du lit. Mais la fatigue due à son accouchement l’avait épuisée. Elle fut prise d’un vertige, qui l’obligea à rester en position allongée.
Janet arriva près de Jack.
- Bonjour docteur... Bafouilla-t-il doucement.
- Je suis contente de voir réveillé, colonel !Dit Janet rassurée et souriant. Je vais pouvoir vous amener une surprise directement ici !
- Une surprise !Déclara Jack une main sur son visage, épuisé Doc, fallait pas ! Quel genre de surprise ?
- Si je vous le disais, ça n’en serait plus une !Sourit le médecin en se dirigeant vers la sortie de la pièce Je reviens de suite !
Janet sortit de la chambre et se dirigea à l’infirmerie où Sam tenait dans ses bras son petit ange.
- Sam ! fit Janet avec un fin sourire aux lèvres.
- Janet ? Demanda Sam en fronçant les sourcils, inquiète.
- Ton mari est réveillé.
- Super ! Comment il va ? Demanda-t-elle immédiatement, voulant savoir comment il allait.
- Il va bien et il est égal à lui-même ! On va le rejoindre pour lui montrer le bébé. Je lui ai dit qu’il y avait une surprise. On y va ?
- Oh oui ! Répondit-elle un large sourire aux lèvres.
Janet, aidée d’une infirmière, poussa le brancard jusqu'à la chambre de Jack. Lorsqu’il vit Sam avec le bébé, il fut surprit de voir ce petit être dans les bras de sa maman. Il contempla pendant un léger instant le tableau de bonheur qui s’ouvrait devant lui. Il ne put s’empêcher d’avoir une petite larme d’émotion et d’afficher sur son visage fatigué un sourire de satisfaction.
- Tu veux la prendre ? Demanda Sam en lui souriant.
Jack acquiesça d’un mouvement de tête, et Janet releva la tête de son lit avant de déposer sa petite fille dans ses bras. Sam regarda son mari avec Eva. Elle se rapprocha de la tête de Jack, et l’enlaça tendrement. Janet laissa le couple tranquille et en profita pour aller prévenir le général Hammond, Daniel, Teal’c, et Cassandra qu’ils allaient tous bien. Ainsi, ils pourront venir leur offrir les cadeaux de naissance.
Le couple était toujours tête contre tête. Tout le monde se présenta un par un devant le couple. C’est Cassandra qui s’approcha la première de Sam et qui donna son cadeau en lui faisant un tendre baiser sur la joue. Sam prit le cadeau et enleva l’emballage. Cassandra avait offert un de ses doudous, qu’elle avait évidemment lavé avant de l’offrir ainsi qu’un mobile musical. Sam et Jack la remercièrent d’un tendre baiser sur le front. Ensuite, c’est le général qui apporta ses cadeaux aux amoureux. Il leur avait offert un lot de bodys et un lot de chaussettes. Daniel offrit des pyjamas et des brassières ainsi qu’un paquet de couches. Teal’c, quand à lui, offrit un tableau d'éveil pour accrocher au berceau et un lot de bavoirs. Quant à Janet, elle offrit une couverture et un coussin d'allaitement.
Tout le monde ayant donné les cadeaux aux amoureux, ils sortirent laissant le couple seul, avec leur petite Eva.
FIN
Titre : 48 Heures
Chapitre 1 : Séquestration.
Vendredi [10 :15 :00]
Sur une autre planète, PX17-696, l’équipe se battait contre une armée de Goa’ulds. Les feux de leur lance fusaient dans tous les coins. Jack, Sam et Teal’c ripostaient, pendant que Daniel entrait le plus vite possible les coordonnées de la base. Le vortex s’ouvrit et celui-ci entra le premier, suivi de près par Samantha, Teal’c et Jack. Mais au moment de passer la porte, Jack fut atteint par un tir de lance. Légèrement brûlé en haut du bras, il s’écroula au sol en grimaçant de douleur. Il mit instantanément sa main gauche sur la blessure et tenta de se relever. Teal’c, qui était à quelques pas du colonel et l’ayant entendu crier, fit rapidement demi-tour et lui vint en aide. Les feux des lances Goa’ulds continuèrent de fuser autour d’eux. Jack et Teal’c se précipitèrent en courant vers la porte, et passèrent au travers du flux bleu.
De l’autre côté, l’atterrissage de Jack et Teal’c fut quelque peu brutal. Sous l’effet du choc, Jack lança un cri de douleur, associé à une grimace. Quant à Teal’c, sa chute ne fut pas aussi rude que celle du colonel O’Neill. Il n’eut que quelques égratignures sans gravité. Jack fut prit en charge par l’équipe médicale, et emmené à l’infirmerie.
Après avoir été soigné, il dut se reposer une heure à l’infirmerie avant d’être relâché. Mais, comme à son habitude, Jack râla à l’idée de rester allongé dans un lit.
- Docteur ? Appela Jack.
- Colonel, j’ai déjà dit Non ! Rétorqua Janet en ouvrant le rideau.
- Mais je vais mieux...
- Il vous reste une demi heure colonel, après, vous pourrez partir.
- S’il vous plait docteur !
- J’ai dis non et c’est un ordre ! Lui répondit-elle d’un ton autoritaire.
- Vous êtes...
- Un tortionnaire en blouse blanche... Dit Janet finissant la phrase commencée par Jack. Je sais, mais c’est mon infirmerie et c’est moi qui commande ! Alors vous allez restez tranquille encore une demi heure !
- Je devrais peut-être le signaler au général Hammond.
- Me signaler quoi colonel ? Déclara le général qui venait d’arriver et qui avait entendu ce que Jack avait dit.
- Le colonel O’Neill veut sortir avant l’heure que j’ai prévue. L’informa Janet.
- Colonel O’Neill, le docteur Fraiser a entièrement raison. Vous resterez à l’infirmerie aussi longtemps qu’elle vous l’a ordonné et c’est un ordre qui n’est pas discutable !
- Bien mon général ! Répondit Jack mécontent.
La mission ayant été éprouvante, le général Hammond accorda à l’équipe SG-1 un repos bien mérité de quelques jours.
[12 :44 :05]
Jack retourna à ses quartiers ou il prépara son sac, avant de rejoindre sa voiture pour rentré chez lui. Mais avant de s’en aller, il passa voir Sam dans son labo. Celle-ci était devant son ordinateur lorsque Jack frappa trois petits coups sur la porte, qui était entrouverte.
- Alors Carter, qu’allez-vous faire de votre temps libre ?
- Je pense que je vais rentrer chez moi et me reposer ! Et vous ?
- Je vais également rentrer chez moi, prendre une bonne nuit de repos avant de partir dans le Minnesota pour me détendre au bord de l’eau et pêcher. Vous seriez partante ?
- Je vous remercie de l’invitation mon colonel, mais je préfère rentrer chez moi. J’ai des tas de choses qui sont restées en suspend depuis un bon moment.
- Comme quoi ? Demanda-t-il impatient.
- J’ai commencé à écrire un livre sur les trous noirs. Mais avec les missions que nous avons eues, je n’ai jamais eu le temps de m’y consacrer pleinement. Je vais donc profiter de ses quelques jours de repos pour le poursuivre.
- Bien Carter. A lundi.
- A lundi monsieur.
[12 :55 :28]
Jack monta dans sa voiture et partit pour se rendre chez lui. Il gara sa voiture. Lorsqu’il mit la clé dans la serrure de sa porte d’entrée, il fut attaqué par quatre hommes habillés en combinaison noire et masqués. Il se tourna brusquement et donna quelques coups de poing dans l’estomac d’un des hommes. Celui-ci s’écroula de douleur. Un autre vint à la rescousse de son partenaire, mais Jack lui assigna un violent coup de point dans le nez, qui sous l’effet du choc, se mit à saigner. L’homme s’immobilisa sur place en se tenant le nez. Un autre homme arriva derrière Jack et le paralysa en lui maintenant les mains dans le dos. Puis l’autre arriva et lui assigna plusieurs coups de poing. Le dernier coup qu’il reçu l’assomma et se fût le trou noir. Jack tomba lourdement sur le sol. Les quatre hommes le relevèrent pour le jeter à l’arrière d’une camionnette noire.
[13 :25 :47]
Une demi-heure plus tard, ce fût au tour de Sam de démarrer sa voiture et de rentrer chez elle. Lorsqu’elle arriva sur le parking, elle gara sa voiture. Elle sortit de son véhicule et se fit attaquer de la même façon que Jack. Après un combat éprouvant pour se défendre, elle fût assommée et transportée dans une camionnette noire.
Quelques heures plus tard, Jack et Sam se retrouvèrent dans une immense pièce d’un entrepôt, attachés sur une chaise par les pieds et les mains. Jack se réveilla doucement dans l’obscurité de cette pièce, en grimaçant de douleur. Il avait mal au crâne et sa vue était floue. Il mit quelques secondes à y voir plus clair. Il sentit quelque chose de chaud couler le long de sa joue droite. Ceci était certainement du sang, résultat du au coup qu’il avait reçu au visage. Il regarda ensuite autour de lui et s’aperçut qu’il était dans une vaste pièce dont les fenêtres sales, laissaient passer une faible lumière. Devant lui, trônait une vieille table en bois. Lorsqu’il tourna la tête il vit que Carter était assise à côté de lui, inconsciente et qu’elle était également attachée à une chaise.
- Carter ? Carter, vous m’entendez ? Carter ? Cria-t-il plusieurs fois pour essayer de réveiller son second.
Mais Carter ne semblait pas réagir à ses appels. Il renouvela ses cris afin qu’elle se réveille. Au bout de dix bonnes minutes, Sam reprit lentement connaissance, elle ouvrit doucement les yeux et leva la tête en grimaçant de douleur. Puis elle vit à quelques centimètres d’elle le colonel O’Neill qui la regardait.
- Ça va ? Lui demanda-t-il inquiet.
- J’ai mal à la tête.
- Bienvenue au club.
- Où on est ? Demanda-t-elle en grimaçant.
- A première vue, je dirais dans un entrepôt désaffecté.
- Quel heure est-il ? Demanda doucement Sam ayant encore du mal à comprendre ce qui c’était passé.
Jack regarda alors son poignet gauche et vit que sa montre avait été enlevée.
- Difficile de vous répondre, j’ai plus ma montre.
[14 :46 :21]
Soudain, la porte s’ouvrit sur les deux prisonniers. La lumière émanant de cette ouverture, fut agressive pour les yeux de Sam et de Jack. Ils fermèrent les yeux quelques secondes avant de les rouvrir progressivement, de manière à ce que leurs yeux puissent s’habituer à la lumière subite qui venait de leur brûler la cornée. Lorsque leur vue s’ajusta, ils virent deux hommes en costume cravate. L’un d’eux avait une mallette noire à la main, qu’il déposa sur la table.
- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Et surtout pourquoi nous avoir enlevé ? Grogna Jack en fixant d’un regard noir les deux hommes en face de lui.
- La ferme ! Vous n’êtes pas en mesure de poser des questions ! Cria l’un des deux hommes.
- Ça ne répond pas à ma question. Rajouta Jack un petit sourire aux lèvres.
- Ça suffit ! Cria l’un des hommes en ouvrant la mallette noire.
L’un des deux hommes sortit de la mallette un objet. Sam et Jack, voyant ce qui venait d’être déposé sur la table, affichèrent sur leur visage une expression de surprise. Mais comment avaient-ils eu cette arme de poing Goa’uld ?
- Capitaine Carter, comment fonctionne cette arme ?
- C’est à moi que vous posez la question ? Ironisa-t-elle. Je ne sais même pas ce que c’est ? Menti-t-elle.
- Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi ! Ca ne marche pas !
- Mais sincèrement, je ne sais pas ce que c’est, ni à quoi ça peut servir.
- Nous savons, et de source sûre, que cette arme est extraterrestre et que vous seule savez vous en servir.
- Vous racontez vraiment n’importe quoi mon vieux ! Faites-vous soigner. Lança Jack en souriant l’air moqueur.
- Toi ! On ne t’a pas sonné ! Dit l’homme avec autorité. Alors Capitaine Carter. Dites-nous comment ça fonctionne ?
- Mais comment voulez-vous que je le sache ?
- Ah que c’est beau le patriotisme militaire. Alors Capitaine Carter, j’attends votre réponse.
- Mais je ne sais pas ! Dit-elle avec détermination.
- Comme vous n’êtes pas très coopérative et que vous ne voulez pas répondre à cette simple question, je vais devoir employer la manière forte.
Pendant ce temps, le deuxième homme sortit de la mallette une seringue et une ampoule dans laquelle il y avait un liquide bleu transparent. Lorsque Sam et Jack virent le matériel médical, ils ouvrirent de grands yeux ronds et se regardèrent.
- Vous voyez ce sérum a été conçu spécialement pour vous Colonel O’Neill !
[15 :12 :57]
Les deux hommes s’approchèrent de Jack. L’un fit le tour par derrière pour lui mettre le garrot et l’autre s’approcha avec la seringue à la main. Jack, quant à lui, gigota sur sa chaise. Il avait une sainte horreur des piqûres, et là encore plus, vu qu’il ne savait pas ce que pouvait contenir cette petite ampoule. L’homme enfonça l’aiguille de la seringue dans la petite ampoule, puis actionna le piston pour récolter le liquide, qui fût transféré dans la seringue. Voyant l’aiguille s’approcher de sa peau, il essaya de négocier pour une autre solution.
- Euh... Vous voyez j’ai une trouille bleu des piqûres. Je vous propose autre chose... Euh pourquoi pas le truc des gouttes qui tombent sur le front. C’est une technique qui fonctionne bien.
- Alors Capitaine Carter, toujours pas envie de coopérer ?
Jack avait la tête tourné vers son second et voyait que Sam allait craquer. D’un seul coup d’œil, il lui fit comprendre qu’elle ne devait pas céder. En retour, elle le supplia d’un regard larmoyant. Il avait très bien compris son point de vue, mais il ne la laissa pas faire ce qu’elle prévoyait.
- Carter ! Lança-t-il en fixant son second.
- Mon colonel, je n’ai plus le choix. Répondit-elle les yeux larmoyants.
- Carter ! Ne dites rien !
- Mon colonel... faut bien faire quel...que cho...
- Carter ! Taisez-vous ! C’est un ordre !
Sam jeta un regard sur la seringue contenant le liquide, puis porta son regard sur celui de Jack. Elle était partagée entre le secret professionnel et la vie de son supérieur. Que devait-elle faire ? Jack venait de lui donner un ordre, que logiquement elle devait suivre. Mais elle savait que cette injection pouvait certainement le tuer et ça elle ne pouvait s’y résoudre. Sam réfléchissait à une façon de mentir afin de gagner du temps. Elle avait beau réfléchir, elle n’eut pas le temps de trouver un mensonge, que l’homme qui tenait la seringue entre les mains, s’approcha de Jack pour lui planter l’aiguille dans la veine du bras. Au contact de l’aiguille qui venait de pénétrer dans sa chair, Le militaire grimaça en serrant les dents.
Quelques secondes plus tard, il sentit le liquide s’introduire doucement dans son sang, provocant une sensation de chaleur brûlante, qui irradia d’abord son bras. La brûlure se propagea ensuite dans tout le reste de son corps, ce qui le fit légèrement transpirer. L’injection étant terminée, l’homme retira l’aiguille et le garrot. Jack fit une large grimace en secouant la main afin de faire partir l’engourdissement brûlant, qui était vraiment douloureux.
- La brûlure que vous ressentez devrait disparaitre très vite. Les effets de ce sérum sont les suivants : Dans un premier temps vous allez avoir des vertiges, des troubles de la vue, puis des hallucinations... Ensuite c'est-à-dire dans environ 12 heures, vous allez avoir des douleurs abdominales, nausées, fièvre. Puis 12 heures plus tard, ce sera des douleurs insupportables dans tout votre corps, puis surviendront des vomissements et des convulsions. Ensuite ce sera la mort, mais le sérum peut-être neutralisé par la prise d’un antidote, qui d’ailleurs, devra être prit au maximum un quart d’heure avant la fin des 48 heures et qui vous seront donné lorsque votre second aura dit comment se servir de cette arme alien. Maintenant ce choix vous appartient, vivre ou mourir.
- C’est gentil de me renseigner, je suis vraiment rassuré maintenant. Ironisa-t-il, essayant de détendre l’atmosphère.